Modérateur: Animateurs cyclisme pro
pirata a écrit:pourquoi tu ne comptabilises pas Tirenno Adriatico??
GrandPlateau a écrit:Suffit de regarder le palmarès, Tirreno c'est pas une petite course non plus, t'aurais pu mettre un barème moindre, enfin bon ça changerai pas grand chose de toute façon
darth-minardi a écrit:Le presque vient de 2002, étant mis hors course pour un contrôle positif à la cocaïne, avant d’être blanchi quelques mois plus tard par la fédération Italienne, ne considérant pas cette prise comme intentionnelle et due à l’ingestion de bonbons sud-américains offerts par sa tante.
darth-minardi a écrit:18ème : Mario Cipollini, 204 pointsLe fantasque sprinteur a révolutionné le cyclisme à lui tout seul dans les années 1990. D’un point de vue esthétique, il a été le premier à personnaliser complètement ses tenues lorsqu’il menait une grande course (porter un cuissard jaune plutôt que celui de son équipe lui a valu des amendes sur le Tour de France, avant que ceci devienne une norme la décennie suivante). Et pour les courses en elle-même, il a été le premier leader à avoir une équipe entière autour de lui dédié au sprint, avec l’impressionnant train qui l’emmenait vers ses succès, notamment chez Saeco (là aussi, les « trains » des sprinteurs sont devenus une habitude depuis). À côté de cela, Mario Cipollini, c’est aussi un des plus beaux palmarès du sprint, avec 42 victoires d’étapes sur le Giro (record absolu, dont 3 classements par points), 13 étapes du Tour (dont 4 consécutives en 1999, étant le seul à avoir réussi ceci de l’après-guerre) et 3 de la Vuelta (qu’il n’a jamais fini, comme le Tour), ainsi que 36 victoires d’étapes dans des courses aujourd’hui membres du WorldTour et des classiques, avec 3 succès dans Gent-Wevelgem (le dernier en attaquant), une victoire dans Milan-Sanremo, s’ajoutant à deux places de dauphin, mais surtout un titre de champion du monde en 2002, lui valant des anecdotes savoureuses sur le Giro et la Vuelta : dans son tour national, il a pesté de nombreuses fois contre l’attribution du dossard 1 uniquement sur un critère alphabétique alors que le tenant du titre n’était pas présent, s’estimant légitime pour porter ce dossard en tant que champion du monde (là encore, cette pratique est devenue courante depuis). Et en Espagne, l’invitation de sa « petite » équipe Domina Vacanze était soumise à condition de sa présence sur l’épreuve : il a ainsi disputé le contre-la-montre par équipes inaugural avec ses coéquipiers, pour rentrer directement en Italie ensuite, étant non-partant de la première étape en ligne, d’une Vuelta qui ne l’aura pas vu avec le maillot arc-en-ciel.
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