Départ d'Allemagne, avant de se diriger vers les Pays-Bas, puis de passer un bon moment dans les Ardennes avec des côtes dans les 5 pays empruntés (avec la Belgique, le Luxembourg et la France), via deux contre-la-montre, avant un final sur les pavés en Belgique, en Wallonie, puis en Flandres.
Le classement général prend en compte des bonifications de 10, 6 et 4 secondes aux arrivées, ainsi que 3 sprints bonifications allouant 3, 2 et 1 secondes, situés dans un kilomètre, appelé "kilomètre en or", toujours placé dans un endroit stratégique.
Un classement par points avec un traditionnel barème (25-20-16-13-11-10-9-8-7-6-5-4-3-2-1) offre un maillot au coureur le plus régulier lors des arrivées.
Le classement des sprint est toujours présent, avec 3 sprints par jours, donnant 10-7-5-3-1 aux 5 premiers passant ces trois points de l'étape, pour ce qui est souvent un classement offert aux baroudeurs.
Un prix des monts fait son retour, avec 4-2-1 aux 3 premiers de chaque difficulté répertorié dans la journée. Ces deux classement ont aussi leur maillot distinctif.
Comme depuis sa création, il n'y a pas de classement spécifique des jeunes dans l'Eneco Tour.
Les profils ci-dessous sont ouvrables dans un autre onglet pour avoir une plus haute qualité d'image et plus d'infos sur l'étape.1ère étape :
La première étape propose un parcours un peu accidenté, mais il n'y a aucune côte difficile dans le dernier tiers de l'étape. Une côte pentue, mais courte, à 22 km de l'arrivée pourrait avoir son intérêt, puisqu'elle est placée peut avant le premier kilomètre en or de l'épreuve, avec un sprint sur le plat, un au sommet d'un petit faux-plat et le dernier sur un replat après une courte descente. L'arrivée est ensuite pour sprinteur, mais si des hommes forts ont attaqués pour les bonifications, ils tenteront peut-être de poursuivre leur effort. La ligne droite finale est très large et longue d'un peu plus d'un kilomètre.
2ème étape :
Toujours en Allemagne, une étape plus courte et encore plus plate. Le début d'étape verra les baroudeurs se jouer le prix des monts, puis la partie suivante le classement des sprints. Le kilomètre en or est ici à 18 km de l'arrivée, avec un premier sprint sur le plat, le deuxième après un faux-plat et le dernier au sommet d'une petite côte, sur une pente à 8 % sur 200 mètres. Les favoris au général iront peut-être prendre de nouvelles secondes, alors que le final est pour sprinteurs, reprenant le tracé du final du Sparkassen Giro.
3ème étape :
Entrée aux Pays-Bas avec une étape très plate. La seule côte est honorifique, afin de donner quelques points aux baroudeurs. Le final offre des courtes montées, mais la pente n'atteint jamais 4 %. Le dernier sprint, pour les baroudeurs, est entre la 1re et la 2e. La dernière voit le kilomètre en or se dérouler, avec les bonifications au pied, au sommet, puis dans le faux-plat descendant. Il ne reste ensuite que 15 km vers l'arrivée, encore une fois favorisant les sprinteurs. Si un coureur motivé a su cumulé les secondes au kilomètre en or, il n'est pas assuré qu'un sprinteur soit leader du général après ces étapes plates.
4ème étape :
Aucune côte et un dénivelé quasi nul, pour une étape qui va chercher les dams et le vent en bord de mer, dans la partie finale à l'approche de la Zélande. Si les sprints sont laissés aux baroudeurs, le kilomètre en or est situé sur le pont menant à l'île de Neetle Jans, où s'est jugée l'arrivée d'étape du Tour de France. Ici, il restera encore 19 km vers Middelburg, pour finir une étape qui peut être chaotique si le vent et/ou la pluie s'en mêlent. Le final en lui-même est pour sprinteurs, mais le peloton ne sera pas massif à l'arrivée.
5ème étape :
Court contre-la-montre, un peu plus que la distance d'un prologue, mais pas de quoi faire de très gros écarts. Les 8 premiers kilomètres sont presque en ligne droite, alors que le final est très tortueux à l'approche du centre de Breda et aidera un peu plus les coureurs agiles. Le final est sur quelques pavés, mais rien de bien méchant. A noter pour l'intérêt du classement des sprints, que le point intermédiaire donne des points. Ainsi, certains coureurs intéressés par ce classement pourraient se donner à fond dans la première partie.
6ème étape :
Cette fois, les puncheurs vont commencer à être chez eux. Avec un court passage en Belgique, cette étape reste une sorte de petit Amstel avec une concentration de côtes de la classique Limbourgeoise, même si ici, le Cauberg sera en ouverture. L'ensemble pourra éliminer de nombreux coureurs. Une fois en Allemagne, un peu moins de dénivelé, mais un final bien accidenté vers Aix-la-Chappelle, avec un kilomètre en or dans une côte à 4 % à seulement 8 kilomètres de l'arrivée, afin d'avoir un final agité dans ce qui restait du peloton.
7ème étape :
Après l'Amstel, on met en avant la doyenne des classiques, avec un départ avec Theux et La Redoute. Pour les baroudeurs, même le classement des sprints sera pour puncheurs, avec les deux premiers sur des faux-plats après des côtes. Pour ces mêmes baroudeurs, les dernières côtes seront petu-être plus compliquées et les favoris sauront y animer la course, avec l'enchaînement de Wanne, du Thier de Coo et de Stockeu (monté en entier). Le kilomètre en or est dans un faux-plat à 8 km de l'arrivée, comme la veille, mais il restera encore une belle côte avant l'arrivée. Les puncheurs-grimpeurs ont une étape idéale pour eux.
8ème étape :
Direction le Luxembourg, même si on passe occasionnellement en Allemagne, avec un ensemble de côte en milieu d'étape qui saura faire le tri et comme la veille, tout mettant en avant les puncheurs, que ce soit pour les classements annexes ou le général. Avec assez peu de répit, cette étape place une pente à 21 % à 35 km de l'arrivée et peut permettre d'oser lancer de loin. Le kilomètre en or est plus loin de l'arrivée que les jours précédent, dans sa première bonification est dans une côte, la deuxième à son sommet et la dernière dans un faux-plat montant après une courte descente. A 7 km de l'arrivée, une avant-dernière montée offre un passage de 600 mètres à 15 %, mettant très à l'aise les puncheurs. L'arrivée est en côte, avec 2 km à 6 %, puis 600 mètres à 2 % vers la ligne.
9ème étape :
Second chrono de l'épreuve, bien plus accidenté, avec notamment l'avant-dernier kilomètre vers Longwy avec de forts pourcentages, avantageant les puncheurs. Cette fois, 3 sprints sont présents, offrant des points sur la portion en court, laissant l'opportunité à certains d'être en relâche avant et après, mais à fond dans un secteur pour prendre les points. Deux côtes aussi attribuent des points, du pointage avant leur pied à celui à leur sommet. Tout ceci n'est que pour animer les classements annexes, la course pour le général restant la préoccupation principale des suiveurs.
10ème étape :
L'étape est relativement courte, mais faite pour user les coureurs avec un enchainement continu de petites côtes. L'arrivée en France voit 2 côtes plus longues, le kilomètre en or assez loin de l'arrivée (sprint au pied, au milieu et au sommet d'une petite côte), avec également une montée très pentue et un final mal plat. La dernière grande côte voyait à son sommet l'arrivée de l'étape du Critérium International. Ici, l'arrivée est un peu plus loin, au bord des installations du Lac des Vieilles Forges, qui accueillait le départ de cette même étape.
11ème étape :
Cette étape entièrement hennuyère met en avant les pavés. Les côtes en début d'étape ne sont là que pour animer l'échappée. Chez les favoris, l'élimination se fera surtout par l'arrière. Le kilomètre en or est dans un secteur légèrement montant, avec les premières bonifications après une partie avec deux lacets, les suivantes après une suite en faux-plat montant en ligne droite et les dernières un peu après la sortie du secteur. Avec 17 secteurs et autant de kilomètrees pavés, au final sur les terres du GP Samyn, les flahutes vont pouvoir commencer à s'exprimer.
12ème étape :
On finit avec un petit Ronde. Si le départ reste partiellement Wallon avec les premières difficultés, la 2e moitié de course aurait pu être le final du Tour des Flandres lorsqu'il arrivait encore à Ninove. Un sprint à Kwaremont, dans le village, pendant le berg, puis le Paterberg, le Koppenberg, la Mariaborestraat avec un partie de la montée du Steekbendries et la descente du Stationberg, puis le Taaienberg, cher à Boonen, l'Eikenberg, le Kattenberg, les pavés moins pentus de la Ruiterstraat et de Kerkgate, puis le Molenberg, avant le pavé plat d'Haaghoek, menant aux bergs asphaltés, avec le Leberg, le Berendries, le Valkenberg, le Tenbosse et le Parikeberg, chemin traditionnel vers Geraardbergen, avec le kilomètre en or dans le Kapelmuur, forçant au mouvement, avec les bonifications sur la Grand'Place, dans la montée (au lieu d'arrivée de l'étape de l'Eneco ces dernières années), puis au sommet. Ensuite, après le Bosberg, un léger détour est fait pour aller chercher une toute dernière montée, limitant la longue ligne droite vers Ninove. La ligne d'arrivée reste positionnée au même endroit qu'elle l'était.