Trifon_Ivanov a écrit:Bon, après trois années d'expérimentations, j'en viens au constat que l'introduction de Cherave est bien la pire fausse bonne idée qui soit arrivée à la Flèche Wallone. Déjà, après la première édition, j'avais senti le potentiel dévastateur, au mauvais sens du terme, de cette côte sur la course, mais je me disais qu'il fallait peut-être lui laisser une autre chance.
Ca n'a aucun sens de voir les coureurs consentir à se faire croquer par le sprint dévastateur de Valverde.
Si on n'a plus aucune attaque avant les 400 derniers mètres, c'est tout simplement parce qu'aucun grand leader ne se sent assez costaud pour tenir jusqu'au bout car les coureurs attaquent le mur de Huy avec pas mal de toxines et une résistance lactique déjà entamée par la précédente côte de Cherave.
La seule fois où on a eu un mur plus disputé, c'était sur le TdF 2015 après des circonstances de course exceptionnelles faisant suite à une neutralisation de la course ce qui a permis aux coureurs d'attaquer les dernières difficultés avec bien plus de fraîcheur que d'habitude et Froome a pu lancer son attaque de loin dans le mur (avec surtout le général en tête aussi). D'ailleurs, Bala fut bien battu ce jour-là (année où il finit pourtant sur le podium à Paris).
Je crois qu'il n'y a rien de pire que de concentrer deux difficultés majeures dans les 10 derniers km.
Revenons à l'ancien tracé qu'on ait à nouveau un championnat du monde des puncheurs qui a de la gueule et non plus un GP de l'Escaut version wallone, quand bien même le vainqueur est connu à l'avance, le spectacle est devenu aussi hideux.
Analyse très intéressante de l'ami Brad Houné
Mouais complètement aux fraises
"Ne pas concentrer deux difficultés majeurs dans les 10 derniers km"
C'est pour ça que Valverde domine tout autant St-Nicolas+Ans... oh wait.
Quand au CM des puncheurs, encore un qui confond avec les puncheurs-grimpeurs. Une course comme l'Amstel est bien plus typé puncheurs
S'il n'y a plus d'attaques aux 500m, c'est parce qu'en 2010 Contador et Anton avait fait les kékés en démarrant au pied avant de plafonner et de se faire battre par Evans qui avait lissé son effort. Depuis la stratégie gagnante, c'est ça : monter le plus raisonnablement possible et démarrer dans les 300 derniers mètres. Ça s'appelle l'intelligence de course, rien à voir avec Chérave