Le Tour de France, créé et organisé pour vendre des journaux, du mieux-être et du rêve, chanté ou égratigné selon les années, suivi par des millions de téléspectateurs, tient aujourd’hui comme une institution, une référence. Il appartient au patrimoine de la France et à la nation française toute entière qui, chaque jour de juillet, se masse le long des routes pour voir passer ses héros dans un esprit de fête rarement égalé.
Plus que centenaire, 113 ans cette année, la Grande Boucle a su au fil des années se construire, se développer, se magnifier ; entre exploits, larmes et chaos. On évoque très souvent « la légende du Tour ». Cette légende s’est forgée hier, s’écrit aujourd’hui et s’étoffera demain car le Tour n’est pas figé : c’est un monument en mouvement.
En 1894, dans La Bicyclette, Henri Desgrange (alors journaliste et… recordman de l’heure !) écrivait à propos des courses cyclistes sur routes : « Je suis bien tranquille, le temps viendra où toutes ces courses stupides seront supprimées, où l’on ne fournira plus aux hommes des occasions bêtes de souffrir et d’abîmer leur énergie… La course sur route est destinée à disparaître un jour ou l’autre pour faire place à la course sur piste, bien assez dure par elle-même, mais comportant a moins une excitation de tous les instants et la douceur consolante de la proximité de chez soi. »
C’est pourtant lui qui, en tant que directeur du journal L’Auto, alors encore appelé « L’Auto-Vélo » et en proie à des difficultés financières, accepta l’idée folle de son collaborateur Géo Lefèvre : créer une course cycliste à travers le pays qui s’appellerait tout simplement « le Tour de France ». Ce qui est aujourd’hui considéré comme le troisième évènement sportif le plus important de la planète après les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de football a donc vu le jour afin de sauver un journal tout en causant la perte du concurent Le Vélo, du dreyfusard Pierre Giffard, créateur de Paris-Brest-Paris en 1891 et Bordeaux-Paris en 1896.
Depuis plus d’un siècle désormais le Tour de France s’est imposé comme le grand rendez-vous du mois de juillet tout en ne cessant de se moderniser. Il a ainsi découvert les massifs (Vosges et Alpes en 1905, Pyrénées en 1910), l’étranger (dès 1907), les maillots distinctifs (maillot jaune en 1919, maillot vert en 1953, maillot à pois rouges en 1975 et maillot blanc la même année), les bonifications (1932), l’intérieur de son territoire plutôt qu’un parcours respectant un « chemin de ronde » (à partir de 1950), les transferts par train (dès 1960), aériens (dès 1971) et maritimes (dès 1974), etc.
Pour cette 103e édition le Tour continuera à mettre en avant la nouveauté en proposant pas moins de 16 villes-étapes inédites. L’épreuve s’élancera du Mont-Saint-Michel pour ce qui constituera sa dernière visite de la « Merveille de l’Occident » avant d’aller se mesurer aux pentes du Massif Central, des Pyrénées, du Mont Ventoux et enfin des Alpes pour une dernière semaine qui s’annonce explosive. Entre-temps, la Grande Boucle aura fait des détours par l’Espagne, Andorre et la Suisse soit autant de pays étrangers qu’en 2014. Certaines villes feront également leur retour après dix années ou plus d’absence : Angers (dernière arrivée en 2004), Limoges (2000), Montauban (1998), Morzine (2006).
Du 2 au 24 juillet prochain tous les yeux seront donc tournés vers la plus belle course de l’année pour 23 jours de suspenses, de fureurs, de joies et de peines. Les principaux chiffres de ce Tour de France 2016 annoncent 3534 kilomètres, 19 étapes en ligne, 2 contre-la-montre, 28 cols, 22 équipes, 196 coureurs, des millions de personnes amassées le long des routes … Mais les émotions qui nous seront procurées en juillet sont quant à elles inestimables.
Le programme
1. Samedi 2 juillet : Mont-Saint-Michel > Utah Beach Sainte-Marie-du-Mont (188 km) p.41 2. Dimanche 3 juillet : Saint-Lô > Cherbourg-en-Cotentin (183 km) p.75 3. Lundi 4 juillet : Granville > Angers (223.5 km) p.110 4. Mardi 5 juillet : Samur > Limoges (237.5 km) p.133 5. Mercredi 6 juillet : Limoges > Le Lioran (216 km) p.154 6. Jeudi 7 juillet : Arpajon-sur-Cère > Montauban (190.5 km) p.196 7. Vendredi 8 juillet : L'Isle-Jourdain > Lac de Payolle (162.5 km) p.217 8. Samedi 9 juillet : Pau > Bagnères-de-Luchon (184 km) p.265 9. Dimanche 10 juillet : Vielha Val d'Aran > Andorre Arcalis (184 km) p.332
REPOS
10. Mardi 12 juillet : Escaldes-Engordany > Revel (198 km) p.394 11. Mercredi 13 juillet : Carcassonne > Montpellier (164 km) p.434 12. Jeudi 14 juillet : Montpellier > Mont Ventoux (184 km) p.480 13. Vendredi 15 juillet : Bourg-Saint-Andéol > La Caverne du Pont-d'Arc (CLM individuel, 37.5 km) p.545 14. Samedi 16 juillet : Montélimar > Villars-Les-Dombes Parc des Oiseaux (208.5 km) p.584 15. Dimanche 17 juillet : Bourg-en-Bresse > Culoz (160 km) p.596 16. Lundi 18 juillet : Moirans-en-Montagne > Berne (206 km) p.641
REPOS
17. Mercredi 20 juillet : Berne > Finhaut-Emosson (184.5 km) p.670 18. Jeudi 21 juillet : Sallanches > Megève (CLM individuel, 17 km) 19. Vendredi 22 juillet : Albertville > Saint-Gervais Mont Blanc (146 km) 20. Samedi 23 juillet : Megève > Morzine (146.5 km) 21. Dimanche 24 juillet : Chantilly > Paris Champs-Élysées (113 km)
Carte et profils en version allégée :
Étape 1. Samedi 2 juillet : Mont-Saint-Michel > Utah Beach Sainte-Marie-du-Mont (188 km)
Étape 2. Dimanche 3 juillet : Saint-Lô > Cherbourg-en-Cotentin (182 km)
Étape 3. Lundi 4 juillet : Granville > Angers (222 km)
Étape 4. Mardi 5 juillet : Samur > Limoges (232 km)
Étape 5. Mercredi 6 juillet : Limoges > Le Lioran (216 km)
Étape 6. Jeudi 7 juillet : Arpajon-sur-Cère > Montauban (187 km)
Étape 7. Vendredi 8 juillet : L'Isle-Jourdain > Lac de Payolle (162 km)
Étape 8. Samedi 9 juillet : Pau > Bagnères-de-Luchon (183 km)
Étape 9. Dimanche 10 juillet : Vielha Val d'Aran > Andorre Arcalis (184 km)
REPOS
Étape 10. Mardi 12 juillet : Escaldes-Engordany > Revel (198 km)
Étape 11. Mercredi 13 juillet : Carcassonne > Montpellier (164 km)
Étape 12. Jeudi 14 juillet : Montpellier > Mont Ventoux (185 km)
Étape 13. Vendredi 15 juillet : Bourg-Saint-Andéol > La Caverne du Pont-d'Arc (CLM individuel, 37 km)
Étape 14. Samedi 16 juillet : Montélimar > Villars-Les-Dombes Parc des Oiseaux (208 km)
Étape 15. Dimanche 17 juillet : Bourg-en-Bresse > Culoz (159 km)
Étape 16. Lundi 18 juillet : Moirans-en-Montagne > Berne (206 km)
REPOS
Étape 17. Mercredi 20 juillet : Berne > Finhaut-Emosson (184 km)
Étape 18. Jeudi 21 juillet : Sallanches > Megève (CLM individuel, 17 km)
Étape 19. Vendredi 22 juillet : Albertville > Saint-Gervais Mont Blanc (146 km)
Étape 20. Samedi 23 juillet : Megève > Morzine (146 km)
Étape 21. Dimanche 24 juillet : Chantilly > Paris Champs-Élysées (113 km)
Toutes les étapes
Étape 1. Samedi 2 juillet : Mont-Saint-Michel > Utah Beach Sainte-Marie-du-Mont (188 km)
Le Mont-Saint-Michel ! Comment rêver Grand Départ plus grandiose pour un Tour de France placé sous le signe de l'esthétique ? De là, ce sera une mise en route a priori en douceur : terrain plat sur toute l'étape. À l'arrivée, c'est un rendez-vous avec l'histoire qui sera proposé à Utah Beach, l'une des plages du Débarquement du 6 juin 1944. Les sprinteurs devraient avoir le dernier mot.
• Les informations :
Ville de départ : Le Mont-Saint-Michel, 45 habitants à l’année et 3 millions de touristes, a déjà accueilli 2 arrivées du Tour de France. En 1990, Johan Museeuw s’y était imposé au sprint et en 2013 Tony Martin y avait remporté un contre-la-montre de 33 km. Ville d'arrivée : L’un des cinq sites majeurs choisis pour le débarquement américain du 6 juin 1944 n’a jamais reçu le Tour de France. La commune de Sainte-Marie-du-Mont (735 âmes en 2013) abrite de nombreux musées de la Seconde Guerre mondiale.
Département traversé : Manche (50)
Sprint intermédiaire : La Haye-du-Puits (km 118.5) Côtes : - Côte d’Avranches (km 20.5 ; 4e cat. – 98 m) : 1.2 km à 5.7% - Côte des Falaises de Champeaux (km 39 ; 4e cat. – 81 m) : 1.3 km à 4.8%
Le final :
Arrivée jugée sur la D913 à l'extrémité d'une ligne droite de 500 m à vue (dernier virage à 5 kilomètres). Strava
En 1919, le premier maillot jaune est décerné
L'Histoire du Maillot Jaune est pour le moins particulière. Créé en 1903, le Tour de France ne se dote d'un maillot distinctif qu'en 1919...en cours d'épreuve ! La première édition d'après-guerre s'était élancée le 29 juin par une étape Paris - Le Havre (388 km) remportée par le belge Jean Rossius. Mais, coupable d'une "aide illicite" envers son leader Philippe Thys, il reçut une pénalité de 30 minutes (!) et c'est Henri Pélissier qui devint le premier leader de ce Tour.
L'idée d'un maillot distinctif naît le 10 juillet 1919 dans les colonnes du journal L'Auto, organisateur de l'épreuve, avec un article intitulé "Pour reconnaître le leader". Un extrait de cet article : "Une heureuse idée de notre rédacteur en chef ! Afin de permettre aux sportsmen de reconnaître du premier coup d'oeil dans le peloton des Tours de France le leader de notre grande randonnée, notre rédacteur en chef, Henri Desgrange, vient de décider qu'à l'avenir le routier figurant à la première place du classement général sera porteur d'un maillot spécial."
Ce maillot spécial, jaune - en référence à la couleur d'impression du journal L'Auto - fut remis pour la première fois à un coureur lors d'une journée de repos de cette édition 1919. A Grenoble, le 18 juillet, Eugène Christophe reçoit le premier maillot jaune de l'Histoire du Tour de France au café de l'Ascenseur. Le lendemain, il repartira munit de sa toute nouvelle tunique pour l'étape Grenoble - Genève via le Galibier (325 km) remportée par Honoré Barthélémy. Christophe perdra finalement le maillot jaune sur incident mécanique la veille de l'arrivée, à Dunkerque, le laissant au belge Firmin Lambot qui sera donc quant à lui le premier homme à rentrer en jaune au Parc des Princes.
Les premiers maillots jaunes depuis 1919 :
1919 : 18 juin, à Grenoble : Eugène Christophe
1920 : 27 juin, Paris - Le Havre (388 km) : Louis Mottiat (Belgique) 1921 : 26 juin, Paris - Le Havre (388 km) : Louis Mottiat (Belgique) 1922 : 25 juin, Paris - Le Havre (388 km) : Robert Jacquinot 1923 : 24 juin, Paris - Le Havre (381 km) : Robert Jacquinot 1924 : 22 juin, Paris - Le Havre (381 km) : Ottavio Bottecchia (Italie) 1925 : 21 juin, Paris - Le Havre (340 km) : Ottavio Bottecchia (Italie) 1926 : 20 juin, Évian-les-Bains - Mulhouse (373 km) : Jules Buysse (Belgique) 1927 : 19 juin, Paris - Dieppe (180 km) : Francis Pélissier 1928 : 17 juin, Paris - Caen (207 km) : Nicolas Frantz (Luxembourg) 1929 : 30 juin, Paris - Caen (206 km) : Aimé Dossche (Belgique)
1930 : 2 juillet, Paris - Caen (206 km) : Charles Pélissier 1931 : 30 juin, Paris - Caen (208 km) : Alfred Hamerlinck (Belgique) 1932 : 6 juillet, Paris - Caen (208 km) : Jean Aerts (Belgique) 1933 : 27 juin, Paris - Lille (262 km) : Maurice Archambaud 1934 : 3 juillet, Paris - Lille (262 km) : Georges Speicher 1935 : 4 juillet, Paris - Lille (262 km) : Romain Maes (Belgique) 1936 : 7 juillet, Paris - Lille (258 km) : Paul Egli (Suisse) 1937 : 30 juin, Paris - Lille (263 km) : Jean Majerus (Luxembourg) 1938 : 5 juillet, Paris - Caen (215 km) : Willi Oberbeck (Allemagne) 1939 : 10 juillet, Paris - Caen (215 km) : Amédée Fournier
1947 : 25 juin, Paris - Lille (236 km) : Ferdi Kübler (Suisse) 1948 : 30 juin, Paris - Trouville-sur-Mer (237 km) : Gino Bartali (Italie) 1949 : 30 juin, Paris - Reims (182 km) : Marcel Dussault
1950 : 13 juillet, Paris - Metz (307 km) : Jean Goldschmit (Luxembourg) 1951 : 4 juillet, Metz - Reims (185 km) : Giovanni Rossi (Suisse) 1952 : 25 juin, Brest - Rennes (246 km) : Rik Van Steenbergen (Belgique) 1953 : 3 juillet, Strasbourg - Metz (195 km) : Fritz Schaer (Suisse) 1954 : 8 juillet, Amsterdam (PB) - Brasschaat (Bel) (216 km) - Wout Wagtmans (Pays-Bas) 1955 : 7 juillet, Le Havre - Dieppe (216 km) : Miguel Poblet (Espagne) 1956 : 5 juillet, Reims - Liège (223 km) : André Darrigade 1957 : 27 juin, Nantes - Granville (204 km) : André Darrigade 1958 : 26 juin, Bruxelles (Bel) - Gand (Bel) (184 km) : André Darrigade 1959 : 25 juin, Mulhouse - Metz (238 km) : André Darrigade
1960 : 26 juin, Lille - Bruxelles (Bel) (108 km) : Julien Schepens (Belgique) 1961 : 25 juin, Rouen - Versailles (136.5 km) : André Darrigade 1962 : 24 juin, Nancy - Spa (Bel) (253 km) : Rudi Altig (RFA) 1963 : 23 juin, Paris - Épernaay (152.5 km) : Eddy Pauwels (Belgique) 1964 : 22 juin, Rennes - Lisieux (215 km) : Edward Sels (Belgique) 1965 : 22 juin, Cologne (RFA) - Liège (Bel) (149 km) : Rik Van Looy (Belgique) 1966 : 21 juin, Nancy - Charleville (208.5 km) : Rudi Altig (RFA) 1967 : 29 juin, Angers - Angers (5.8 km) : José Maria Errandonea (Espagne) 1968 : 27 juin, Vittel - Vittel (6 km) : Charly Grosskost 1969 : 28 juin, Roubaix - Roubaix (10.4 km) : Rudi Altig (RFA)
1970 : 27 juin, Limoges - Limoges (7.4 km) : Eddy Merckx (Belgique) 1971 : 26 juin, Mulhouse - Mulhouse (11 km) : Eddy Merckx (Belgique) grâce à une victoire de son équipe Molteni 1972 : 1 juillet, Angers - Angers (7.2 km) : Eddy Merckx (Belgique) 1973 : 30 juin, Scheveningen (PB) - Scheveningen (PB) (7.1 km) : Joop Zoetemelk (Pays-Bas) 1974 : 27 juin, Brest - Brest (7.1 km) : Eddy Merckx (Belgique) 1975 : 26 juin, Charleroi (Bel) - Charleroi (Bel) (6.3 km) : Francesco Moser (Italie) 1976 : 24 juin, Merlin-Plage - Saint-Jean-de-Monts (8 km) : Freddy Maertens (Belgique) 1977 : 30 juin, Fleurance - Fleurance (5 km) : Dietrich Thurau (RFA) 1978 : 29 juin, Leiden (PB) - Leiden (PB) (5.2 km) : Jan Raas (Pays-Bas) 1979 : 27 juin, Fleurance - Fleurance (5 km) : Gerrie Knetemann (Pays-Bas)
1980 : 26 juin, Francfort (RFA) - Francfort (RFA) (7.6 km) : Bernard Hinault 1981 : 25 juin, Nice - Nice (5.9 km) : Bernard Hinault 1982 : 2 juillet, Bâle (Sui) - Bâle (Sui) (7.4 km) : Bernard Hinault 1983 : 1 juillet, Fontenay-sous-Bois - Fontenay-sous-Bois (5.5 km) : Eric Vanderaerden (Belgique) 1984 : 29 juin, Montreuil - Noisy-le-Sec (5.4 km) : Bernard Hinault 1985 : 28 juin, Plumelec - Plumelec (6.8 km) : Bernard Hinault 1986 : 4 juillet, Boulogne-Billancourt - Boulogne-Billancourt (4.6 km) : Thierry Marie 1987 : 1 juillet, Berlin-Ouest (RFA) - Berlin-Ouest (RFA) (6.1 km) : Jelle Nijdam (Pays-Bas) 1988 : 3 juillet, Pornichet - La Baule (1 km) : Guido Bontempi (Italie), grâce à l'aide de son équipe Weinmann-La Suisse 1989 : 1 juillet, Luxembourg (Lux) - Luxembourg (Lux) (7.8 km) : Erik Breukink (Pays-Bas)
1990 : 30 juin, Futuroscope - Futuroscope (6.3 km) : Thierry Marie 1991 : 6 juillet, Lyon - Lyon (5.4 km) : Thierry Marie 1992 : 4 juillet, Saint-Sébastien (8 km) : Miguel Indurain (Espagne) 1993 : 3 juillet, Puy du Fou - Puy du Fou (6.8 km) : Miguel Indurain (Espagne) 1994 : 2 juillet, Lille - Lille (7.2 km) : Chris Boardman (Royaume-Uni) 1995 : 1 juillet, Saint-Brieuc - Saint-Brieuc (7.3 km) : Jacky Durand 1996 : 29 juin, ’s-Hertogenbosch (PB) - ’s-Hertogenbosch (PB) (9.4 km) : Alex Zülle (Suisse) 1997 : 5 juillet, Rouen - Rouen (7.3 km) : Chris Boardman (Royaume-Uni) 1998 : 11 juillet, Dublin (Irl) - Dublin (Irl) (5.6 km) : Chris Boardman 1999 : 3 juillet, Puy du Fou - Puy du Fou (7 km) : Lance Armstrong (États-Unis)
2000 : 1 juillet, Futuroscope - Futuroscope (16.5 km) : David Millar (Royaume-Uni) 2001 : 7 juillet, Dunkerque - Dunkerque (8.2 km) : Christophe Moreau 2002 : 6 juillet, Luxembourg (Lux) - Luxembourg (Lux) (6.5 km) : Lance Armstrong (États-Unis) 2003 : 5 juillet, Paris - Paris (6.5 km) : Bradley McGee (Australie) 2004 : 3 juillet, Liège (Bel) - Liège (Bel) (6.1 km) : Fabian Cancellara (Suisse) 2005 : 2 juillet, Fromentine - Noirmoutier-en-l'Île (19 km) : David Zabriskie (États-Unis) 2006 : 1 juillet, Strasbourg - Strasbourg (7.1 km) : Thor Hushovd (Norvège) 2007 : 7 juillet, Londres (GBR) - Londres (GBR) (7.9 km) : Fabian Cancellara (Suisse) 2008 : 5 juillet, Brest - Plumelec (197.5 km) : Alejandro Valverde (Espagne) 2009 : 4 juillet, Monaco - Monaco (15.5 km) : Fabian Cancellara (Suisse)
2010 : 3 juillet, Rotterdam (PB) - Rotterdam (PB) (8.9 km) : Fabian Cancellara 2011 : 2 juillet, Passage du Gois - Mont des Alouettes (191.5 km) : Philippe Gilbert 2012 : 30 juin, Liège (Bel) - Liège (Bel) (6.4 km) : Fabian Cancellara (Suisse) 2013 : 29 juin, Porto-Vecchio - Bastia (213 km) : Marcel Kittel (Allemagne) 2014 : 5 juillet, Leeds (GBR) - Harrogate (GBR) (190.5 km) : Marcel Kittel (Allemagne) 2015 : Utrecht (PB) - Utrecht (PB) (13.8 km) : Rohan Dennis (Australie)
Étape 2. Dimanche 3 juillet : Saint-Lô > Cherbourg-en-Cotentin (183 km)
Au programme depuis Saint-Lô, le chef-lieu de la Manche, et une remontée par la côte ouest jusqu'à Cherbourg-en-Cotentin. C'est là que la course va se durcir avec l'arrivée inédite au sommet de la côte de La Glacerie. Il y aura trois kilomètres de montée agrémentés d'un passage à 14 %. Et donc des secondes à prendre pour les candidats à la victoire d'étape et pour les favoris du Tour.
• Les informations :
Ville de départ : Saint-Lô est une ville-étape inédite mais c’est avant tout une des 64 villes françaises à avoir reçu la Légion d’honneur au titre des événements subits lors de la Seconde Guerre mondiale qui lui conférèrent le titre de « Capitale des Ruines ». Il ne restera donc plus que deux préfectures de métropoles à ne pas avoir accueilli le Tour : Moulins (Allier) et Chaumont (Haute-Marne). Ville d'arrivée : Cherbourg, la ville de naissance d’Amaël Moinard, a reçu le Tour à 17 reprises depuis 1903 mais seulement 3 fois depuis 1947.Le dernier homme victorieux dans la cité portuaire de la Manche est l’italien Guido Bontempi, en 1986.
Département traversé : Manche (50)
Sprint intermédiaire : Port-Bail (km 107.5) Côtes : - Côte de Torigni-sur-Vire (km 10 ; 4e cat. – 142 m) : 1.4 km à 5.7% - Côte de Montabot (km 23 ; 4e cat. – 173 m) : 1.9 km à 5% - Côte de Montpinchon (km 52 ; 4e cat. – 136 m) : 1.2 km à 5.9% - Côte de la Glacerie (km 181.5 ; 3e cat. – 133 m) : 1.9 km à 6.5%
Le final :
Arrivée jugée dans les Rouges-Terres, à l'extrémité d'une ligne droite finale de 350 mètres. Strava
Le profil de la difficulté finale :
Étape 3. Lundi 4 juillet : Granville > Angers (223.5 km)
Il y aura des revanches à prendre pour les battus du premier jour dont les équipiers seront mis à contribution à la fois pour programmer sur plus de 220 kilomètres un regroupement en fin d'étape et organiser un sprint au pied de l'hôtel de ville. Pour un finisseur, succéder à Freddy Maertens, Jan Raas ou Tom Boonen mérite bien tous ces efforts.
• Les informations :
Ville de départ : la station balnéaire de Granville, audacieusement surnommée « la Monaco du Nord », fut le lieu d’arrivée de la première étape du Tour 1957, avec une victoire d’André Darrigade après 200 kilomètres depuis Nantes. Le lendemain, les coureurs s’étaient élancés en direction de Caen (226 km et victoire de René Privat). Ville d'arrivée : 18 fois ville-étape, Angers n’avait plus reçu le Tour depuis une victoire de Tom Boonen en 2004. La ville des Plantagenêts fut le théâtre de deux Grands Départs : en 1967 (le premier prologue de l’histoire du Tour, gagné par José-Maria-Errandonea) et 1972 (nouveau prologue, remporté par Eddy Merck).
Sprint intermédiaire : Bouillé-Ménard (km 171) Côte : - Côte de Villedieu-les-Poêles (km 25.5 ; 4e cat. – 192 m) : 1.5 km à 4.4%
Le final :
Arrivée jugée sur l'avenue de la Résistance et de la Déportation, à l'extrémité d'une ligne droite finale de 300 mètres à vue (dernier virage à 330 mètres). Les derniers 530 mètres seront à 4% de moyenne. Strava
Le Tour à Angers, une belle histoire subitement interrompue
Angers fut pour la première fois ville-étape du Tour de France en 1936, à une époque où le Tour de France réalisait encore un "chemin de ronde" censé coller aux frontières du territoire. Le basque Paul Maye s'y imposait pour la seconde fois de l'édition après une première victoire à Nice. Vainqueur de Paris-Tours en 1941 et 1942, Maye remporta également Paris-Roubaix en 1945 mais aussi la dernière édition de la classique Paris-Angers disputée de 1923 à 1926 puis de 1932 à 1939.
La "Athènes de l'Ouest" fut à nouveau visitée après-guerre. En 1950 le coureur italien naturalisé français Nello Lauredi y remportait la première de ses trois victoires d'étapes sur le Tour de France. A trois reprises le vainqueur à Angers gagna le Tour : Hugo Koblet en 1951, Jacques Anquetil en 1963 et enfin Eddy Merckx en 1972. L'édition 1972 s'élançait d'ailleurs de la cité bordée par le Maine par un prologue, tout comme l'édition 1967.
Cependant après avoir été le théâtre de 14 arrivées entre 1950 et 1979, la préfecture du Maine-et-Loire dû attendre 25 ans pour revoir la Grande Boucle y faire une halte ; plus précisément le 9 juillet 2004. Thomas Voeckler profitait alors de son premier jour en jaune et Tom Boonen remportait quant à lui la première de ses six victoires d'étapes sur le Tour en devançant au sprint Stuart O'Grady et Erik Zabel.
Les vainqueurs à Angers :
1936 :Paul Maye
1950 :Nello Lauredi 1951 : Hugo Koblet (SUI) 1954 : Alfred De Bruyne (BEL) 1956 : Alessandro Fantini (ITA)
1960 : Graziano Battisini (ITA) 1963 : Roger De Breuker (BEL). Jacques Anquetil (CLM le même jour). 1966 : Edward Sels (BEL) 1967 : José-Maria Errandonea (ESP ; Grand Départ)
1970 : Italo Zilioli (ITA). Faemino (CLM par équipes de 10.7 le lendemain) 1972 : Eddy Merckx (BEL ; Grand Départ) 1976 : Freddy Maertens (BEL) 1977 : Patrick Sercu (BEL) 1979 : Jan Raas (HOL)
2004 : Tom Boonen (BEL)
Pour aller plus loin : "Le premier passage du Tour de France à Angers", un article de Sylvain Bertoldi, Conservateur des Archives d’Angers.
Étape 4. Mardi 5 juillet : Samur > Limoges (237.5 km)
Le coup de crayon tracé sur la carte de France est éloquent : 232 kilomètres. Ce sera l'étape la plus longue et cela risque de peser dans les jambes en fin de course. Les belles routes de plaine qui traversent la Haute-Vienne devraient favoriser les desseins des sprinteurs. Tout comme la ligne droite en faux plat montant qui conclut l'étape ici aussi devant l'hôtel de ville.
• Les informations :
Ville de départ : la charmante ville équestre de Saumur n’a jamais reçu d’arrivée mais a par contre lancé un départ de contre-la-montre. C’était en direction du Futuroscope, en 1987, avec une victoire de Stephen Roche au terme de 87.5 km. Ville d'arrivée : Limoges a accueilli le Grand Départ du Tour 1970 mais la dernière arrivée dans la cité de la porcelaine remonte à 2000, avec le succès en solitaire du Val d’Oisien Christophe Agnoluto.
Sprint intermédiaire : Le Dorat (km 170) Côte : - Côte de la Maison Neuve (km 182 ; 4e cat. – 283 m) : 1.2 km à 5.6%
Le final :
Arrivée jugée avenue Georges Dumas à l'extrémité d'une ligne droite de 1.3 km. Les coureurs traverseront la Vienne au kilomètre et les 400 derniers mètres seront à 5.3% de moyenne. Strava
Étape 5. Mercredi 6 juillet : Limoges > Le Lioran (216 km)
Avant que les choses sérieuses ne commencent, les grimpeurs pourront s'inspirer de l'esprit conquérant de Raymond Poulidor en passant à Saint-Léonard-de-Noblat. Ils seront ensuite contraints de se livrer dans l'enchaînement du pas de Peyrol et du col du Perthus, suivi de la montée qui mène au Lioran. Un numéro de descendeur n'est pas à exclure dans ce final…
• Les informations :
Ville de départ : Si Limoges n’a plus été ville arrivée depuis 2000, elle a par contre accueilli deux départs, en 2004 vers Saint-Flour (victoire de Richard Virenque au terme d’une échappé) et en 2009 en direction d’Issoudun (sprint remporté par Mark Cavendish). Ville d'arrivée : le Lioran n’a reçu qu’une seule fois le Tour de France, en 1975, pour une étape marathon Albi-Super Lioran gagnée par le belge Michel Pollentier. Le Tour de France s’était de nouveau installé dans le Cantal pour la première journée de repos de l’édition 2011.
Sprint intermédiaire : Mauriac (km 144.5) Cols et côtes : - Côte de Saint-Léonard-de-Noblat (km 16.5 ; 4e cat. – 356 m) : 1.7 km à 5.2% - Côte de Puy-Mary (km 142.5 ; 3e cat. – 704 m) : 6.8 km à 3.9% - Col de Neronne (km 173.5 ; 3e cat. – 1242 m) : 7.1 km à 3% - Pas de Peyrol (km 185 ; 2e cat. – 1589 m) : 5.4 km à 8.1% - Col du Perthus (km 201.5 ; 2e cat. – 1309 m) : 4.4 km à 7.9% - Col de Font de Cère (km 213.5 ; 3e cat. – 1294 m) : 3.3 km à 5.8%
Le final :
Arrivée jugée sur la D67, à l'extrémité d'une ligne droite finale de 170 mètres à vue. Strava
Les profils :
Le Pas de Peyrol, un col dur mais peu emprunté
Plus haut col routier du Massif Central (1589 m), le Pas de Peyrol est enneigé durant de nombreux mois et est donc fermé à partir du mois d'octobre voire novembre selon les conditions climatiques. Son ouverture intervient près de six mois plus tard, aux alentours du 20 mai.
Escaladé pour la première fois en 1959 (le français Louis Bergaud était passé en tête), le Pas de Peyrol fut visité seulement neuf fois par le Tour. Depuis le début du XXIème cette ascension réussie plutôt bien aux français. Ainsi c'est dans ses pentes les plus difficiles que le 14 juillet 2004 Richard Virenque distança irrémédiablement Axel Merckx avant de s'imposer une soixante de kilomètres plus loin à Saint-Flour pour ce qui fut sa dernière victoire d'étape sur la Grande Boucle. En 2011 le Pas de Peyrol était à nouveau au programme (il le fut également en 2008) pour l'étape Issoire - Saint-Flour, remportée par Luis Leon Sanchez mais qui permit surtout à Thomas Voeckler de s'emparer du maillot jaune pour ne l'abandonner que la veille de l'arrivée, sur les pentes de l'Alpe d'Huez.
Si le nom du col du Pas de Peyrol est adossé à celui du Puy Mary c'est parce que ce dernier n'est nul autre que le volcan surplombant la route, près de 200 mètres plus haut (1783 mètres). Grand Site de France, le Puy Mary est le site le plus visité d'Auvergne devant le Puy de Dôme ou le parc Vulcania. Le mercredi 6 juillet prochain il sera peut-être possible de voir des chamois, des cerfs ou encore des mouflons sur les pentes du plus grand volcan d'Europe (2700 km² et 70 km de diamètre) qui est également le plus ancien d'Auvergne. D'ailleurs attention ! Ce massif fait parti des monts du Cantal et non pas de la chaîne des Puys dans le Puy de Dôme.
En quittant le Cantal et l'Aveyron, les « casse-pattes » encore nombreux seront susceptibles de donner un type particulier aux éventuelles échappées. Mais l'horizon se dégagera ensuite de façon plus favorable pour les sprinteurs qui trouveront à Montauban un terrain propice à une belle explication.
• Les informations :
Ville de départ : la petite ville d’Arpajon-sur-Cère (un peu plus de 6000 habitants) n’a encore jamais accueilli le Tour. Banlieue aux portes d'Aurillac, c'est l'une des rares communes du Cantal dont la population ait augmenté entre les divers recensements. Ville d'arrivée : Montauban a déjà reçu le Tour en 1998, Jacky Durand avait alors réglé ses compagnons d’échappée dont notamment Andre Tafi. La ville de naissance de Didier Rous est aussi celle du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres, auteur entre autre de Napoléon Ier sur le trône impérial.
Sprint intermédiaire : Montbazens (km 77.5) Col et côtes : - Col des Estaques (km 62 ; 3e cat. – 322 m) : 2 km à 6% - Côte d’Aubin (km 71.5 ; 4e cat. – 335 m) : 1.3 km à 5.4% - Côte de Saint-Antonin-Noble-Val (km 149 ; 3e cat. – 289 m) : 3.2 km à 5.1%
Le final :
Arrivée jugée sur l'avenue du 10e Dragons, à l'extrémité d'une ligne droite finale de 380 mètres à vue.
La folle histoire de Jean Dargassies
Annoncée le 19 janvier 1903 par le journal l'Auto qui lui consacre sa Une, la première édition du Tour de France attire aussi bien les grandes vedettes de l'époque (Maurice Garin, Hippolyte Aucouturier) que les curieux. Parmi eux, Jean Dargasssies, qui a alors 31 ans. En mai, il a fait le voyage depuis sa commune natale de Grisolles (Tarn-et-Garonne) vers Paris afin de rencontrer Géo Lefèvre pour avoir de plus amples informations sur cette course cycliste qui commence à faire parler d'elle. Rapportée par l'histoire Marcel Diamant-Berger, la conversation entre les deux hommes peut faire sourire un siècle plus tard :
"- Bonjour. Je m'appelle Jean Dargasssies. Je viens de Grisolles, à côté de Montauban (note : 25 kilomètres séparent les deux villes). Je suis venu chercher des renseignements sur le Tour de France. - Ne lis-tu pas l'Auto ? - A Grisolles, on ne lit pas l'Auto. Elle n'arrive pas jusque-là. - Comment sais-tu que nous organisons le Tour de France ? - Celui qui m'a vendu ma bicyclette me l'a dit. Il a même ajouté que je devais m'inscrire. Alors je suis venu. - As-tu déjà fait de la compétition ? - A Grisolles, on ne sait pas ce qu'est la compétition. Il n'y en a pas. Mais j'ai déjà fait plusieurs fois Grisolles-Montaban et retour. Même que je n'ai jamais souffert. Mais ne vous inquiétez pas. Je suis forgeron. Je suis solide."
Inscrit après cet échange, Dargassies porte le dossard 21 et fait parti des 59 hommes (sur 80 inscrits) qui prennent le départ de la première étape à Montgeron le 1er juillet 1903. Totalement novice, celui qui fut rapidement surnommé "le forgeron de Grisolles" réalise l'exploit de terminer les 6 étapes, finissant 23e à Lyon, 18e à Marseille, 13e à Toulouse, 10e à Bordeaux, 9e à Nantes et 12e à Paris. Vingt autres concurrents l'imiteront et le gaillard barbu qui roulait les r finira à la 11e place du classement général final, pour sa première compétition ! Ce premier Tour est également un succès pour l'organisation et le journal L'Auto, comme en témoigne la déclaration faite à Nantes par le "chouchou" des spectateurs le 18 juillet « On va enfin s’amuser à Paris. Mais ne le dites pas dans «L’Auto», on le lit maintenant à Grisolles, et alors, vous comprenez, ma femme serait inquiète. » Et il n'avait pas tort puisque la légende raconte que Dargassies est le seul des coureurs ayant rallié Paris à ne pas avoir assisté à la réception du journal L'Auto, rappelé à Grisolles par son épouse via une dépêche.
Dargassies courra finalement jusqu'à 1907, finissant notamment 2e de Bordeaux-Paris et 4e du Tour de France en 1904. Ses Tours 1905 et 1907 seront moins brillants puisque il abandonnera respectivement lors de la première et de la cinquième étape. Véritable force de la nature, il s'éteignit le 8 août 1965 à l'âge de 93 ans dans sa ville de toujours, Grisolles.
Étape 7. Vendredi 8 juillet : L'Isle-Jourdain > Lac de Payolle (162.5 km)
Avec l'entrée dans les Pyrénées, le ton devrait monter d'un cran et la course prendre une autre dimension. Certes, l'ascension du col d'Aspin sera l'unique théâtre de confrontation du jour… en ce qui concerne la grimpette. Mais la descente aussi splendide que technique qui mène au lac de Payolle constituera aussi un exercice sélectif.
• Les informations :
Ville de départ : peu de choses à dire sur L’Isle-Jourdain, une ville qui a vu débuter au rugby Jean-Claude Skrela et Patrick Tabacco. La cité gersoise est une ville-étape inédite. Lieu d'arrivée : encore un site-étape inédite pour ce Tour 2016 (16 en tout) ! Le Lac de Payolle est situé au pied du col d’Aspin.
Sprint intermédiaire : Sarrancolin (km 137) Col et côte : - Côte de Capvern (km 117 ; 4e cat. – 594 m) : 7.7 km à 3.1% - Col d’Aspin (km 155.5 ; 1ère cat – 1490 m) : 12 km à 6.5%
Le final :
Arrivée jugée sur la D113 à l'extrémité d'une ligne droite de 450 mètres.
Aspin, un passage quasi-obligatoire
Escaladé à 72 reprises par le Tour de France depuis 1910, le col d'Aspin sera mis en valeur d’une façon inédite cette année. En effet, il n'a jamais été situé aussi près de la ligne d'arrivée ! Reliant la vallée de Campan et la vallée d'Aure, il se trouve à proximité immédiate de la Hourquette d’Ancizan mais également du Tourmalet, un enchaînement vu dans le dernier Tour de France lors de l’étape Pau – Cauterets.
En 1910, le col d’Aspin était positionné sur le tracé de la 9e étape Luchon - Bayonne (326 kilomètres) qui comprenait les ascensions de Peyresourde, de l’Aspin, du Tourmalet et de l’Aubisque. C’est d’ailleurs dans cette dernière difficultés qu’Octave Lapize aurait crié aux organisateurs « vous êtes des assassins ! », ce qui n’empêchera pas le parisien de remporter l’étape et le général cette année-là.
Statistique insolite : Jacques Anquetil, Bernard Hinault, Eddy Merckx et Miguel Indurain - recordmans de victoires du Tour de France - n'ont jamais franchi ce col en tête contrairement à d’autres grands grimpeurs comme Gino Bartali (1938), Fausto Coppi (1951), Federico Bahamontes (1958), Claudio Chiappucci (1990 et 1991) ou Richard Virenque (1994 et 1995). L’homme passé le plus de fois en tête au sommet est le français Jean Robic, en 1947, 1948 et 1953.
« Dieu n’a pas créé les Pyrénées pour séparer la France de l’Espagne mais pour distinguer les grimpers des non-grimpeurs » Christian Laborde, Pyrène et les vélos (1993)
Les coureurs passés en tête au sommet du col d’Aspin :
1970 : Primo Mori (ITA) 1971 : Lucien Van Impe (BEL) 1972 : Roger Swerts (BEL) 1973 : José Manuel Fuente (ESP) 1974 :Jean-Pierre Danguillaume 1975 : Lucien Van Impe (BEL) 1976 : Gerben Karstens (HOL) 1977 : Luis Balagué (ESP) 1978 :Michel Laurent 1979 : René Bittinger
1980 : Raymond Martin 1982 : Michel Laurent 1983 : José Patrocinio Jiménez (COL) 1985 : José del Ramo (ESP) 1986 : Dominique Arnaud 1988 : Samuel Cabrera 1989 : Robert Millar (ECO)
La grande classique des Pyrénées a été revisitée à l'occasion de cette édition du Tour 2016. Après le col du Tourmalet, la course empruntera dans un sens inédit la montée de la Hourquette d'Ancizan avant d'enchaîner avec les cols de Val-Louron-Azet et de Peyresourde ! Une bataille à plusieurs étages est tout à fait envisageable.
• Les informations :
Ville de départ : les coureurs s’élanceront depuis Pau, 67 fois ville-étape et troisième ville la plus visitée par le Tour de France après Paris et Bordeaux et ville de naissance de Mathieu Ladagnous. Depuis 1971 la ville n’a manqué que 5 éditions : 1994, 2000, 2004, 2009 et 2013 ! En 2015, l’étape Pau-Cauterets était revenue à Rafal Majka. Ville d'arrivée : autre ville souvent sur le parcours (57 fois), Bagnères-de-Luchon restera dans la légende pour avoir été le terme de la première étape pyrénéenne de l’histoire du Tour en 1910 (victoire d’Octave Lapize). Dernier vainqueur dans la cité thermale : Michael Rogers, en 2014.
Sprint intermédiaire : Esquièze-Sère (km 67) Cols : - Col du Tourmalet (km 85 ; HC – 2115 m) : 19 km à 7.4% - Hourquette d’Ancizan (km 120 ; 2e cat. – 1564 m) : 8.2 km à 4.9% - Col de Val Louron-Azet (km 148 ; 1ère cat. – 1580 m) : 10.7 km à 6.8% - Col de Peyresourde (km 168.5 ; 1ère cat. – 1569 m) : 7.1 km à 7.8%
Le final :
Arrivée jugée sur l'allée d'Étigny.
Les profils :
Pau, l’autre capitale du Tour ?
Si le Tour s'aventura dans les Pyrénées dès 1910, Pau ne fut au parcours qu'à partir de 1930. Avant cela la ville de Bayonne avait la préférence de l'organisation, qui souhaitait coller aux frontières le plus possible. Mais la cité paloise a rattrapé son "retard" depuis bien longtemps puisqu'elle a reçut le Tour de France à 57 reprises depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale quand, durant la même période, sa rivale bayonnaise ne vit le Tour que onze fois.
Depuis l'après-guerre Pau est d'ailleurs la seconde ville la plus visitée par le Tour de Tour, devant Bordeaux (52 fois mais beaucoup moins présente depuis le début du siècle) mais derrière Paris (76 fois). Pau et Bordeaux entretiennent d'ailleurs une vraie relation sur la Grande Boucle puisque une étape entre les deux villes, parcourue à 13 reprises, fut surnommée "l'étape du béret".
Depuis 2005 Pau fut six fois hôte d'une journée de repos du Tour (2005, 2007, 2008, 2010, 2012 et 2015). Moins heureux, c'est durant une étape menant vers la cité du Béarn que Fabio Casartelli trouva la mort en 1995 dans la descente du col de Portet-d'Aspet.
Les départs depuis Pau :
1931 : vers Luchon (231 km), Antonin Magne 1932 : vers Luchon (229 km), Antonio Pesenti (ITA) 1933 : vers Bordeaux (233 km), Jean Aerts (BEL) 1934 : vers Bordeaux (215 km), Ettore Meini (ITA) 1935 : vers Bordeaux (224 km), Julien Moineau 1936 : vers Bordeaux (229 km), René Le Grevès 1937 : vers Bordeaux (235 km), Paul Chocque 1938 : vers Luchon (193 km), Félicien Vervaecke (BEL) 1939 : vers Toulouse (311 km), Edward Vissers (BEL)
1947 : vers Bordeaux (195 km), Giuseppe Tacca (ITA) 1949 : vers Luchon (193 km), Jean Robic
1950 : vers Saint-Gaudens (230 km), Gino Bartali (ITA) 1952 : vers Bordeaux (195 km), Hans Dekkers (HOL) 1953 : vers Cauterets (103 km), Jésus Lorono (ESP) 1954 : vers Luchon (161 km), Gilbert Bauvin 1955 : vers Bordeaux (195 km), Wout Wagtmans (HOL) 1956 : vers Luchon (130 km), Jean-Pierre Schimtz (LUX) 1957 : vers Bordeaux (194 km), Pierino Baffi (ITA) 1958 : vers Luchon (129 km), Federico Bahamontès (ESP)
1960 : vers Luchon (161 km), Kurt Gimmi (SUI) 1961 : vers Bordeaux (207 km), Martin Geneugden (BEL) 1962 : vers Saint-Gaudens (207.5 km), Robert Cazala 1963 : vers Bagnères-de-Bigorre (148.5 km), Jacques Anquetil 1966 : vers Luchon (188 km), Marcello Mugnaini (ITA) 1967 : vers Bordeaux (206.5 km), Marino Basso (ITA) 1968 : vers Saint-Gaudens (226.5 km), Georges Pintens (BEL)
1972 : vers Luchon (163.5 km), Eddy Merckx (BEL) 1973 : vers Fleurance (137 km), Wilfried David (BEL) 1974 : vers Bordeaux (195.5 km), Felice Gimondi (ITA) 1975 : vers Saint-Lary-Soulan Pla d'Adet (160 km), Joop Zoetemelk (HOL) 1976 : vers Fleurance (152 km), Michel Pollentier (BEL) 1978 : vers Saint-Lary-Soulan Pla d'Adet (161 km), Mariano Martinez
1980 : vers Bagnères-de-Luchon (200.4 km), Raymond Martin 1981 : vers Bordeaux (227 km), Urs Freuler (SUI) 1982 : vers Saint-Lary-Soulan Pla d'Adet (122 km), Beat Breu (SUI) 1983 : vers Bagnères-de-Luchon (201 km), Robert Millar (ECO) 1984 : vers Guzet-Neige (226.5 km), Robert Millar (ECO) 1985 : vers Bordeaux (203 km), Eric Vanderaerden (BEL) 1986 : vers Luchon-Superbagnères (186 km), Greg LeMond (USA) 1987 : vers Luz-Ardiden (166 km), Dag Otto Lauritzen (NOR) 1988 : vers Bordeaux (210 km), Jean-Paul Van Poppel (HOL) 1989 : vers Cauterets (147 km), Miguel Indurain (ESP)
1990 : vers Bordeaux (202 km), Gianni Bugno (ITA) 1991 : vers Jaca (192 km), Charly Mottet 1992 : vers Bordeaux (218 km), Rob Harmeling (HOL) 1995 : vers Bordeaux (246 km), Erik Zabel (ALL) 1997 : vers Loudenvielle (182 km), Laurent Brochard 1998 : vers Luchon (196.5 km), Rodolfo Massi (ITA)
2001 : vers Lavaur (232.5 km), Rik Verbrugghe (BEL) 2002 : vers La Mongie (158 km), Lance Armstrong (USA) 2003 : vers Bayonne (197.5 km), Tyler Hamilton (USA) 2005 : vers Revel (239.5 km), Paolo Savoldelli (ITA) 2007 : vers Castelsarrasin (188.5 km), Daniele Bennati (ITA) 2008 : vers Hautacam (156 km), Leonardo Piepoli (ITA) Juan José Cobo Acebo (ESP)
2010 : vers le col du Tourmalet (174 km), Andy Schleck (LUX) 2011 : vers Lourdes (152.5 km), Thor Hushovd (NOR) 2012 : vers Bagnères-de-Luchon (197 km), Thomas Voeckler 2014 : vers Hautacam (145.5 km), Vincenzo Nibali (ITA) 2015 : vers Cauterets-Vallée de Saint-Savin (188 km), Rafal Majka
Étape 9. Dimanche 10 juillet : Vielha Val d'Aran > Andorre Arcalis (184 km)
Les cinq ascensions du jour sont réparties entre les territoires espagnol et andorran. Dans les 50 derniers kilomètres, il faudra composer avec la montée explosive de la côte de la Comella puis celle très irrégulière de Beixalis qui a laissé quelques souvenirs amers à Christopher Froome sur la dernière Vuelta et enfin la longue ascension vers Arcalis.
• Les informations :
Ville de départ : la ville catalane de Vielha n’a jamais accueilli le Tour de France mais a par contre reçu la Vuelta 4 fois. La dernière fois, en 2008, une étape reliant Vielha à Sabiñánigo avait été tracée et Greg Van Avermaet s’était imposé. Ville d'arrivée : la station d’Andorre Arcalis située à 2240 mètres d’altitude a déjà vu deux fois le Tour de France ! En 1997 l’allemand Jan Ullrich s’était imposé avant de remporter son seul Tour de France. En 2009, un néophyte s’était révélé aux yeux du grand public en triomphant de ses compagnons d’échappés : Brice Feillu ! L’étape de 2016 sera beaucoup moins longue que les deux précédentes (respectivement 252.5 km avec départ de Luchon et 224 km depuis de Barcelone).
Entités traversées : Province de Lérida (Espagne) et Principauté d’Andorre
Sprint intermédiaire : Andorre-la-Vieille (km 138) Cols et côte : - Port de la Bonaigua (km 19 ; 1ère cat. – 2072 m) : 13.7 km à 6.1% - Port del Canto (km 87.5 ; 1ère cat. – 1721 m) : 19 km à 5.4% - Côte de la Comella (km 143 ; 2ème cat. – 1347 m) : 4.2 km à 8.2% - Col de Beixalis (km 157 ; 1ère cat. – 1796 m) : 6.4 km à 8.5% - Andorre Arcalis (km 184.5 ; HC – 2240 m) : 10.1 km à 7.2%
Le final :
Les profils :
REPOS
Andorre et le Tour de France
La principauté d'Andorre a vu passer le Tour à six reprises (1964, 1968, 1974, 1993, 1997 et 2009). Nichée au cœur des Pyrénées, ce petit État (468 km²) de 85 000 habitants fut le dernier pays frontalier de la France visité par la Grande Boucle. Andorre a accueilli 4 arrivées d'étapes : dans sa capitale Andorre-la-Vieille (1964), sur la montée de Pal (1993) et enfin dans la station d'Arcalis (1997 et 2009).
En 1997 c'est à Arcalis que le champion d'Allemagne Jan Ullrich gagne sa première étape sur le Tour de France, devançant Richard Virenque et Marco Pantani. Au terme de cette étape où il se montra incroyablement fort il endossa également le premier de ses 18 maillots jaunes, porté durant l'étape par Cédric Vasseur, ce qui vaudra à Bernard Hinault la phrase suivante : "[Jan Ullrich] peut gagner six [Tours de France], peut-être sept". L'allemand n'en gagnera qu'un : celui de cette fameuse année 1997.
En 2009 le Tour renoua avec Arcalis pour la seule et unique victoire française en terre andorrane, oeuvre du néo-pro Brice Feillu au terme d'une échappée de 9 coureurs (avec notamment les français Christophe Kern, Jérôme Pineau et Christophe Riblon). Également présent à l'avant, l'italien d'AG2R Rinaldo Nocentini prenait le maillot jaune à Fabian Cancellara pour ne le céder que neuf étapes plus tard à Alberto Contador, premier des favoris à Arcalis et vainqueur du Tour cette année-là.
Les vainqueurs à Andorre :
1964 : Julio Jimenez (ESP) 1993 : Oliverio Rincon (COL) 1997 : Jan Ullrich (ALL) 2009 :Brice Feillu
Étape 10. Mardi 12 juillet : Escaldes-Engordany > Revel (198 km)
Ne sera pas baroudeur qui veut sur cette étape qui se prête aux coups d'éclat. Seuls les plus déterminés et solides parviendront à saisir leur chance en quittant Andorre pour s'attaquer immédiatement au Port d'Envalira. Et, une fois à Revel, la bosse de six kilomètres qui conduit à la ligne d'arrivée offrira un tremplin aux puncheurs les plus explosifs.
• Les informations :
Ville de départ : tout comme Vielha, la station thermale d’Escaldes-Engodarny n’a jamais accueilli le Tour de France mais a déjà reçu la Vuelta ! C’était en 2008, pour une étape jusqu’au Pla-de-Beret gagnée par David Moncoutié et l’année dernière en direction de Lleida (victoire de Danny Van Poppel). Ville d'arrivée : 9 fois ville-étape du Tour de France, la ville de Revel n’avait plus reçu la visite du Tour depuis une victoire d’Alexandre Vinoukourov en 2010 ! Hormis un contre-la-montre organisé en 1969 et gagné par Eddy Merckx, la ville a toujours vu la victoire d’un baroudeur. Vous l’entendrez en juillet, Revel possède l’un des 100 plus beaux marchés de France, installé autour de son beffroi.
Sprint intermédiaire : Aigues-Vives (km 122.5) Col et côte : - Port d’Envalira (km 28.5 ; 1ère cat. – 2408 m) : 22.6 km à 5.5%, Souvenir Henri Desgrange - Côte de Saint-Ferréol (km 190 ; 3ème cat. – 359 m) : 1.8 km à 6.6%
Le final :
Le profil du Port d’Envalira :
Étape 11. Mercredi 13 juillet : Carcassonne > Montpellier (164 km)
Les habitudes ont parfois la vie dure et les finisseurs se distinguent aussi par un fort attachement à certains territoires. Ils ont, par exemple, au cours des années, fait de Montpellier l'une des capitales du sprint sur le Tour et tenteront de préserver cette réputation. Mais il n'est pas interdit de faire mentir les pronostics…
• Les informations :
Ville de départ : connue pour sa Cité fortifiée qui s’étincelle chaque 14 Juillet, Carcassonne a également été 8 fois ville-étape du Tour. La dernière arrivée remonte à 2006 avec une victoire du néo-retraité Yaroslav Popovych. En 2014, une étape Carcassonne-Luchon avait été organisée et gagnée par Michael Rogers. Ville d'arrivée : depuis 2007 et la première victoire africaine sur un Tour de France (Robert Hunter), Montpellier a reçu à 4 reprises la Grande Boucle pour un CLM par équipes (Astana) et 3 sprints (victoires de Hunter donc, Cavendish et Greipel). Comme en 2007 et 2013, « la surdouée » aura droit à une arrivée et un départ le lendemain.
Départements traversés : Aude (09), Hérault (34)
Sprint intermédiaire : Pézenas (km 113.5) ôtes : - Côte de Minerve (km 38 ; 4ème cat. – 245 m) : 2.4 km à 5.4% - Côte de Villespassans (km 57 ; 4ème cat. – 207 m) : 2.3 km à 4.5%
Le final :
Montpellier, la nouvelle place forte du Tour
Montpellier a fait une entrée relativement tardive sur le Tour de France, recevant l'épreuve pour la première fois en 1930. Ville de transition entre les Pyrénées et les Alpes, elle reçut la Grande Boucle dix fois d'affilée jusqu'à 1939. Régulièrement visitée jusqu'au milieu des années 60 (8 visites de 1947 à 1965), la surdouée fut par la suite moins présente, revenant deux fois par décennies jusqu'à la fin du XXème siècle.
Depuis 2005 le chef-lieu de l'Hérault s'impose de nouveau comme une place forte du Tour de France avec 5 passages en 10 ans. Les meilleurs sprinteurs de ces dernières années y ont ainsi gagné un bouquet : Robbie McEwen (2005), Mark Cavendish (2011) ou encore André Greipel (2013). En 2009 la ville était à l'honneur avec un CLM par équipes de 39 kilomètres autour de l'agglomération remporté par l'armada Astana, notamment composée d'Alberto Contador, de Lance Armstrong, de Levi Leipheimer ou encore d'Andreas Klöden.
Le retour en force de Montpellier lui a également permis d'être désormais associée à l'Afrique. C'est en effet à côté du stade de la Mosson que Robert Hunter devint en 2007 le premier africain à remporter une étape sur le Tour. C'est une nouvelle fois à Montpellier qu'en 2013 Daril Impey prit les commandes du classement général au terme de la 6e étape, faisant de lui le premier africain porteur du maillot jaune.
Le Mont Chauve ne l'est jamais vraiment lorsque le Tour lui rend visite, accompagné de centaines de milliers de spectateurs. La fête nationale sera surtout une heure de vérité pour les candidats au Maillot Jaune, qu'ils soient Français ou non. Arriver en vainqueur à l'Observatoire constitue la meilleure des préparations pour la suite des événements.
• Les informations :
Ville de départ : en 1994 une étape partant de Montpellier avait déjà emprunté le Mont Ventoux, seulement celui-ci était suivi d’une descente vers Carpatras. L’italien Polli s’était imposé en solitaire après 231 kilomètres de course. Cette année, ce sera un tout autre programme … Une étape Montpellier-Mont Ventoux a par contre déjà eu lieu ! En 1965, Raymond Poulidor s’était ainsi imposé au terme des 173 km. Lieu d'arrivée : ce sera la 10ème arrivée du Tour au sommet du Géant de Provence, la première remontant à 1958 (victoire de Charly Gaul au terme d’un CLM individuel avec départ de Bédoin).
Sprint intermédiaire : Mollégès Gare (km 102.5) Cols et côte : - Côte de Gordes (km 131.5 ; 4e cat. – 449 m) : 3.3 km à 4.8% - Col des Trois Termes (km 135.5 ; 3e cat. – 577 m) : 2.5 km à 7.5% - Mont Ventoux (km 184 ; HC – 1912 m) : 15.7 km à 8.8%
Le final :
Le profil du Mont Ventoux :
Le Tour de France lors du 14 Juillet
Comme en 2013, le Mont Ventoux sera escaladé le jour de la fête nationale ! Cette année-là, Christopher Froome s’y était imposé après avoir attaqué dans le replat du Chalet Reynard. Côté français, on peut peut-être regretter que depuis cette édition 2013 l’étape du 14 Juillet se soit toujours conclue par une arrivée au sommet. La dernière victoire tricolore en ce jour historique institué depuis 1880, en référence à la Prise de la Bastille de 1789 et à Fête de la Fédération de 1790, remonte à 2005 et une victoire de David Moncoutié à Digne-les-Bains.
Un départ à l’étranger en 113 ans, à Barcelone, en 1957. Deux arrivées à l’étranger en 113 ans : à Liège, en 1950 ; à Aoste, en 1959.
Le Tour de France s’est terminé trois fois un 14 Juillet, en 1963, 1964 et 1966.
La liste des étapes disputées un 14 Juillet depuis la création du Tour :
1903. Pas d’étape, jour de repos ! 1904. Pas d’étape, jour de repos ! 1905. Pas d’étape, jour de repos ! 1906. Nice – Marseille (292 km) : Georges Passerieu 1907. Belfort – Lyon (309 km) : Marcel Cadolle 1908. Pas d’étape, jour de repos ! 1909. Pas d’étape, jour de repos !
1910. Pas d’étape, jour de repos ! 1911. Nice – Marseille (334 km) : Charles Crupelandt 1912. Marseille – Perpignan (335 km) : Vincenzo Borgarello 1913. Pas d’étape, jour de repos ! 1914. Marseille – Nice (338 km) : Jean Rossius 1919. Pas d’étape, jour de repos !
1920. Pas d’étape, jour de repos ! 1921. Nice – Grenoble (333 km) : Léon Scieur 1922. Pas d’étape, jour de repos ! 1923. Briançon – Genève (260 km) : Henri Pélissier 1924. Gex – Strasbourg (360 km) : Nicolas Frantz 1925. Pas d’étape, jour de repos ! 1926. Nice – Briançon (275 km) : Bartolomeo Aimo 1927. Strasbourg – Metz (165 km) : Nicolas Frantz 1928. Malo-les-Bains – Dieppe (234 km) : Antonin Magne 1929. Pas d’étape, jour de repos !
1930. Perpignan – Montpellier (164 km) : Charles Pélissier 1931. Marseille – Cannes (181 km) : Charles Pélissier 1932. Luchon – Perpignan (322 km) : Frans Bonduel 1933. Perpignan – Ax-les-Thermes (158 km) : Jean Aerts 1934. Pas d’étape, jour de repos ! 1935. Digne – Nice (156 km) : Jean Aerts 1936. Aix-les-Bains – Grenoble (230 km) : Théo Middelkamp 1937. Marseille – Nîmes (112 km) : Alphonse Antoine 1938. Pau – Luchon (193 km) : Félicien Vervaecke 1939. Lorient – Nantes (217 km) : Amédée Fournier
1947. Pau – Bordeaux (195 km) : Giuseppe Tacca 1948. Pas d’étape, jour de repos ! 1949. Toulouse – Nîmes (289 km) : Emile Idée
1950. Metz – Liège (241 km) : Adolfo Leoni 1951. Clermont-Ferrand – Brive-la-Gaillarde (216 km) : Bernardo Ruiz 1952. Bagnères-de-Bigorre – Pau (149 km) : Fausto Coppi 1953. Cauterets – Luchon (115 km) : Jean Robic 1954. Brest – Vannes (211 km) : Jacques Vivier 1955. Thonon-les-Bains – Briançon (253 km) : Charly Gaul 1956. Pas d’étape, jour de repos ! 1957. Barcelone – Ax-les-Thermes (220 km) : Jean Bourlès 1958. Carpentras – Gap (178 km) : Gastone Nencini 1959. Col du Lautaret – Aoste (243 km) : Ercole Baldini
1960. Aix-les-Bains – Thonon-les-Bains (215 km) : Fernando Manzaneque 1961. Bergerac – Périgueux (74.5 km, CLM) : Jacques Anquetil 1962. Lyon – Nevers (232 km) : Dino Bruni 1963. Troyes – Paris (185.5 km) : Rik Van Looy 1964. Orléans – Versailles (118.5 km) : Benoni Beheyt Versailles – Paris (37.5 km) : Jacques Anquetil 1965. Montpellier – Mont Ventoux (173 km) : Raymond Poulidor 1966. Orléans – Rambouillet (111 km) : Edward Sels Rambouillet – Paris (51.5 km) : Rudi Altig 1967. Carpentras – Sète (201.5 km) : Barry Hoban 1968. Albi – Aurillac (199 km) : Franco Bitossi 1969. Castelnaudary – Luchon (199 km) : Raymond Delisle
1970. Saint-Gaudens – La Mongie (135.5 km) : Bernard Thévenet 1971. Luchon – Gourette-les-Eaux-Bonnes (145 km) : Bernard Labourdette Gourette-les-Eaux-Bonnes – Pau (57.5 km) : Herman Van Springel 1972. Carpentras – Orcières-Merlette (192 km) : Lucien Van Impe 1973. Perpignan – Thuir (28.3 km, CLM) : Luis Ocana Thuir – Pyrénées 2000 (76 km) : Lucien Van Impe 1974. La Seu d’Urgell – Saint-Lary-Soulan-Pla d’Adet (209 km) : Raymond Poulidor 1975. Barcelonnette – Serre Chevalier (107 km) : Bernard Thévenet 1976. Auch – Langon (86 km) : Freddy Maertens Langon – Lacaunau-Océan (123 km) : Freddy Maertens Lacanau-Océan – Bordeaux (70.5 km) : Gerben Karstens 1977. Pas d’étape, jour de repos ! 1978. Besse-en-Chandesse – Puy de Dôme (52.5 km, CLM) : Joop Zoetemelk 1979. Morzine – Les Menuires (201.3 km) : Lucien Van Impe
1980. Serre Chevalier – Morzine (242 km) : Mariano Martinez 1981. Morzine – L’Alpe d’Huez (230.5 km) Peter Winnen 1982. Valence-d’Agen – Valence-d’Agen (57.3 km, CLM) : Gerrie Knetemann 1983. Roquefort-sur-Soulzon – Aurillac (210 km) : Henk Lubberding (3ème victoire néerlandaise d’affilée) 1984. Pas d’étape, jour de repos ! 1985. Saint-Etienne – Aurillac (237.5 km) : Eduardo Chozas 1986. Poitiers – Bordeaux (258.5 km) : Rudy Dhaenens 1987. Pau – Luz-Ardiden (166 km) : Dag Otto Lauritzen 1988. Morzine – L’Alpe d’Huez (227 km) : Steven Rooks 1989. Montpelier – Marseille (179 km) : Vincent Barteau
1990. Villard-de-Lans – Saint-Etienne (149 km) : Eduardo Chozas 1991. Alençon – Rennes (161 km) : Mauro Ribeiro 1992. Luxembourg – Strasbourg (217 km) : Jean-Paul van Poppel 1993. Villard-de-Lans – Serre Chevalier (203 km) : Tony Rominger 1994. Pas d’étape, jour de repos ! 1995. Saint-Etienne – Mende (222.5 km) : Laurent Jalabert 1996. Besse – Tulle (185 km) : Djamolidine Abdoujaparov 1997. Pau – Loudenvielle (182 km) : Laurent Brochard 1998. Roscoff – Lorient (169 km) : Jens Heppner 1999. Sestrières – L’Alpe d’Huez (220.5 km) : Giuseppe Guerini
2000. Avignon – Draguignan (188.5 km) : José Vicente Garcia Acosta 2001. Strasbourg – Colmar (162 km) : Laurent Jalabert 2002. Saint-Martin-de-Landelles – Plouay (214 km) : Karsten Kroon 2003. Le Bourg-d’Oisans – Gap (184.5 km) : Alexandre Vinokourov 2004. Limoges – Saint-Flour (237 km) : Richard Virenque 2005. Briançon – Digne-les-Bains (187 km) : David Moncoutié 2006. Luchon – Carcassonne (211.5) : Yaroslav Popovych 2007. Bourg-en-Bresse – Le Grand-Bornand (197 km) : Linus Gerdemann 2008. Pau – Hautacam (156 km) : Juan José Cobo après déclassement de Leonardo Piepoli 2009. Limoges – Issoudun (194.5 km) : Mark Cavendish
2010. Chambéry – Gap (179 km) : Sérgio Paulinho 2011. Cugnaux – Luz Ardiden (211 km) : Samuel Sanchez 2012. Saint-Paul-Trois-Châteaux – Le Cap d’Agde (217 km) : André Greipel 2013. Givors – Mont Ventoux (242.5 km) : Christopher Froome 2014. Mulhouse – La Planche des Belles Filles (161,5 km) : Vincenzo Nibali 2015. Tarbes – La Pierre Saint-Martin (167 km) : Christopher Froome
Le cyclisme au Mont Ventoux
Ce sera le seizième passage du Tour de France au Mont Ventoux. A noter que le Mont Chauve a toujours été situé en seconde partie du Tour, étant au minimum placé lors de la 11ème étape (1955, 1972) et au maximum lors de l’avant-dernière (2009).
Meilleur temps du Mont Ventoux : Iban Mayo, lors du Dauphiné 2004 : 55 minutes et 51 secondes.
Les 15 ascensions sur le Tour de France :
1. 1951 : Montpellier – Avignon, 224 km. Versant nord depuis Malaucène. Premier au sommet : Lucien Lazaridès. Vainqueur de l’étape : Jean Robic. 2. 1952 : Aix-en-Provence – Avignon, 178 km. Versant sud depuis Bédoin. Premier au sommet et vainqueur de l’étape : Jean Robic. 3. 1955 : Marseille – Avignon, 198 km. Versant sud depuis Bédoin. Premier au sommet et vainqueur de l’étape : Louison Bobet. 4. 1958 : Bédoin – Mont Ventoux, 22 km (CLM). Versant sud depuis Bédoin. Meilleur temps au sommet : Charly Gaul. 5. 1965 : Montpellier – Mont Ventoux, 173 km. Versant sud depuis Bédoin. Vainqueur de l’étape : Raymond Poulidor. 6. 1967 : Marseille – Carpentras, 211.5 km. Versant sud depuis Bédoin. Premier au sommet : Julio Jiménez. Vainqueur de l’étape : Jan Janssen. 7. 1970 : Gap – Mont Ventoux, 207 km. Versant sud depuis Béoin. Vainqueur de l’étape : Eddy Merckx. 8. 1972 : Carnon-Plage – Mont Ventoux, 207 km. Versant nord depuis Malaucène. Vainqueur de l’étape : Bernard Thévenet. 9. 1974 : Savines-le-Lac – Orange, 231 km. Versant est depuis Sault. Premier au sommet : Gonzalo Aja. Vainqueur de l’étape : Joseph Spruyt. 10. 1987 : Carpentras – Mont Ventoux, 36.5 km. Versant sud depuis Bédoin. Meilleur temps au sommet : Jean-François Bernard. 11. 1994 : Montpellier – Carpentras, 231 km. Versant sud depuis Bédoin. Premier au sommet et vainqueur de l’étape : Eros Poli. 12. 2000 : Carpentras – Mont Ventoux, 149 km. Versant sud depuis Bédoin. Premier au sommet : Marco Pantani. 13. 2002 : Lodève – Mont Ventoux, 220 km. Versant sud depuis Bédoin. Premier au sommet : Richard Virenque. 14. 2009 : Montélimar – Mont Ventoux, 167 km. Versant sud de Bédoin. Premier au sommet : Juan Manuel Garate. 15. 2013 : Givors – Mont Ventoux, 242.5 km. Versant sud depuis Bédoin. Vainqueur de l’étape : Christopher Froome.
Les 50 meilleurs temps sur la montée :
1. 2004: 55:51 Iban Mayo 23.10 km/h 2. 2004: 56:26 Tyler Hamilton 22.86 km/h 3. 1999: 56:50 Jonathan Vaughters 22.70 km/h 4. 2004: 56:54 Oscar Sevilla 22.67 km/h 5. 1999: 57:33 Alexander Vinokourov 22.42 km/h 6. 1994: 57:34 Marco Pantani 22.41 km/h 7. 1999: 57:34 Wladimir Belli 22.41 km/h 8. 2004: 57:39 Juan Miguel Mercado 22.38 km/h 9. 1999: 57:42 Joseba Beloki 22.36 km/h
10. 2004: 57:49 Lance Armstrong 22.31 km/h 11. 1999: 57:52 Lance Armstrong 22.29 km/h 12. 2004: 58:14 Inigo Landaluze 22.15 km/h 13. 1999: 58:15 Kevin Livingston 22.15 km/h 14. 1999: 58:31 David Moncoutie 22.05 km/h 15. 2004: 58:35 José Enrique Gutierrez 22.02 km/h 16. 2009: 58:45 Andy Schleck 21.96 km/h 17. 2009: 58:45 Alberto Contador 21.96 km/h 18. 2009: 58:48 Lance Armstrong 21.94 km/h 19. 2009: 58:50 Fränk Schleck 21.93 km/h 20. 1999: 58:51 Unai Osa 21.92 km/h
21. 2009: 58:53 Roman Kreuziger 21.91 km/h 22. 2002: 59:00 Lance Armstrong 21.86 km/h 23. 2013: 59:00 Chris Froome 21.86 km/h 24. 1994: 59:02 Richard Virenque 21.85 km/h 25. 1994: 59:02 Armand De Las Cuevas 21.85 km/h 26. 1994: 59:02 Luc Leblanc 21.85 km/h 27. 1994: 59:02 Miguel Indurain 21.85 km/h 28. 1994: 59:02 Roberto Conti 21.85 km/h 29. 2009: 59:03 Franco Pellizotti 21.85 km/h
30. 2000: 59:05 Marco Pantani 21.83 km/h 31. 2000: 59:05 Lance Armstrong 21.83 km/h 32. 2009: 59:05 Vincenzo Nibali 21.83 km/h 33. 1994: 59:07 Pascal Lino 21.82 km/h 34. 1999: 59:08 Tyler Hamilton 21.82 km/h 35. 1999: 59:08 Roberto Laiseka 21.82 km/h 36. 2009: 59:10 Bradley Wiggins 21.80 km/h 37. 2004: 59:12 Levi Leipheimer 21.79 km/h 38. 2004: 59:24 Michael Rasmussen 21.72 km/h 39. 2004: 59:27 Stéphane Goubert 21.70 km/h
40. 2013: 59:29 Nairo Quintana 21.69 km/h 41. 2000: 59:30 Joseba Beloki 21.68 km/h 42. 2000: 59:34 Jan Ullrich 21.66 km/h 43. 1999: 59:35 Txema Del Olmo 21.65 km/h 44. 1999: 59:43 Kurt van de Wouwer 21.60 km/h 45. 2007: 59:44 Christophe Moreau 21.60 km/h 46. 2009: 59:46 Jurgen Van Den Broeck 21.58 km/h 47. 2004: 59:47 Oscar Pereiro 21.58 km/h 48. 2006: 59:47 Denis Menchov 21.58 km/h 49. 2006: 59:47 Christophe Moreau 21.58 km/h 50. 2009: 59:49 Andreas Klöden 21.57 km/h
Étape 13. Vendredi 15 juillet : Bourg-Saint-Andéol > La Caverne du Pont-d'Arc (CLM individuel, 37.5 km)
L'enjeu est d'importance pour ce premier contre-la-montre du Tour. Suffisamment long pour creuser des écarts significatifs, il n'exclut pas les grimpeurs qui essaieront de défendre leurs positions sur les routes qui surplombent les gorges de l'Ardèche. Les téléspectateurs du monde entier pourront quant à eux admirer un panorama d'exception.
• Les informations :
Ville de départ : lieu de départ de la Classic Sud-Ardèche, la ville ardéchoise de Bourg-Saint-Andéol est inédite sur le Tour de France ! Ville d'arrivée : la Caverne du Pont-d’Arc est elle aussi un site-étape inédit. La Grotte Chauvet qui se trouve en son sein est considérée comme la plus vieille galerie d’art du monde (36 000 ans). Vallon-Pont-d’Arc a par contre déjà reçu la visite de Paris-Nice en 2007, avec une victoire de Jérémy Roy.
Département traversé : Ardèche (07)
Le final :
Ligne d'arrivée tracée sur la D4 à l'extrémité d'une ligne droite finale de 250 mètres à vue à l'issue d'une montée de 3.3 km à 4.9%. Strava
Étape 14. Samedi 16 juillet : Montélimar > Villars-Les-Dombes Parc des Oiseaux (208.5 km)
Les sprinteurs auront sans doute pris le soin de se ménager dans le contre-la-montre de la veille.Entre autres facteurs, cette précaution conditionnera leur pointe de vitesse lors de l'emballage final. D'autant plus que le couloir rhodanien pourrait être remonté avec vent de face ce qui ne devrait laisser que peu de place aux tentatives d'échappées.
• Les informations :
Ville de départ : Montélimar sera à tout jamais dans l’histoire du Tour grâce à la 13ème étape de l’édition 2006 qui arrivait dans la capitale du nougat. Jens Voigt et Oscar Pereiro s’étaient joués la victoire après avoir décroché Sylvain Chavanel, Manuel Quinziato et Andriy Grivko. L’allemand avait franchi la ligne en première position, 29 minutes et 57 secondes avant le peloton. Quant à l’espagnol, il avait profité de cet écart incroyable (le plus grand du XXIème siècle) pour gagner le Tour 2006 suite au déclassement de Floyd Landis. Ville d'arrivée : Villars-les-Dombes n’a encore jamais reçu le Tour de France mais le Dauphiné y est venu deux fois : en 2013 Tony Martin y gagnait un contre-la-montre et en 2015 Nacer Bouhanni y remportait un sprint. Nous aurons de belles images du Parc des Oiseaux, qui accueille 3.000 oiseaux et près de 300.000 spectateurs par an.
Sprint intermédiaire : La Fayette (km 145.5) Côtes : - Côte de Puy-Saint-Martin (km 20.5 ; 4e cat. – 394 m) : 3.6 km à 5.2% - Côte du Four-à-Chaux (km 93.5 ; 4e cat. – 470 m) : 3.9 km à 4.2% - Côte d’Hauterives (km 101.5 ; 4e cat. – 424 m) : 2.1 km à 5.5%
Le final :
Arrivée jugée sur la D1083, à l'extrémité d'une ligne droite de 3.3 kilomètres (250 mètres à vue).
Étape 15. Dimanche 17 juillet : Bourg-en-Bresse > Culoz (160 km)
Les cyclistes de la région se sont fait une spécialité de se lancer à l'assaut du Grand Colombier, ce sommet redoutable et redouté du massif du Jura, par ses quatre faces. Ceux du Tour relèveront un défi similaire en escaladant dans la même journée deux des voies qui mènent au sommet. Il leur restera à négocier une descente délicate avant l'arrivée à Culoz.
• Les informations :
Ville de départ : 3 ville-étape du Tour de France, Bourg-en-Bresse n’a plus reçu la Grande Boucle depuis une victoire au sprint de Tom Boonen en 2007. Auparavant, la préfecture de l’Ain avait vu en 2002 la première victoire de Thor Hushovd. Ville d'arrivée : Culoz n’a jamais reçu le Tour de France.
Département traversé : Ain (01)
Sprint intermédiaire : Hauteville-Lompnes (km 71.5) Cols : - Col du Berthiand (km 23 ; 1ère cat. – 780 m) : 6 km à 8.1% - Col du Sappel (km 52 ; 2e cat. – 794 m) : 8.8 km à 5.6% - Col de Pisseloup (km 63.5 ; 3e cat.) : 4.9 km à 5.8% - Col de la Rochette (km 79 ; 3e cat.) : 5.1 km à 5.4% - Grand Colombier (km 113 ; HC – 1501 m) : 12.8 km à 6.8% - Lacets du Grand Colombier (km 146 ; 1ère cat. – 891 m) : 8.4 km à 7.6%
Le final :
Arrivée jugée avenue Jean Falconnier, à l'extrémité d'une ligne droite finale de 250 mètres à vue (e dernier virage est situé à 8 kilomètres de l'arrivée) et à l'issue d'un tour de circuit de 24 kilomètres.
Les profils :
Le col du Grand Colombier, un oubli sur le point d’être réparé
Si le col du Grand Colombier sera escaladé à deux reprises dans la même étape lors de cette édition, il n’a pas toujours été autant mis en valeur par le Tour de France. En même temps s’il a souvent été au programme du Tour de l’Ain depuis le premier passage de ce dernier en 1989, il n’a eu l’honneur de recevoir la Grande Messe de juillet qu’à une seule reprise, en 2012. Considéré comme l’une des ascensions les plus dures de France, le col jurassien fut également emprunté par le Dauphiné en 2012, l’épreuve de juin remplissait alors son rôle de répétition en vue du Tour.
Si le col du Grand Colombier est situé à 1498 mètres d’altitude, le sommet physique culmine à 1534 mètres. De là-haut il est possible d’apercevoir le lac du Bourget mais également le lac Léman, le lac d’Annecy, le Semnoz, les dents du Midi, le Mont Blanc ou encore la ville de Lyon. Mais ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres… Les images des hélicoptères et même des motos seront magnifiques le 17 juillet prochain.
Étape 16. Lundi 18 juillet : Moirans-en-Montagne > Berne (206 km)
Avant la séquence alpine, les grimpeurs observeront un relatif répit sur la route de Berne, qui sillonne entre les nombreuses vallées du Jura. Les purs sprinteurs ne devront pourtant pas se faire trop d'illusions : la bosse qu'ils auront à passer dans le final urbain pourrait éjecter les plus gros bébés de la lutte pour la gagne !
• Les informations :
Ville de départ : la commune jurassienne de Moirans-en-Montagne est une ville-étape inédite. Ville d'arrivée : la cité helvétique de Berne n’a jamais reçu le Tour de France contrairement à ses voisines Bâle, Genève ou Zurich. Ce serait donc une grande première pour la ville d’origine Fabian Cancellara mais qui est surtout connue pour être totalement inscrite au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO grâce à son patrimoine médiéval parfaitement conservé.
Sprint intermédiaire : Ins/Anet (km 167.5) Côte : - Côte de Mühleberg (km 183.5 ; 4e cat. – 552 m) : 1.2 km à 4.8%
Le final :
Arrivée jugée sur la Papiermühlestrasse, à l'extrémité d'une ligne droite de 1.1 kilomètre.
REPOS
La Suisse, premier amour étranger du Tour de France
Depuis son passage dès 1907 le Tour est allé en Suisse à 34 reprises ! La première arrivée d'étape du Tour dans la Confédération helvétique remonte quant à elle à 1913 et une arrivée à Genève (étape remportée par le belge Marcel Buysse). Après cette première le Tour retourna à 9 autres reprises dans la cité de Calvin. Par la suite le Tour a découvert les villes de Lausanne (à partir de 1948 pour un total de 5 fois), Zurich (1955), Bâle (1971 et 1982), Möhlin (1982), Crans-Montana (1984), Fribourg (1997), Neuchâtel (1998), Verbier (2009) et Porrentruy (2012) pour un total de 23 arrivées d'étapes. Un Grand Départ fut également donné depuis Bâle en 1982 avec un prologue remporté par Bernard Hinault.
Pourtant rien ne prédestinait le Tour à une si belle et intense histoire avec la Suisse. En effet la première arrivée d'étape, en 1913 donc, avait pour le moins interloqué les suisses comme l'écrivit Desmarets dans L'Auto le 20 juillet : "L'arrivée du Tour de France a quelque peu éberlué toutes les autorités genevoises. Envahir une route nationale, la confisquer à son profil plusieurs heures durant, s'emparer du plus beau café de la ville pour y établir le contrôle, attirer sur ce point des milliers de personnes qui gènent la circulation et poussent des vivats chaque fois qu'un coureur arrive cela a surpris."
Trente-huit années après cette première étape la halte genevoise était alors devenue un rituel quand Hugo Koblet devint le second suisse de l'histoire à remporter le Tour après Ferdi Kübler un an auparavant, en 1950. L'édition 1951 gagnée par Koblet passait d'ailleurs par Genève au terme d'un contre-la-montre de 97 km depuis Aix-les-Bains. Déjà solide leader avant la 22e des 24 étapes, le "pédaleur de charme" humilia tous ses concurrents en repoussant Coppi à 7'28'', Bartali à 8'11'' et le français Géminiani à plus de 13 minutes. Le français finira second du classement général à près de 22 minutes de Koblet qui s'adjugeait là son seul et unique Tour de France.
Mais le château d'eau de l'Europe a également souri aux coureurs français. Outre la victoire inaugurale de Bernard Hinault en 1982 on peut également citer la victoire de Laurent Fignon à Crans-Montana en 1984 et plus récemment celle de Thibaut Pinot à Porrentruy en 2012, sa première en tant que coureur professionnel. Mais un autre coureur de la Française des Jeux s'était imposé 15 ans plus tôt en Suisse pour ce qui constitua la première victoire de la formation au Trèfle sur le Tour de France. Ce coureur, qui gagna en ce 22 juillet 1997 sa seule victoire sur le Tour de France n'est autre que Christophe Mengin dont on retient surtout la chute dans Nancy lors du Tour 2005. Mais à Fribourg le français ne trébucha pas au moment d'aligner au sprint un groupe d'une vingtaine de costaud comme en témoigne les coureurs qui composèrent le top 10 : Frank Vandenbroucke, Richard Virenque, Gianluca Pierobon, Laurent Dufaux, Francesco Casagrande, Abraham Olano, Udo Bölts, Marco Pantani et Orlando Rodrigues : rien que ça ! Quant au vainqueur de cette édition, Jan Ullrich, il ne prenait "que" la onzième place de cette étape.
Les vainqueurs d'étapes en Suisse :
1913 : Marcel Buysse (BEL) à Genève 1914 :Gustave Garrigou à Genève 1919 :Honoré Barthélemy à Genève
1921 :Félix Goethals à Genève 1922 : Émile Masson (BEL) à Genève 1923 :Henri Pélissier à Genève
1935 :Maurice Archambaud à Genève 1937 : Léo Amberg (SUI) à Genève
1948 : Gino Bartali (ITA) à Lausanne 1949 : Vincenzo Rossello (ITA) à Lausanne
1951 : Hugo Koblet (SUI) à Genève 1952 : Walter Diggelmann (SUI) à Lausanne 1955 :André Darrigade à Zurich
1971 : Éric Leman (BEL) à Bâle 1978 : Gerrie Knetemann (HOL) à Lausanne
1982 :Bernard Hinault à Bâle 1982 : Ludo Peters (BEL) à Möhlin 1984 :Laurent Fignon à Crans-Montana
1990 : Massimo Ghirotto (ITA) à Genève 1997 :Christophe Mengin à Fribourg 1998 : Tom Steels (BEL) à Neuchâtel
2000 : Erik Dekker (HOL) à Lausanne 2009 : Alberto Contador (ESP) à Verbier
2012 :Thibaut Pinot à Porrentruy
Étape 17. Mercredi 20 juillet : Berne > Finhaut-Emosson (184.5 km)
Du nord vers le sud, ce sera une journée découverte et 100 % helvétique avec, pour apothéose, une arrivée exceptionnelle jugée sur le barrage d'Emosson. Il y aura notamment des opportunités à saisir sur l'enchaînement des 13 kilomètres qui mènent au col de la Forclaz et des 10 kilomètres qu'il restera encore à gravir pour se hisser jusqu'au barrage d'Emosson.
• Les informations :
Ville de départ : après la seconde journée de repos en Suisse, les coureurs repartiront depuis Berne, que l’on voit souvent en conclusion du Tour de Suisse. Ville d'arrivée : si le Tour de France ne s’est jamais aventuré à Finhaut, d’autres courses sont déjà allées jusqu’au plateau d’Emosson et son énorme barrage construit entre 1967 et 1972. L’étape du Critérium International qui y arrivait en 2014 (victoire de Lieuwe Westra) a servi de grande répétition pour le Tour et les images devraient être splendides avec notamment les bus alignés les uns après les autres tout le long du barrage.
Cantons traversés : Berne, Vaud, Valais (Suisse)
Sprint intermédiaire : Cols et côte : - Côte de Saanenmöser (km 72.5 ; 3e cat. – 1278 m) : 6.6 km à 4.8% - Col des Mosses (km 105 ; 3e cat. – 1445 m) : 6.4 km à 4.4% - Col de la Forclaz (km 166.5 ; 1ère cat. – 1527 m) : 13 km à 7.9% - Finhaut-Emosson (km 184.5 ; HC – 1960 m) : 10.4 km à 8.4%
Les profils :
Étape 18. Jeudi 21 juillet : Sallanches > Megève (CLM individuel, 17 km)
Le format n'est pas fréquent sur le Tour mais il s'insère idéalement dans cette séquence alpestre orchestrée sur quatre jours. Avant de rallier Megève, les meilleurs grimpeurs parmi les rouleurs ou les meilleurs rouleurs parmi les grimpeurs trouveront de quoi s'exprimer dans la redoutable côte de Domancy puis dans celle des Chozeaux.
• Les informations :
Ville de départ : Sallanches accueillera son troisième départ d’étape après 1968 (vers Besançon, victoire de Joseph Huysmans) et 2003 (en direction de l’Alpe d’Huez, victoire d’Iban Mayo). Située au pied de la chaîne des Aravis la ville a surtout été le théâtre des Championnats du Monde sur route en 1980, remportés par Bernard Hinault. En 2010 on retrouvait la commune sur le parcours du Critérium du Dauphiné, positionnée en tant que dernière étape (victoire d’Edvald Boasson Hagen). Ville d'arrivée : si la ville de Megève est surtout connu pour sa station de ski, développée grâce à la famille Rotschild à partir des années 1910 pour concurrence la station suisse de Saint-Moritz, elle n’a jusque-là jamais reçu la visite du Tour de France ! Le Critérium du Dauphiné y avait pour sa part tracé un prologue de 5.7 kilomètres en 1996, remporté par Chris Boardman.
Département traversé : Haute-Savoie (74)
Côtes : - Côte de Domancy (km 7 – 810 m) : 2.5 km à 9.4% - Côte des Chozeaux (km 14.5 – 1219 m) : 3.1 km à 5.4% Soit un total de 10.5 km à 6.2%
Le final :
Ligne d'arrivée tracée route du Palais des Sports, à l'extrémité d'une ligne droite finale de 100 mètres.
Sallanches, théâtre des championnats du monde 1980
Pour en savoir plus :un article sur les championnats du monde 1980 écrit par notre ami Panzer.
Étape 19. Vendredi 22 juillet : Albertville > Saint-Gervais Mont Blanc (146 km)
Un décor sublime : le mont Blanc sera omniprésent tout au long de la journée.Ce sera également l'occasion de découvrir l'existence de deux cols de la Forclaz, ce qui fera un total de trois avec la Forclaz suisse. Puis suivra l'ascension inédite du mont Bisanne qui pèsera assurément dans les jambes avant la montée finale vers Le Bettex par les rampes sévères de la côte des Amerands.
• Les informations :
Ville de départ : surnommée le « Carrefour des Quatre Vallées » (la Tarentaise, le Beaufortain, le Val d’Arly et la Combe de Savoie), Albertville a déjà été 2 fois ville-étape du Tour de France. En 1996, Jan Ullrich s’y imposait et le lendemain l’étape en direction d’Aix-les-Bains avait été neutralisée. En 2012, l’étap Albertville-La Toussuire était revenue en 1992. La ville savoyarde est surtout connue pour avoir organisé les Jeux Olympiques d’Hiver en 1992. Ville d'arrivée : la station de montagne de Saint-Gervais a déjà été le théâtre de deux arrivées du Tour de France : en 1990 le regretté Thierry Claveyrolat levait les bras au Bettex (1400 mètres d’altitude) et en 1992 le suisse Rolf Jaermann gagnait en contrebas, route des Contamines (970 mètres d’altitude). Cette année, les coureurs iront à nouveau jusqu’au Bettex, comme sur le Dauphiné 2015 (victoire de Christopher Froome).
Sprint intermédiaire : Doussard (km 25.5) Cols : - Collet de Tamié (km 8.5 ; non répertorié – 960 m) : 8.1 km à 7% - Col de la Forclaz de Montmin (km 42.5 ; 1ère cat. – 1157 m) : 9.8 km à 6.9% - Col de la Forclaz de Queige (km 73.5 ; 2e cat. – 870 m) : 5.6 km à 7.8% - Montée de Bisanne (km 96.5 ; HC – 1723 m) : 12.4 km à 8.2% dont les 6.4 derniers km à 9.2% - Le Bettex (km 146 ; 1ère cat. – 1372 mm) : 9.8 km à 8% dont les 2.5 premiers km à 12%
Le final :
Arrivée jugée sur la D343, à l'extrémité d'une ligne droite finale de 60 mètres.
Les profils :
Étape 20. Samedi 23 juillet : Megève > Morzine (146.5 km)
La grande finale des grimpeurs, peut-être celle du Maillot Jaune, se jouera à nouveau dans les Alpes sur une étape ramassée pour laquelle il faudra avoir gardé de l'énergie… et du sang-froid. Car, après les ascensions jusqu'au col de la Ramaz puis à Joux Plane, c'est dans une descente longue de 12 km que pourrait se jouer le Tour. Une première !
• Les informations :
Ville de départ : retour dans la station de ski savoyarde qui, pour sa première participation au Tour, sera mise à l’honneur sur deux jours. A noter le surnom de Megève : « le 21ème arrondissement de Paris » ! Ville d'arrivée : depuis 1975 le Tour de France a été à Morzine à 19 reprises cependant la ville de Haute-Savoie n’avait plus été sur la carte d’un Tour depuis le show réalisé par Floyd Landis lors de la 17ème étape de l’édition 2006. La victoire était, après coup, revenue à Carlos Sastre. Morzine sacre d’ailleurs toujours un grand grimpeur, les six derniers vainqueurs étant Fabio Parra (1988), Thierry Claveyrolat (1991), Marco Pantani (1997), Richard Virenque (2000 et 2003) et donc Carlos Sastre. En 2012, sur le Dauphiné, Nairo Quintana y avait aussi gagné une étape.
Sprint intermédiaire : Le Grand Bornand (km 33.5) Cols : - Col des Aravis (km 21 ; 2ème cat. – 1487 m) : 6.7 km à 7% - Col de la Colombière (km 45.5 ; 1ère cat. – 1618 m) : 11.7 km à 5.8% - Col de la Ramaz (km 93.5 ; 1ère cat. – 1619 m) : 13.9 km à 7.1% - Col de Joux-Plane (km 134.5 ; HC – 1691 m) : 11.6 km à 8.5%
Le final :
Arrivée jugée place de l'Office du Tourisme, à l'extrémité d'une ligne droite finale de 50 mètres à vue.
Les profils :
Joux-Plane, le juge de paix du Tour de France 2016
Grimpé pour la première fois en 1978 le col de Joux-Plane pourrait passer pour un col alpin modeste avec ses 1691 mètres d'altitude cependant sa pente, supérieure à 8%, ainsi que son placement, toujours en fin d'étape, en font une ascension extrêmement difficile. Visité 11 fois par le Tour de France, Joux-Plane fut toujours le dernier col avant l'arrivée, à chaque fois située à Morzine.
Le schéma de la fin d'une étape empruntant Joux-Plane est donc simple : l'ascension débute à Samoëns, elle se durcit à Mathonex après trois kilomètres d'effort puis se cabre encore davantage à partir de Mévoutier. Une fois le sommet franchi les coureurs entament en descente les faibles pentes du col de Ranfolly durant trois kilomètres avant de plonger vers Morzine dans des pentes plus importantes où l'on peut alors assister à des sacrés numéros de descendeurs.
Cette ascension constituera donc le juge de paix de l'édition 2016, dix ans après sa dernière apparition en 2006, quand Floyd Landis volait sur les pentes des cols des Saisies, des Aravis, de la Colombière et donc de Joux-Plane. L'américain, par la suite déclassé, avait gagné l'étape avec 6 minutes et 6 secondes d'avance sur le second Carlos Sastre, déclaré vainqueur par la suite.
Du château de Chantilly à l'Arc de Triomphe, quel éclat pour ce dernier acte ! Le départ de la dernière étape n'a pas été donné au nord de Paris depuis 1984. C'était à Pantin. Cette particularité invitera le peloton à découvrir de nouveaux quartiers de la capitale. Pour autant, cela pourrait-il contrarier les plans des sprinteurs sur les Champs-Élysées ? Les risques sont faibles…
• Les informations :
Ville de départ : Chantilly n’avait encore jamais été au programme des coureurs du Tour de France ! La ville de l’Oise est surtout connue pour son château, construit au XIXe siècle pour Henri d’Orléans, fils du roi Louis-Philippe Ier. Chantilly a malgré tout déjà eu une relation avec le cyclisme puisque la ville a accueille le départ de Paris-Roubaix entre 1966 et 1976. Ville d'arrivée : si jusqu’en 1950 Paris a toujours été la ville du Grand Départ du Tour de France, hormis en 1926 (départ d’Evian-les-Bains), la Ville Lumière a surtout toujours été le lieu d’arrivée de la Grande Boucle. Jusqu’en 1967 l’arrivée finale était jugée au Parc des Princes, puis sur le vélodrome de la Cipale (Vincennes) entre 1968 et 1974. Les Champs-Elysées ont été au programme pour la première fois en 1975 et ce sera donc la 42ème arrivée sur la plus belle avenue du monde en 2016.
Sprint intermédiaire : Hauts des Champs-Élysées (km 73.5) Côte : - Côte de l’Ermitage (km 32.5 ; 4ème cat. – 130 m) : 0.9 km à 7%
Le final :
Arrivée jugée avenue des Champs-Élysées.
La plus belle arrivée du monde
Le Tour de France s'est toujours conclu à Paris depuis 1903, ce qui confère à la capitale le statut de seule ville française ayant vu le Tour chaque année (hors périodes de guerres). De 1903 à 1967 l'arrivée de l'épreuve était toujours située au Parc des Princes, stade construit en 1897 et qui disposait d'une piste cycliste de 666 mètres. La rénovation du Parc obligea l'organisation a trouvé un nouveau point de chute et le vieillot vélodrome de la Cipale fut dans un premier l'heureux élu. Inauguré en 1894, l'enceinte du bois de Vincennes avait accueilli les Jeux Olympiques 1900 et 1924 mais aucune autre manifestation d'importance depuis. Peu reluisante, elle ne recevra que 7 arrivées du Tour avant de laisser sa place à partir de 1975 à la plus belle avenue du monde : les Champs-Élysées.
Le Parc des Princes, dépourvu de piste depuis 1972, ne verra donc plus jamais les coureurs du Tour de France. Cependant est-ce si grave quand on sait qui a conclu la merveilleuse histoire entre la Grande Boucle et le stade mythique ? Si la première arrivée d'étape dans l'enceinte du XVIe arrondissement eut lieu le 18 juillet 1903 avec la victoire de Maurice Garin (également vainqueur du Tour cette année-là) au terme d'une étape Nantes - Paris, le dernier homme à s'être imposé au Parc restera Raymond Poulidor, le 23 juillet 1967, après avoir parcouru 46.6 kilomètres contre-la-montre depuis Versailles. Peu avant lui, Jacques Anquetil (1964), Felice Gimondi (1965) et Rudi Altig (1966), rien que ça, avaient également triomphé à Paris au terme d'une épreuve chronométrique.
L'idée d'installer l'arrivée du Tour sur les Champs-Élysées est l'oeuvre du journaliste Yves Mourousi. Il parvient d'abord à convaincre Félix Lévitan, coorganisateur de l'épreuve avec Jacques Goddet, puis parvient à convaincre le Président de la République Valéry Giscard d'Estaing. En effet, Paris n'ayant pas encore de maire l'accord doit venir du sommet de l'État. Giscard d'Estaing acceptera et viendra à pieds depuis le palais de l'Élysée afin de remettre le Maillot Jaune de l'édition 1975 à Bernard Thévenet. Le Tour sur les Champs est une réussite au-delà de toutes les ésperances, réunissant plus d'un million de personnes. Hasard ou non, Yves Mourousi deviendra, en cette année 1975, le présentateur du journal de 13 heures de TF1.
Depuis la victoire de Walter Godefroot en 1975 les Champs se sont révélés être le paradis des sprinteurs, la victoire ne leur ayant échappé qu'à 5 reprises en 41 ans. Le premier homme à s'être joué du peloton fut le français Alain Meslet en 1977 pour ce qui fut sa seule victoire sur le Tour. Le mayennais fut par la suite imité par deux autres français, Bernard Hinault (1977) et Eddy Seigneur (1994) ainsi que par Alexandre Vinokourov (2005). Un quatrième français s'imposa sur les Champs : Jean-Patrick Nazon en 2003. Cependant quatorze ans plus tôt c'est sur cette même avenue que Laurent Fignon vit ses rêves de victoire finale s'envoler au terme du fameux contre-la-montre Versailles - Paris de 24.5 kilomètres remporté par Greg LeMond, l'américain en profitant pour remporter dans le même temps le second de ces trois Tours de France. Depuis lors aucun contre-la-montre ne clôtura la Grande Boucle et il est fort à parier que cela n'arrivera plus jamais.
Les vainqueurs sur les Champs :
(En italique les vainqueurs au terme d'une échappée)
AG2R La Mondiale : 5 victoires. Astana : 22 victoires, 7 en World Tour. BMC Racing Team : 18 victoires, 6 en World Tour. Bora-Argon 18 : 5 victoires. Cannondale : 5 victoires. Cofidis : 10 victoires, 4 en World Tour. Dimension Data : 14 victoires, 3 en World Tour. Direct Énergie : 22 victoires. Etixx - Quick-Step : 30 victoires, 9 en World Tour. FDJ : 14 victoires, 4 en World Tour. Fortunéo Vital Concept : 8 victoires. IAM Cycling : 9 victoires, 2 en World Tour. Katusha : 16 victoires, 3 en World Tour. Lampre-Merida : 9 victoires, 3 en World Tour. LottoNL-Jumbo : 11 victoires, 1 en World Tour. Lotto-Soudal : 12 victoires, 6 en World Tour. Movistar : 26 victoires, 8 en World Tour. Orica-GreenEDGE : 14 victoires, 5 en World Tour. Team Giant-Alpecin : 3 victoires, 2 en World Tour. Team Sky : 22 victoires, 9 en World Tour. Tinkoff : 16 victoires, 7 en World Tour. Trek-Segafredo : 12 victoires, 2 en World Tour.
Les favoris
★★★★★ Christopher Froome, Nairo Quintana ★★★★ Alberto Contador ★★★ Fabio Aru, Thibaut Pinot ★★ Romain Bardet, Bauke Mollema, Tejay Van Garderen ★ Warren Barguil, Mathias Frank, Wilco Kelderman, Louis Meintjes, Vincenzo Nibali, Jarlinson Pantano, Richie Porte, Joaquim Rodriguez, Pierre Rolland, Andrew Talansky, Alejandro Valverde
★★★★★ Christopher Froome (31 ans) : le tenant du titre n'a pas été impérial depuis le début de saison mais reste LE grand favori.
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 6 | Nombre de victoires sur les Grands Tours : 2 (Tour de France 2013 et 2015) | Nombre de participations au Tour de France : 5 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 23 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 5 (2012, 2013, 2015) | Maillot à pois en 2015
Nairo Quintana (26 ans) : l'autre grand favori. Deuxième en 2013 et 2015 il est temps pour lui de grimper sur la plus haute marche.
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 4 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 1 (Tour d'Italie 2014) | Nombre de participations au Tour de France : 2 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 11 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 1 (2013) | Maillot à pois en 2013 | Maillot blanc en 2013 et 2015
★★★★ Alberto Contador (33 ans) : "El Pistolero" n'a plus son niveau de 2007 ou 2009 mais est encore capable de coups d'éclats...
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 9 | Nombre de victoires sur les Grands Tours : 7 (2 Tour de France [2007, 2009], 3 Vuelta [2008, 2012, 2014], 2 Giro [2008, 2015]) | Nombre de participations au Tour de France : 6 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 25 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 4 (2007, 2009, 2012) | Maillot blanc en 2007
★★★ Fabio Aru (25 ans) : vainqueur de la Vuelta 2015, le sarde n'a pas réalisé un bon début de saison. Mais il est capable de tout...
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 3 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 1 (Vuelta 2015) | Nombre de participation au Tour de France : 0
Thibaut Pinot (26 ans) : le français est de plus en plus régulier et performant en WT. Pourquoi pas un nouveau podium ?
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 3 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participations au Tour de France : 4 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 12 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 2 (2012, 2015) | Maillot blanc en 2014
★★ Romain Bardet (25 ans) : l'auvergnat a connu une première partie de saison en retrait mais il est toujours performant sur le Tour.
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 2 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participations au Tour de France : 3 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 11 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 1 (2015) | Super-combatif en 2012
Bauke Mollema (29 ans) : toujours présent dans le top 10 depuis 2013, le néerlandais adopte souvent la tactique du suiveur...
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 4 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participations au Tour de France : 5 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 15 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Tejay Van Garderen (27 ans) : il brille sur le Tour un an sur deux. En 2015 il a abandonné donc il fera un top 5 cette année.
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 2 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participations au Tour de France : 5 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 19 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0 | Maillot blanc en 2012
★ Warren Barguil (24 ans) la Wawamania sera de nouveau présente sur les routes françaises en 2016. Objectif top 10 !
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 1 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participation au Tour de France : 1 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 2 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Mathias Frank (29 ans) : le suisse va vouloir briller et rééditer son top 10 de l'an passé afin de trouver un contrat.
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 1 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participations au Tour de France : 3 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 2 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Wilco Kelderman (25 ans) : encore un néerlandais ! Kelderman réalise un bon début de saison, il pourrait entrer dans les 10.
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 1 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participation au Tour de France : 1 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 2 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Louis Meintjes : 10e de la Vuelta 2015, il a enfin briller avec la Lampre sur le Dauphiné (9e) ! La « surprise » du top 10 ?
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 1 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participation au Tour de France : 1 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 1 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Vincenzo Nibali (31 ans) : tout juste vainqueur du Giro, le lauréat du Tour 2014 viendra pour aider Aru. Seulement pour cela ?
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 11 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 4 (Vuelta 2010, Giro 2013, Tour 2014, Giro 2016) | Nombre de participations au Tour de France : 5 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 25 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 5 (2014, 2015)
Jarlinson Pantano (27 ans) : le colombien avait fini 19e en 2015. Étincelant sur le dernier Tour de Suisse, il pourrait nous surprendre…
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 0 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participation au Tour de France : 1 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 2 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Richie Porte (31 ans) : 2e du TDU, 3e de Paris-Nice, 4e en Catalogne, il n’a jamais réussi à être régulier sur un GT hors Giro 2010.
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 1 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participations au Tour de France : 5 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 13 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Joaquim Rodriguez (37 ans) : Purito comme à accuser le poids des années mais sera encore capable de raid en montagne.
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 11 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participations au Tour de France : 4 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 11 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 3 (2010, 2015)
Pierre Rolland (29 ans) : le natif de Gien réalise un début de saison moyen mais pourrait quand même aller chercher son top 10.
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 4 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participations au Tour de France : 7 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 13 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 2 (2011, 2012) | Maillot blanc en 2011
Andrew Talansky (27 ans) : l'autre coureur de la Cannondale n'a jamais vu le Tour lui sourire mais espère encore...
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 2 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participations au Tour de France : 3 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 7 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Alejandro Valverde (36 ans) : le vétéran espagnol viendra surtout pour aider Quintana mais pourrait accrocher une placette.
• Nombre de Top 10 sur les Grands Tours : 14 | Nombre de victoire sur les Grands Tours : 1 (Vuelta 2009) | Nombre de participations au Tour de France : 8 | Nombre de top 10 sur des étapes du Tour : 33 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 3 (2005, 2008, 2012)
Les sprinteurs
★★★★★ André Greipel, Marcel Kittel ★★★★ Mark Cavendish, Alexander Kristoff ★★★ Nacer Bouhanni, Bryan Coquard, Peter Sagan ★★ Edvald Boasson Hagen, John Degenkolb, Dylan Groenewegen, Michael Matthews ★ Sam Bennett, Niccolo Bonifazio, Davide Cimolai, Sondre Holst Enger, Ramunas Navardauskas, Edward Theuns, Greg Van Avermaet
★★★★★ André Greipel (33 ans) : dominateur sur le Giro (3 étapes), il se retira afin de briller sur le Tour. Sera-t-il le premier maillot jaune ?
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 21 (10 sur le Tour, 6 sur le Giro et 5 sur la Vuelta)| Nombre de participations au Tour de France : 5 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 21 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 10 (2011, 2012, 2013, 2014, 2015)
Marcel Kittel (28 ans) : après une saison blanche, il est revenu à un très bon niveau. Quadruple vainqueur en 2013 et 2014.
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 13 (8 sur le Tour, 4 sur le Giro et 1 sur la Vuelta) | Nombre de participations au Tour de France : 3 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 9 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 8 (2013, 2014)
★★★★ Mark Cavendish (31 ans) : le Cav' domine moins les sprints que par le passé mais sait toujours gagner (4 victoires en 2016) !
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 46 (26 sur le Tour, 17 sur le Giro, 3 sur la Vuelta) | Nombre de participations au Tour de France : 9 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 39 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 26 (2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2015) | Maillot vert en 2011
Alexander Kristoff (28 ans) : transparent durant une grande partie du Tour 2015 (0 bouquet), il a une revanche à prendre.
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 2 (2 sur le Tour) | Nombre de participations au Tour de France : 3 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 13 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 2 (2014)
★★★ Nacer Bouhanni (25 ans) : le millionnaire de Nancy n'a jamais brillé sur le Tour (9 étapes finies en 2 éditions), mais il en a le niveau !
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 5 (3 sur le Giro, 2 sur la Vuelta) | Nombre de participations au Tour de France : 3 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 0 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Bryan Coquard (24 ans) : malgré un train encore en rodage, le Coq pourrait briller sur certaines arrivées difficiles (Cherbourg ?).
• Nombre de victoire d'étape sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participations au Tour de France : 2 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 5 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Peter Sagan (26 ans) : tout comme Coquard, il pourra plutôt tirer son épingle du jeu sur des étapes accidentées. Objectif maillot vert.
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 8 (4 sur le Tour, 4 sur la Vuelta) | Nombre de participations au Tour de France : 4 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 39 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 4 (2012, 2013) | Quadruple maillot vert (2012, 2013, 2014 et 2015)
★★ Edvald Boasson Hagen (29 ans) : double vainqueur d'étapes en 2011, il est revenu à un niveau plus conforme à son potentiel.
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 4 (2 sur le Tour et 2 sur le Giro) | Nombre de participations au Tour de France : 5 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 21 | Nombre de victoires d'étapes sur le Tour : 2 (2011)
John Degenkolb (27 ans) : après une première partie de saison où il s'est soigné, l'allemand revient petit à petit à un bon niveau.
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 11 (10 sur la Vuelta et 1 sur le Giro) | Nombre de participations au Tour de France : 3 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 8 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Dylan Groenewegen (23 ans) : le jeune néerlandais a remporté trois sprints depuis le début de saison. Un bel outsider.
• Nombre de victoire d'étape sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participation au Tour de France : 0 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 0 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Michael Matthews (25 ans) : on se rappelle tous de son "Tour du combattant" l'an passé. Cette année l'australien voudra gagner !
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 7 (4 sur le Giro et 3 sur la Vuelta) | Nombre de participation au Tour de France : 1 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 0 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Greg Van Avermaet (31 ans) : l'éternel second a appris à la mettre au fond. Il visera les étapes mal-plates et/ou vallonnées.
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 3 (2 sur le Tour et 1 sur la Vuelta) | Nombre de participations au Tour de France : 3 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 7 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 2 (2015)
★ Sam Bennett (25 ans) : vainqueur de l'étape pour sprinteurs sur le dernier CI, l'irlandais aura du mal à rééditer cette performance.
• Nombre de victoire d'étape sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participation au Tour de France : 1 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 0 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Niccolo Bonifazio (22 ans) : le jeune italien est encore un peu tendre mais a réalisé quelques top 10 sur des sprints cette année.
• Nombre de victoire d'étape sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participation au Tour de France : 0 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 0 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Davide Cimolai (26 ans) : le Lampre est rentré 4 fois dans le top 10 lors du dernier Tour : en retrait mais présent.
• Nombre de victoire d'étape sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participation au Tour de France : 3 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 1 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Sondre Holst Enger (22 ans) : le norvégien participera à son premier Grand Tour. Il est peut-être encore un peu tendre.
• Nombre de victoire d'étape sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participation au Tour de France : 0 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 0 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Ramunas Navardauskas (32 ans) : un des meilleurs puncheurs du peloton (3e à Richmond). Également 3e à Paris en 2014.
• Nombre de victoires d'étapes sur les Grands Tours : 2 (1 sur le Tour et 1 sur le Giro) | Nombre de participations au Tour de France : 4 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 4 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 1 (2014)
Edward Theuns (25 ans) : le second de l'Europe Tour en 2015, le belge est un sprinteur correct et pourrait accrocher des placettes.
• Nombre de victoire d'étape sur les Grands Tours : 0 | Nombre de participation au Tour de France : 0 | Nombre de Top 5 sur des étapes du Tour : 0 | Nombre de victoire d'étape sur le Tour : 0
Les jeunes
★★★★ Warren Barguil, Wilco Kelderman ★★★ Louis Meintjes ★★ Lawsonn Craddock, Eduardo Sepulveda, Adam Yates ★ Julian Alaphilippe, Natnael Berhane, Emanuel Buchmann, Patrick Konrad, Jan Polanc
L'abécédaire
Julian Alaphilippe : vainqueur du Tour de Californie, l’auvergnat aurait pu être cité parmi les sprinteurs. Il visera les victoires d’étapes ! Michael Albasini : 7 participations et toujours aucune victoire d’étape sur le Tour de France pour le puncheur suisse de 35 ans. Winner Anacona : équipier modèle et utile en montagne, il avait notamment servi de relais à Quintana dans l'Alpe d'Huez l'an passé. Yukiya Arashiro : absent en 2015, le japonais participera à son 6e Tour de France. Il avait fini 5e à Brignoles en 2009. Shane Archbold : pour son premier Tour le néo-zélandais de 27 ans aura une tâche bien précise : lancer les sprints pour Sam Bennett.
Jan Bakelants : vainqueur à Ajaccio en 2013, il est l'un des hommes-forts d'AG2R depuis son arrivée. Il voudra décrocher une étape. Jan Barta : on a beaucoup vu le tchèque dans les échappées en 2014 et 2015. Il avait d’ailleurs fini 25e du dernier Tour. Cesare Benedetti : comme Barta, l’italien est un éternel baroudeur. À 28 ans, il n’a jamais gagné de victoire individuelle. Daniele Bennati : si l'italien a remporté des étapes sur le Giro et la Vuelta, il n'a jamais réussi à en faire de même sur la Grande Boucle. George Bennett : 7e en Californie et 14e du Dauphiné, le néo-zélandais sera un coéquipier utile en montagne Gesink et Kelderman. William Bonnet : plus sérieuse victime de l'énorme chute lors de la 3e étape de l'an passé, le picard est revenu à un excellent niveau. Matteo Bono : l’italien de 32 ans participera à son 5e Tour. Équipier éternel, il n’a jamais été mieux que 21e d’une étape en 2011. Brent Bookwalter : avant tout rouleur, l’américain grimpe « correctement » sur les courses de son continent. À confirmer en Europe ! Borut Bozic : honnête sprinteur, l'expérimenté slovène a rejoint la Cofidis après 4 années chez Astana afin d’intégrer le train de Bouhanni. Vegard Breen : le norvégien, passé par la Lotto-Soudal durant 2 ans, participera à son premier Tour. Objectif : prendre les échappées. Emanuel Buchmann : le champion d'Allemagne 2015 avait fini 3e à Cauterets pour son premier Tour. La bonne un an après ? Marcus Burghard : vainqueur d’étape à Saint-Étienne en 2008, l’ancien coureur de la T-Mobile participera à son 8e Tour de France.
Fabian Cancellara : le suisse participera à son dernier Tour de France. Son palmarès comptabilise 8 étapes et 29 jours en jaune. Damiano Caruso : 9e de la Vuelta 2014 et 8e du Giro 2015, l’italien de 28 ans sera un solide équipier pour Porte et Van Garderen. Jonathan Castroviejo : le rouleur espagnol (4e des Championnats du Monde CLM) a fini 24e du Tour 2015 : un solide équipier polyvalent! Dario Cataldo : à 31 ans il participera à son premier Tour pour aider Aru. Il a déjà 14 Grands Tours au compteur (13e du Giro 2011). Sylvain Chavanel : Mimosa a déjà gagné 3 étapes et 2 trophées du super-combatif... Un nouvel exploit pour son (probable) dernier Tour ? Mikaël Chérel : le lieutenant de Romain Bardet tentera de l'accompagner le plus loin possible en montagne, comme en 2015 (18e). Stef Clement : avant tout rouleur, le néerlandais a fini 15e du dernier Dauphiné : à 33 ans il tient peut-être la forme de sa vie ! Jérôme Coppel : il a réalisé 12 top 10 sur ses 13 chronos individuels disputés depuis 2015. Pourquoi pas gagner le 15 juillet ? Rui Costa : vainqueur de 3 étapes (2011 et 2 en 2013), le portugais n'a plus brillé sur le Tour depuis 2 ans. Il visera la passe de quatre. Lawson Craddock : 16e de PN, 9e du Pays-Basque, 5e en Californie … L’américain de 24 ans sera un soutien de poids pour Rolland. Stephen Cummings : vainqueur à Mende l'an passé, il a refait le coup sur Tirreno, au Pays-Basque et au Dauphiné... Un épouvantail. Roy Curvers : depuis 2012 il a toujours participé au Tour. Il fait parti de la garde rapprochée de John Degenkolb pour les sprints.
Bart De Clercq : 14e de la Vuelta 2015, le belge est un bon grimpeur. On devrait le voir dans des échappées en montagne. Thomas De Gendt : 3 participations au Tour et à chaque fois à l'avant : le belge est l'un des coureurs les plus offensifs du peloton. Koen de Kort : le natif de Gouda (33 ans) fait parti du train de John Degenkolb et travaillera avant Roy Curvers et Ramon Sinkeldam. Anthony Delaplace : le benjamin du Tour 2011 n'est encore jamais rentré dans les 10 premiers d'une étape... La bonne année ? Rohan Dennis : il a battu l’an passé à Utrecht le record de vitesse pour un CLM (55,446 km/h). Ce sera difficile de gagner cette année. Dries Devenyns : vainqueur du GP La Marseillaise et du Tour de Belgique en 2016, il pourrait briller au terme d’une échappée. Tom Dumoulin : après un abandon lors de la 11e étape du Giro le néerlandais viendra sur le Tour pour se préparer en vue des JO. Kristijan Durasek : vainqueur d’une étape sur le Tour de Suisse 2015, il avait ensuite été transparent sur le Tour. À charge de revanche ! Luke Durbridge : 3e participation pour le rouleur australien de 25 ans qui sera encore une fois présent en tant qu’équipier.
Martin Elmiger le suisse de 37 ans participera à son 7e Tour. Il était passé proche d’une victoire en 2008 (2e à Foix derrière Arvesen).
Brice Feillu : vainqueur à Arcalis en 2009 alors qu'il était néo-pro... Mais il n'a jamais brillé sur le Tour depuis. Rendez-vous le 10 juillet ? Johannes Fröhlinger : l'allemand était dans l'échappée d'Arcalis ! C'est désormais un équipier, au service de Degenkolb et Barguil.
Tony Gallopin : vainqueur à Oyonnax en 2014, l’essonnien de 28 ans a dû cocher de nombreuses étapes grâce à sa polyvalence. Ben Gastauer : très performant en 2014 (16e du général), il avait abandonné lors de la 11e étape en 2015. On devrait le voir en montagne. Cyril Gautier : le guingampais n'a encore jamais gagné une étape sur le Tour après 6 participations. Mais il tentera encore sa chance. Simon Geschke : grand attaquant, l'allemand avait triomphé à Pra-Loup l'an passé. Un exploit qu'il voudra réitérer cette année. Alexis Gougeard : le normand participera à son premier Tour avec un double rôle : équipier de Bardet et franc-tireur s'il en a l'occasion. Andrei Grivko : souvent à l'attaque lors des flandriennes, l'ukrainien est moins en vue sur le Tour, auquel il a déjà participé 8 fois. Tsgabu Grmay : ce sera la première fois qu’un éthiopien participera au Tour ! ll a déjà découvert le Giro et la Vuelta en 2015. Jacopo Guarnieri : 7e à Cambrai en 2015, l'italien de 28 ans (ex Astana et Liquigas) est avant tout le poisson-pilote d'Alexander Kristoff.
Marco Haller : le solide autrichien est un coureur essentiel auprès de Kristoff. On devrait peu le voir à l'antenne mais il sera fort utile. Adam Hansen : ce sera le 15e Grand Tour d’affilé pour l’australien, qui n’a encore jamais remporté d’étape sur le Tour de France ! Jesper Hansen : le danois, vainqueur du Tour de Norvège en 2015 et 2e du Tour de Croatie 2016, sera un des lieutenants de Contador. Mathew Hayman : le vainqueur du dernier Paris-Roubaix ne devrait pas remporter le Tour mais plutôt jouer l'équipier pour ses leaders. Sergio Luis Henao : mis de côté entre mi-avril et début juin, le colombien devrait participer à son premier Tour. Un coéquipier important. Grégory Henderson : vainqueur d'une étape sur le Tour d'Espagne 2009, le néo-zélandais est surtout le poisson-pilote d'André Greipel. Jésus Herrada : le champion d'Espagne 2013 aura un rôle d'équipier auprès de Quintana même s'il n'a jamais couru de GT avec lui. Ryder Hesjedal : il a abandonné lors de la 14e étape du Giro et se présentera donc plus frais que l’an passé (3e à l’Alpe d’Huez). Reto Hollenstein : 2e du Tour de Belgique, le suisse de 30 ans essayera de prendre des échappées. Bartosz Huzarski : le baroudeur polonais coure sa sixième saison dans la structure allemande et participera à son 3e Tour de suite.
Daril Impey : le premier maillot jaune africain sur le Tour (2013) sera avant tout là en tant que poisson-pilote pour ses différents leaders. Gorka Izagirre : le frère de Ion, 12e du Tour de Suisse, participera à son cinquième Tour, encore et toujours dans la peau d'un équipier.
Fabrice Jeandesboz : 17e du Tour d’Espagne en 2015, il fera son retour sur la Grande Boucle après avoir manqué trois éditions. Arnold Jeannesson : depuis qu'il est arrivé chez Cofidis il a retrouvé un niveau équivalent à 2014. Une étape ou un top 15 au général ? Cheng Ji : le « tueur d’échappés » a fini dernier de son premier Tour, en 2014. Bis repetita cette année ? On le verra souvent à la TV. Christopher Juul-Jensen : le roule-toujours et polyvalent danois s'alignera au départ de son premier Tour en tant qu'équipier.
Iljo Keisse: le belge aura le même rôle que Cheng Ji : mener le peloton durant de nombreux kilomètres avant l’emballage final. Vasil Kiriyenka : le champion du monde du contre-la-montre viendra sur le Tour dans la peau d’un équipier au service de Froome. Roman Kreuziger : il est désormais un équipier de luxe au service de Contador, mais il a - par le passé - été 3 fois dans le top 10 final. Michal Kwiatkowski : l'ancien champion du monde sera dans l'ombre de Froome mais pourrait se montrer, notamment à Cherbourg... Patrick Konrad : le jeune grimpeur autrichien de 24 ans, 5e du Tour du Trentin, tentera de prendre des échappés en montagne.
Matthieu Ladagnous : s'il peut jouir d'un rôle de leader en avril, le palois troquera ce costume contre celui de simple équipier pour ce Tour. Mikel Landa : lui qui a abandonné lors de la 10e du Giro devrait être assez frais pour accompagner très loin Froome dans la montagne. Christophe Laporte : 7e à Valence pour son premier Tour, le jeune varois travaillera avant tout pour Bouhanni avant de penser à lui. Cyril Lemoine : porteur du maillot à pois lors du Tour 2014, il avait été impressionnant sur l'étape des pavés (10e). Un solide équipier. Bert-Jan Lindeman : vainqueur d'étape sur la Vuelta 2015 et du Tour de l'Ain en 2014 le néerlandais sera avant tout un équipier. Alberto Losada : fidèle équipier de Joaquim Rodriguez, l'espagnol de 34 ans tiendra une nouvelle fois ce rôle pour son 14e Grand Tour. Alexey Lutsenko : le bûcheron kazakh, vainqueur sur Paris-Nice cette année, pourrait se montrer offensif s'il en a l'opportunité.
Paul Martens : il avait fini 5e à Rodez l’an passé pour son premier Tour. À 32 ans, il devrait jouer sa carte dans les arrivées en bosse. Daniel Martin : troisième du Dauphiné, l'irlandais visera d'abord les étapes avant de, pourquoi pas, penser au classement général. Tony Martin : quintuple vainqueur d’étapes sur le Tour, le Panzerwagen tentera la passe de six même si peu d'étapes lui conviennent. Amaël Moinard : présent sur le Tour entre 2008 et 2014, il avait raté l'édition 2015, fatigué après le Giro. Il sera de retour sur ses terres. Rudy Molard : baroudeur-grimpeur, le rhodanien (déjà 2 Tours) devrait logiquement se montrer à l’avant en prenant des échappés. Steve Morabito : il accompagnait Evans quand celui-ci remporta le Tour en 2011. Aujourd'hui, il est au service de Thibaut Pinot... Daniel Moreno : de retour au bercail après six années à l’étranger, le puncheur espagnol sera un solide soutien pour Quintana. Michael Morkov : le danois de 31 participera à son troisième Tour de France (porteur du maillot à pois en 2012).
Oliver Naesen : présent sur les flandriennes (13e de l’Omloop et à Roubaix), on le verra à l’avant sur les étapes en plaine. Daniel Navarro : l’ancien lieutenant d’Alberto Contador participera à son quatrième Tour sous les couleurs de Cofidis. Il a fini 9e en 2013. Mikel Nieve : il n’a plus couru depuis le Giro, où il avait brillé (une étape et présent en dernière semaine). Équipier de poids.
Sergio Paulinho : vainqueur à Gap en 2010, le portugais se dévouera exclusivement à sa tâche d'équipier auprès de Contador. Serge Pauwels : surprenant 13e du dernier Tour, le belge a longtemps tourné autour d'une victoire d'étape. Concrétisation cette année ? Pierre-Luc Périchon : l'idole du forum s'était montré à son avantage l'an passé (5 échappées). On espère le voir tout autant cette année ! Adrien Petit : tout comme Jeannesson, lui aussi a retrouvé un très bon niveau cette année (10e à Roubaix). Poisson-pilote de Coquard. Taylor Phinney : après plus d’un an d’absence suite à une lourde chute, il retrouve peu à peu son niveau. Ce sera son premier Tour ! Luka Pibernik : le jeune slovène (22 ans) participera à son premier Grand Tour. En 2016, il n’a réalisé que 4 top 20... Wout Poels : le vainqueur du dernier Liège-Bastogne-Liège fera parti de l'armada Sky censée cadenasser les étapes de montagnes. Jan Polanc : vainqueur à Abetone sur le Giro 2015, le croate de 24 ans participera à sa première Grande Boucle. Ulissi n'est pas là. Domenico Pozzovivo : en retrait sur le Giro (20e), le grimpeur italien connaitra son premier Tour dans la peau d’un équipier pour Bardet.
Perrig Quémeneur : grand animateur du début du Tour 2015 (3 échappées lors des 6 premiers jours), il sera encore à l'avant cette année.
Sébastien Reichenbach : 4e de Tirreno, 11e en Romandie, 13e au Pays-Basque ... Le lieutenant de Pinot pourrait rentrer dans le top 15. Mark Renshaw : amateur de coups de casque, le fidèle poisson-pilote de Cavendish sera observé avec attention lors des sprints. Maximiliano Richeze : son superbe Tour de Suisse (4 top 4 et une victoire d’étape) lui permet d’intégrer le train de Marcel Kittel. Timo Roosen : aligné sur toutes les flandriennes, il participera à son premier Tour à 23 ans après avoir découvert la Vuelta l’an passé. Diego Rosa : il s'alignera avec un rôle d’équipier au service d’Aru. Talentueux, il pourrait briller sur ce Tour 2016 selon les circonstances. Anthony Roux : tout comme Jérémy Roy, l'ancien vainqueur sur la Vuelta (2009) sera au service de Pinot sur les étapes plates. Luke Rowe : tout comme Stannard et Kiriyenka, le britannique sera surtout mis à contribution sur le plat pour son second Tour après celui de 2015. Jérémy Roy : ancien super-combatif du Tour (2011), le tourangeau est désormais un homme de l'ombre essentiel au sein de la FDJ.
Fabio Sabatini : l’expérimenté italien de 32 ans (14 Grands Tours dont 4 Tours) fera office de capitaine de route pour la formation Etixx. Luis Leon Sanchez : quadruple vainqueur d'étapes sur le Tour, l'espagnol a aussi fini 10e en 2010. Il tentera de décrocher un 5e bouquet. Mickaël Schar : le suisse de 29 ans participera à son sixième Tour d’affilée, toujours dans la peau d’un équipier. Une belle performance ! Andreas Schillinger : l’allemand a déjà participé à deux Tours (2014 et 2015), sans connaitre la réussite malgré quelques échappées. Fränk Schleck : si Andy a préféré quitter le monde pro quand il en était temps, Fränk s’accroche. Le Tour de trop pour l’aîné des Schleck ? Eduardo Sepulveda : on se rappelle tous de son incroyable exclusion l'an passé... L’argentin s’accrochera en montagne. Romain Sicard : le basque doublera Tour et Vuelta comme il l’avait fait l’an passé. On le verra à l’avant en montagne ! Marcel Sieberg : le plus grand coureur du peloton (1m98) fait parti de la garde rapprochée de Greipel. A l'avant dans le dernier kilomètre. Ramon Sinkeldam : vainqueur de Binche-Chimay-Binche en 2015, le néerlandais va vite et devrait être le poisson-pilote de Degenkolb. Tom-Jelte Slagter : le puncheur néerlandais demeure toujours aussi inconstant alors qu'il fêtera ses 27 ans le 1er juillet prochain. Chris-Anker Sorensen : le danois revient sur le Tour pour la première fois depuis 2012. Il avait alors pris la 14e place du général. Geoffrey Soupe : le poisson-pilote attitré de Bouhanni. Le voir à l'avant dans les 500 derniers mètres serait bon signe pour le nancéien. Simon Spilak : brillant sur les courses suisses d'une semaine, il n'a jamais brillé sur 3 semaines et cherchera une victoire d'étape. Ian Stannard : le troisième flandrien aligné par la Sky participera à son troisième Tour de France. Lui aussi sera équipier. Peter Stetina : le grimpeur américain est revenu à un bon niveau après une année difficile suite à sa chute au Pays-Basque en 2015.
Daniel Teklehaimanot : porteur du maillot à pois en début de Tour l’année dernière, l’érythréen voudra encore se montrer à l’avant. Laurens Ten Dam : le néerlandais, 9e du Tour 2014, a été recruté pour accompagner Warren Barguil dans la montagne. Albert Timmer : présent sur le Giro, le néerlandais de 31 ans fera encore office d’équipier modèle pour son 6e Tour de France. Paolo Tiralongo : ancien lieutenant de Cunego, Contador et Nibali, l'italien de 38 ans est désormais au service de Fabio Aru. Geraint Thomas : vainqueur de Paris-Nice, le pistard gallois fera parti du train Sky en montagne. Également leader de rechange ? Matteo Tosatto : le vétéran du peloton (42 ans) participera à son 12e Tour de France. Il a gagné une étape, à Mâcon en 2006. Yuri Trofimov : transfuge de la Katusha, le 10e du Giro 2015 est censé accompagner Contador dès que la route s'élèvera. Angelo Tulik : le moulinois progresse chaque année et fait parti du train de Bryan Coquard. Il travaillera dans les derniers kilomètres.
Petr Vakoc : le tchèque de 23 ans avait réalisé un excellent début de saison (3 vitoires). Il est un peu en retrait depuis. Dylan Van Baarle : le néerlandais de 24 ans, 6e du Tour des Flandres, pourrait bien aller chercher une victoire d'étape en costaud. Jurgen Van den Broeck : le belge a fini au pied du podium en 2012 mais que retenir de sa carrière ? Un coup d’éclat serait le bienvenu. Sep Vanmarcke : auteur d'un excellent Tour 2014 (4 fois dans les 10 premiers), il aura surtout un rôle d'équipier pour Gesink. Julien Vermote : le belge, déjà présent en 2015, participera à son second Tour, toujours en tant qu’équipier. Arthur Vichot : malade durant toute la saison 2015 le vosgien est revenu à un bon niveau en 2016 (7 podiums dont 2 victoires). Angel Vicioso : à 39 ans, il sera le doyen du Tour. Il n’y a plus participé depuis 2005, alors sous les couleurs de la Liberty Seguros. Thomas Voeckler : le vendéen d'adoption a énormément brillé sur le Tour. Plutôt sur la fin, il tentera un dernier coup d'éclat. Paul Voss : c’est le coureur le plus expérimenté de Bora avec 6 GT dont 2 Tours. Il est souvent placé dans les sprints en petit comité. Alexis Vuillermoz : vainqueur à Mûr-de-Bretagne l'an passé, il se mettra au service de Bardet avant de jouer sa carte personnelle.
Robert Wagner : parfois sprinteur à son compte (7 victoires), l’allemand est désormais le poisson-pilote de Dylan Groenewegen. Maarten Wynants : le belge de 34 ans est un porteur de bidons qui a déjà participé à 5 Tours. Meilleur classement général : 117e.
Adam Yates : le vainqueur de la Clasican San Sebastian 2015 et 7e du Dauphiné pourrait gagner une étape avant de penser au général !
Ilnur Zakarin : le russe s’est fracturé la clavicule sur le Giro le 27 mai alors qu’il était 5e du général. On peut tout attendre de lui. Haimar Zubeldia : 5 fois dans les 10 premiers du Tour mais souvent invisible ... Verra-t-on l'espagnol durant cette édition 2016 ?
La France sur le Tour
Les coureurs et équipes françaises présents sur le Tour 2016 :
AG2R La Mondiale :
- Jan Bakelants (30 ans) : 3 Tours, une étape (Ajaccio, 2013). Toujours entre la 18e et la 24e place du CG depuis 2013. - Romain Bardet (25 ans) : 3 Tours, une étape (St-Jean-de-Maurienne, 2015). Entre la 6e et la 15e place du CG depuis 2013. - Mikaël Chérel (30 ans) : 3 Tours. Meilleures performances : 18e du général (2015) et 8e d'étapes (2014 et 2015). - Cyril Gautier (28 ans) : 6 Tours. Meilleures performances : 25e du général (2014) et 4e d'une étape (2012). - Alexis Gougeard (23 ans) : aucune participation au Tour de France. - Domenico Pozzovivo (33 ans) : aucune participation au Tour de France. - Alexis Vuillermoz (28 ans) : 2 Tours, une étape (Mûr-de-Bretagne en 2015). 26 du général en 2015
- Samuel Dumoulin (35 ans) : 11 Tours. Au mieux 90e du CG (2014). Une étape (Nantes, 2008). Au pire 20e d'étape, en 2003 ! - Ben Gastauer (28 ans) : 2 Tours. Meilleures performances : 21e du général (2014) et 16e d'une étape (2014). - Damien Gaudin (29 ans) : 1 Tour, en 2015. 146e du classement général et au mieux 55e d'une étape. - Sébastien Minard (34 ans) : 6 Tours. Meilleures performances : 38e du CG (2009) et 5e à Besançon la même année. - Christophe Riblon (35 ans) : 8 Tours, deux étapes (Ax-3-Domaines en 2010 et Alpe d'Huez en 2013). 37e du général en 2013. - Jesse Sergent ( ans) : aucune participation au Tour de France.
Cofidis :
- Nacer Bouhanni (25 ans) : 2 Tours, 2 abandons. Meilleur résultat : 6e à Cambrai en 2015. - Borut Bozic (35 ans) : 2 Tours. Classé 129e et 136e du CG. 7e à Paris en 2011 et 2012 ainsi qu'à Brive la même année. - Arnold Jeannesson (30 ans) : 3 Tours. Meilleures performances : 15e du CG en 2011 et 3e d'une étape en 2013 (Gap). - Christophe Laporte (23 ans) : 1 Tour. Meilleures performances : 127e du CG en 2015 et 7e d'une étape en 2015 (Valence). - Cyril Lemoine (33 ans) : 4 Tours. Toujours entre la 110e et la 144e place du CG. 3e d'une étape en 2009 (La-Grande-Motte). - Daniel Navarro (32 ans) : 6 Tours. Meilleures performances : 9e du CG en 2013 et 5e d'une étape en 2013 (Grand Bornand). - Geoffrey Soupe (28 ans) : 1 Tour. 123e du classement général en 2015 et 11e d'étape à Amiens.
- Nicolas Edet (28 ans) : 3 Tours. Meilleures performances : 18e d'une étape en 2014 et 77e du CG lors de la même édition. - Luis Angel Maté (32 ans) : 4 Tours. Meilleures performances : 31e en 2014 et 9e d'une étape en 2015 (Gap). - Rudy Molard (26 ans) : 2 Tours. Meilleures performances : 51e du CG et 22e d'une étape en 2014. - Julien Simon (30 ans) : 4 Tours. Il a réalisé un top 8 chaque année (meilleure performance : 6e). 87e du CG en 2013. - Anthony Turgis (22 ans) : aucune participation au Tour de France.
Direct Énergie :
- Sylvain Chavanel (37 ans) : 15 Tours. Meilleures performances : 20e du CG en 2009. 2 étapes en 2010 (à Spa ; aux Rousses). - Bryan Coquard (24 ans) : 2 Tours. Navigue entre la 104e et la 110e place du CG. 2e sur l'étape des Champs-Élysées en 2015. - Adrien Petit (25 ans) : 1 Tour, en 2014. 156e du général et 14e à Paris. - Romain Sicard (28 ans) : 2 Tours. Meilleures performances : 33e du CG (2015) et 7e au Plateau de Beille (2015). - Thomas Voeckler (37 ans) : 13 Tours. Meilleures performances : 4e du CG (2011). 4 étapes. 1 classement de la montagne
- Ryan Anderson (28 ans) : aucune participation au Tour de France. - Antoine Duchesne (25 ans) : aucune participation au Tour de France. - Yohann Gène (35 ans) : 5 Tours. Entre la 128e et la 158e place du CG depuis 2011. 8e à Tours et Paris en 2013. - Fabrice Jeandesboz (31 ans) : 2 Tours. Meilleures performances : 54e (2012) et 39e d'une étape la même année. - Alexandre Pichot (33 ans) : 2 Tours. Au mieux 107e (2014) et 17e d'une étape (Brignoles, 2009). - Perrig Quémeneur (32 ans) : 3 Tours. Meilleures performances : 74e du CG (2015) et 17e à Pra-Loup (2015). - Angelo Tulik (25 ans) : 1 Tour, en 2015. 91e du général et 36e d'une étape.
FDJ :
- William Bonnet (34 ans) : 7 Tours. Toujours au-delà de la 102e place. 5e d'étapes en 2011 (Châteauroux) et 2013 (Saint-Malô). - Matthieu Ladagnous (31 ans) : 5 Tours. Meilleures performances : 71e du CG en 2015 et 5e à Bruxelles en 2010. - Steve Morabito (33 ans) : 4 Tours. Meilleures performances : 35e du CG en 2013 et 14e au Tourmalet en 2010. - Cédric Pineau (31 ans) : 2 Tours. Meilleures performances : 102e du CG (2014). 22e à Bergerac la même année. - Thibaut Pinot (26 ans) : 4 Tours. 3e du CG en 2014, vainqueur d'étapes en 2012 (Porrentruy) et 2015 (Alpe d'Huez). - Sébastien Reichenbach (27 ans) : 1 Tour, où il avait fini 85e du général et au mieux 34e d'une étape. - Anthony Roux (29 ans) : 3 Tours. Toujours au-delà de la 101e place. Pas mieux que 12e d'une étape à Bordeaux en 2010. - Jérémy Roy (33 ans) : 8 Tours consécutifs depuis 2008. Meilleures performances : 2e à Montluçon (2008) ; 48e du CG (2009). - Arthur Vichot (27 ans) : 4 Tours. Meilleures performances : 66e du CG en 2013 et 6e d'une étape à Lisieux en 2011.
Fortunéo - Vital Concept :
- Boris Vallée (23 ans) : aucune participation au Tour de France. - Anthony Delaplace (26 ans) : 5 Tours. Meilleures performances : 78e du CG en 2014 ; 13e à Lavaur en 2011. - Pierre-Luc Périchon (29 ans) : 1 Tour (en 2015). 81e du CG et 13e de l'étape de Mende. - Eduardo Sépulveda (25 ans) : 1 Tour, non fini. Meilleure place : 19e à La Pierre-Saint-Martin. - Chris Anker Sorensen (31 ans) : 4 Tours. Meilleures performances : 14e du CG en 2012. 2e d'une étape en 2012 (Luchon). - Florian Vachon (31 ans) : 2 Tours. Meilleures performances : 88e (2015). 10e à Valence la même année.
- Brice Feillu (30 ans) : 5 Tours. Meilleures performances : 16e du CG en 2014 et vainqueur d'étape à Arcalis en 2009. - Pierrick Fédrigo (37 ans) : 11 Tours. Meilleures performances : 32e du CG en 2008. Vainqueur de 4 étapes. - Armindo Fonseca (27 ans) : 2 Tours. Toujours au-delà de la 119e place au CG. 12e de l'étape à Saint-Etienne en 2014. - Arnaud Gérard (31 ans) : 3 Tours (132e en 2008, 132e en 2014 et... 133e en 2015 !). 22e à Foix en 2008. - Yauheni Hutarovich (32 ans) : 2 Tours, un seul terminé (156e en 2009). 3e à Saint-Fargeau la même année. - Kévin Ledanois (22 ans) : aucune participation au Tour de France. - Daniel McLay (24 ans) : aucune participation au Tour de France. - Francis Mourey (35 ans) : 1 Tour (en 2005). 94e du CCG et au mieux 46e d'une étape.
Équipes étrangères :
- Julian Alaphilippe (24 ans) : aucune participation au Tour de France. - Warren Barguil (24 ans) : 1 Tour (2015). 14e du classement général. 10e à Neeltje Jans et Saint-Jean-de-Maurienne. - Maxime Bouet (29 ans) : 5 Tours. Meilleures performances : 55e du CG en 2011 et 2012. 2e à Spa en 2010. - Jérôme Coppel (29 ans) : 5 Tours. Meilleures performances : 14e du CG en 2011 et 4e à Gap en 2013. - Tony Gallopin (28 ans) : 5 Tours. Meilleures performances : 29e du CG en 2014 et vainqueur d'étape à Oyonnax en 2013. - Amaël Moinard (34 ans) : 7 Tours. Meilleures performances : 15e du CG en 2008 et 5e à Bourg-Saint-Maurice en 2009. - Pierre Rolland (29 ans) : 7 Tours. 8e du CG en 2012. Vainqueur à La Toussuire (2011) et l'Alpe d'Huez (2012).
Les résultats français sur le Tour depuis 1903 :
1903 : Premier au général : Maurice Garin (1er) | 5 étapes (Maurice Garin, x3 ; Hippolyte Aucouturier, x2) 1904 : Premier au général : Henri Cornet (1er) | 5 étapes (Antonin Faure ; Henri Cornet ; François Beaugendre ; Jean-Baptiste Dortignacq, x2) 1905 : Premier au général : Louis Trousselier (1er) | 11 étapes/11 (Louis Trousselier, x5 ; Hippolyte Aucouturier, x3 ; Jean-Baptiste Dortignacq, x3) 1906 : Premier au général : René Pottier (1er) | 13 étapes/13 (Émile Georget ; René Pottier, x5 ; Georges Passerieu, x2 ; Louis Trousselier, x4 ; Jean-Baptiste Dortignacq) 1907 : Premier au général : Lucien Petit-Breton (1er) | 14 étapes/14 (Louis Trousselier, x2 ; Émile Georget, x6 ; Marcel Cadole ; Georges Passerieu, x2 ; Lucien Petit-Breton, x2 ; Gustave Garrigou, x2) 1908 : Premier au général : Lucien Petit-Breton (1er) | 10 étapes (Georges Passerieu, x3 ; Lucien Petit-Breton, x5 ; Jean-Baptiste Dortignacq ; Georges Paulmier) 1909 : Premier au général : Gustave Garrigou (2e) | 7 étapes (Ernest Paul ; Jean Alavoine, x2 ; Contant Ménager ; Louis Trousselier ; Gustave Garrigou ; Paul Duboc)
Louis Trousselier, vainqueur du Tour de France 1905 et de 13 étapes entre 1905 et 1910
1910 : Premier au général : Octave Lapize (1er) | 11 étapes (Charles Crupelandt ; Émile Georget ; Octave Lapize, x4 ; Julien Maitron ; Georges Paulmier ; Ernest Paul ; Louis Trousselier ; Gustave Garrigou) 1911 : Premier au général : Gustave Garrigou (1er) | 12 étapes (Gustave Garrigou, x2 ; Charles Crupelandt, x2 ; Émile Georget ; Paul Duboc, x4 ; Maurice Brocco ; Marcel Godivier, x2) 1912 : Premier au général : Eugène Christophe (2e) | 8 étapes (Charles Crupelandt ; Eugène Christophe, x3 ; Octave Lapize ; Jean Alavoine, x3) 1913 : Premier au général : Gustave Garrigou (2e) | 2 étapes (Henri Pélissier ; Gustave Garrigou) 1914 : Premier au général : Henri Pélissier (2e) | 7 étapes (Émile Engel ; Jean Alavoine ; Octave Lapize ; Henri Pélissier, x3 ; Gustave Garrigou)
1919 : Premier au général : Jean Alavoine (2e) | 11 étapes (Henri Pélissier ; Francis Pélissier ; Jean Alavoine, x5 ; Honoré Barthélémy, x4)
Gaston Rebry (France), Julien Vervaecke (Belgique), André Leducq (France) et Nicolas Frantz (Luxembourg) en 1928, à Paris
1920 : Premier au général : Honoré Barthélémy (8e) | 3 étapes (Henri Pélissier, x2 ; Félix Goethals) 1921 : Premier au général : Honoré Barthélémy (3e) | 5 étapes (Romain Bellenger ; Félix Goethals, x3 ; Honoré Barthélémy) 1922 : Premier au général : Jean Alavoine (2e) | 6 étapes (Robert Jacquinot, x2 ; Romain Bellenger ; Jean Alavoine, x3) 1923 : Premier au général : Henri Pélissier (1er) | 12 étapes (Robert Jacquinot, x2 ; Henri Pélissier, x3 ; Jean Alavoine, x3 ; Joseph Muller ; Romain Bellenger ; Félix Goethals, x2) 1924 : Premier au général : Joseph Muller (6e) | 4 étapes (Romain Bellenger, x2 ; Félix Goethals ; Arsène Alancourt) 1925 : Premier au général : Romain Bellenger (11e) | 1 étape (Romain Bellenger) 1926 : Premier au général : Georges Cuvilier (8e) | 0 étape 1927 : Premier au général : André Leducq (4e) | 6 étapes (Francis Pélissier ; Ferdinand Le Drogo ; André Leducq, x3 ; Antonin Magne) 1928 : Premier au général : André Leducq (2e) | 13 étapes (André Leducq, x4 ; Marcel Bidot ; Victor Fontan, x2 ; Antonin Magne, x2 ; Julien Moineau ; Pierre Magne ; Joseph Mauclair ; Marcel Huot) 1929 : Premier au général : Antonin Magne (7e) | 10 étapes (André Leducq, x5 ; Paul Le Drogo ; Julien Moineau ; Marcel Bidot ; Benoît Faure ; Charles Pélissier)
Antonin Magne, Yves Le Goff et Alfons Schepers (Belgique) dans le col du Télégraphe lors de l'étape Aix-les-Bains - Grenoble de 1934
1930 : 1 équipe, 55 coureurs. | Premier au général : André Leducq (1er) | 13 étapes (Charles Pélissier, x8 ; André Leducq, x2 ; Jules Merviel ; Antonin Magne ; Louis Peglion) | Classement par équipes (France) 1931 : 1 équipe, 30 coureurs. | Premier au général : Antonin Magne (1er) | 8 étapes (André Godinat ; Charles Pélissier, x5 ; Antonin Magne ; André Leducq) 1932 : 1 équipe, 27 coureurs. | Premier au général : André Leducq (1er) | 7 étapes (André Leducq, x6 ; Roger Lapébie) 1933 : 1 équipe, 29 coureurs. | Premier au général : Georges Speicher (1er) | 9 étapes (Maurice Archambaud, x2 ; Georges Speicher, x3 ; Fernand Cornez ; André Leducq, x2 ; René Le Grevès)|Classement par équipes (France) 1934 : 1 équipe, 20 coureurs. | Premier au général : Antonin Magne (1er) | 20 étapes (Georges Speicher, x5 ; René Le Grevès, x4 ; Roger Lapébie, x5 ; René Vietto, x4 ; Antonin Magne, x2 ; Raymond Louviot) | Classement de la montagne (René Vietto) 1935 : Premier au général : Georges Speicher (6e) | 13 étapes (Charles Pélissier, x2 ; Maurice Archambaud, x2 ; René Vietto, x2 ; Georges Speicher ; René Le Grevès, x4 ; Julien Moineau ; André Leducq) 1936 : 1 équipe, 39 coureurs. | Premier au général : Antonin Magne (2e) | 13 étapes (Maurice Archambaud ; René Le Grevès, x6 ; Jean-Marie Goasmat ; Léon Level ; Paul Maye, x2 ; Sauveur Ducazeaux ; Antonin Magne) 1937 : 1 équipe, 33 coureurs. | Premier au général : Roger Lapébie (1er) | 9 étapes (Maurice Archambaud ; Henri Puppo ; Roger Lapébie, x3 ; Alphonse Antoine ; Paul Chocque, x2 ; Raymond Passat) | Classement par équipes (France) 1938 : 3 équipes, 36 coureurs. | Premier au général : Victor Cosson (3e) | 7 étapes (Jean Fréchaut, x3 ; Antonin Magne, x2 ; Dante Gianello ; Fabien Galateau ; André Leducq) 1939 : 5 équipes, 40 coureurs. | Premier au général : René Vietto (2e) | 17 étapes (Amédée Fournier, x2 ; Éloi Tassin ; Pierre Cloarec, x2 ; Raymond Louviot ; Edmond Pagès ; Raymond Passat ; Pierre Jaminet ; Maurice Archambaud, x4 ; Fabien Galateau ; Pierre Gallien ; Pierre Jaminet ; René Le Grevès)
1947 : 6 équipes, 58 coureurs. | Premier au général : Jean Robic (1er) | 12 étapes (René Vietto, x2 ; Jean Robic, x3 ; Lucien Teisseire, x2 ; Édouard Fachleitner ; Henri Massal ; Albert Bourlon ; Éloi Tassin ; Maurice Diot) 1948 : 6 équipes, 61 coureurs. | Premier au général : Guy Lapébie (3e) | 6 étapes (Guy Lapébie ; Jacques Pras ; Raoul Rémy ; Louison Bobet, x2 ; Bernard Gauthier) 1949 : 5 équipes, 46 coureurs. | Premier au général : Jacques Marinelli (3e) | 8 étapes (Marcel Dussault ; Lucien Teisseire ; Adolphe Deladda ; Guy Lapébie ; Louis Caput ; Jean Robic ; Émile Idée ; Raphaël Géminiani)
Louison Bobet
1950 : 7 équipes, 63 coureurs. | Premier au général : Louison Bobet (3e) | 9 étapes (Nello Lauredi ; Marcel Dussault ; Marcel Molinès ; Custodio Dos Reis ; Raphaël Géminiani, x2 ; Louison Bobet ; Gino Sciardis ; Émile Baffert) | Classement de la montagne (Louison Bobet) 1951 : 6 équipes, 68 coureurs. | Premier au général : Raphaël Géminiani (2e) | 6 étapes (Georges Meunier ; Roger Lévêque ; Édouard Muller ; Raphaël Géminiani ; Louison Bobet ; Adolphe Deledda) | Classement de la montagne (Raphaël Géminiani) | Classement par équipes (France) 1952 : 6 équipes, 61 coureurs. | Premier au général : Jean Robic (5e) | 9 étapes (Nello Lauredi ; Pierre Molinéris ; Raphaël Géminiani, x2 ; Raoul Rémy ; Jean Robic ; Georges Decaux ; Jacques Vivier ; Antonin Rolland) 1953 : 6 équipes, 59 coureurs. | Premier au général : Louison Bobet (1er) | 10 étapes (Stanislas Bober ; Jean Malléjac ; Jean Robic ; André Darrigade ; Nello Lauredi ; Bernard Quennehen ; Maurice Quentin ; Louison Bobet, x2 ; Georges Meunier) 1954 : 6 équipes, 59 coureurs. | Premier au général : Louison Bobet (1er) | 15 étapes (Louison Bobet, x3 ; Marcel Dussault ; Dominique Forlini, x2 ; Jacques Vivier ; Gilbert Bauvin, x2 ; Jean Forestier ; Lucien Lazaridès ; Jean Dotto ; Lucien Teisseire ; François Mahé ; Robert Varnajo) 1955 : 6 équipes, 60 coureurs. | Premier au général : Louison Bobet (1er) | 9 étapes (Antoine Rolland ; Louison Bobet, x2 ; Roger Hassenforder ; André Darrigade ; Raphaël Géminiani ; Lucien Lazaridès ; Louis Caput ; Jean Forestier) | Classement par équipes (France) 1956 : 6 équipes, 57 coureurs. | Premier au général : Roger Walkowiak (1er) | 8 étapes (André Darrigade ; Roger Hassenforder, x4 ; Joseph Morvan ; Joseph Thomin ; Jean Forestier) 1957 : 6 équipes, 60 coureurs. | Premier au général : Jacques Anquetil (1er) | Classement par points (Jean Forestier) | Classement par équipes (France) 1958 : 4 équipes, 47 coureurs. | Premier au général : Raphaël Géminiani (3e) | 17 étapes (André Darrigade, x3 : René Privat, x3 ; France ; Jacques Anquetil, x4 ; Gilbert Bauvin ; André Trochut ; Roger Hassenforder, x2 ; Jean Stablinski ; Jean Bourlès ) | 9 étapes (André Darrigade, x5 ; Gilbert Bauvin ; Jean Gainche ; Tino Sabbadini ; Louis Bergaud) | Classement par points (Jean Graczyk) 1959 : 4 équipes, 48 coureurs. | Premier au général : Henri Anglade (2e) | 12 étapes (André Darrigade, x2 ; Robert Cazala ; Jean Graczyk ; Roger Rivière, x2 ; Roger Hassenforder ; Michel Dejouhannet ; Marcel Queheille ; Henry Anglade ; André Le Dissez ; Joseph Groussard) | Classement par points (André Darrigade)
Jacques Anquetil et Raymond Poulidor dans le Puy de Dôme (1964)
1960 : 5 équipes, 46 coureurs. | Premier au général : Raymond Mastrotto (6e) | 10 étapes (Roger Rivière, x3 ; René Privat ; Jean Graczyk, x4 ; André Darrigade ; Pierre Beuffeuil) | Classement par points (Jean Graczyk) | Classement par équipes (France) 1961 : 4 équipes, 49 coureurs. | Premier au général : Jacques Anquetil (1er) | 11 étapes (André Darrigade, x4 ; Jacques Anquetil, x2 ; Anatole Novak ; Louis Bergaud ; Jean Stablinski ; Jean Forestier ; Robert Cazala) | Classement par points (André Darrigade) | Classement par équipes (France) 1962 : 7 équipes, 50 coureurs. | Premier au général : Jacques Anquetil (1er) | 7 étapes (André Darrigade ; Robert Cazala, x2 ; Jacques Anquetil, x2 ; Jean Stablinski ; Raymond Poulidor) | Classement par équipes (St. Raphaël) 1963 : 4 équipes, 29 coureurs. | Premier au général : Jacques Anquetil (1er) | 8 étapes (Pelforth ; Jacques Anquetil, x4 ; Guy Ignolin, x2 ; André Darrigade) | Classement par équipes (St. Raphaël) 1964 : 5 équipes, 35 coureurs. | Premier au général : Jacques Anquetil (1er) | 8 étapes (André Darrigade, x2 ; Jacques Anquetil, x4 ; Raymond Poulidor ; Jean Stablinski) | Classement par équipes (Pelforth) 1965 : 5 équipes, 33 coureurs. | Premier au général : Raymond Poulidor (2e) | 3 étapes (Ford France-Gitane-Dunlop ; Raymond Poulidor, x2) 1966 : 5 équipes, 35 coureurs. | Premier au général : Lucien Aimar (1er) | 2 étapes (Raymond Poulidor ; Pierre Beuffeuil) 1967 : 3 équipes, 30 coureurs. | Premier au général : Roger Pingeon (1er) | 8 étapes (Roger Pingeon ; Lucien Aimar ; José Samyn ; Raymond Riotte ; Raymond Mastrotto ; Jean Stablinski ; Paul Lemeteyer Raymond Poulidor) |Classement par équipes (France) 1968 : 3 équipes, 30 coureurs. | Premier au général : Roger Pingeon (5e) | 10 étapes (Charly Grosskost, x2 ; Georges Chappe ; André Desvages ; Jean Dumont ; Gilbert Bellone ; Roger Pingeon, x2 ; Jean-Pierre Genet ; Maurice Izier) 1969 : 5 équipes, 36 coureurs. | Premier au général : Roger Pingeon (2e) | 3 étapes (Roger Pingeon ; Raymond Delisle ; Pierre Matignon)
Bernard Thévenet face à Eddy Merckx, le 13 juillet 1975 (Nice-Pra Loup)
1970 : 4 équipes, 32 coureurs. | Premier au général : Raymond Poulidor (7e) | 5 étapes (Cyrille Guimard ; Alain Vasseur ; Bernard Thévenet ; Christian Raymond ; Jean-Pierre Danguillaume) 1971 : 5 équipes, 35 coureurs. | Premier au général : Bernard Thévenet (4e) | 4 étapes (Jean-Pierre Genet ; Bernard Thévenet ; Bernard Labourdette ; Jean-Pierre Danguillaume) | Classement par équipes (BIC) 1972 : 5 équipes, 46 coureurs. | Premier au général : Raymond Poulidor (3e) | 7 étapes (Cyrille Guimard, x4 ; Yves Hézard ; Bernard Thévenet, x2) | Classement par équipes (Gan-Mercier) 1973 : 6 équipes, 53 coureurs. | Premier au général : Bernard Thévenet (2e) | 6 étapes (José Catieu ; Cyrille Guimard ; Jean-Pierre Danguillaume ; Bernard Thévenet, x2 ; Claude Tollet) 1974 : 6 équipes, 48 coureurs. | Premier au général : Raymond Poulidor (2e) | 7 étapes (Jean-Luc Molinéris ; Cyrille Guimard ; Jean-Pierre Genet ; Raymond Poulidor ; Jean-Pierre Danguillaume, x2 ; Francis Campaner 1975 : 5 équipes, 43 coureurs. | Premier au général : Bernard Thévenet (1er)| 3 étapes (Jacques Esclassan ; Bernard Thévenet, x2) 1976 : 6 équipes, 49 coureurs. | Premier au général : Raymond Poulidor (3e) | 3 étapes (Jacques Esclassan ; Raymond Delisle ; Hubert Mathis) 1977 : 4 équipes, 36 coureurs. | Premier au général : Bernard Thévenet (1er) | 8 étapes (Pierre-Raymond Villemiane ; Régis Delépine ; Jacques Esclassan ; Jean-Pierre Danguillaume, x2 ; Bernard Quilfen ; Bernard Thévenet ; Alain Meslet)| Classement par points (Jacques Esclassan) 1978 : 6 équipes, 54 coureurs.| Premier au général : Bernard Hinault (1er) | 7 étapes (Jacques Esclassan, x2 ; Bernard Hinault, x3 ; Mariano Martinez ; Christian Seznec ) | Classement de la montagne (Mariano Martinez) | Classement par équipes (Miko-Mercier-Hutchinson) 1979 : 5 équipes, 51 coureurs. | Premier au général : Bernard Hinault (1er) | 10 étapes (René Bittinger ; Bernard Hinault, x7 ; Christian Seznec ; Pierre-Raymond Villemiane) | Classement par points (Bernard Hinault) | Meilleur jeune (Jean-René Bernaudeau) | Classement par équipes (Renault-Gitane)
Laurent Fignon et Bernard Hinault lors du Tour 1984 ... 7 victoires finales à eux deux.
1980 : 5 équipes, 48 coureurs. | Premier au général : Raymond Martin (3e) | 7 étapes (Bernard Hinault, x3 ; Jean-Louis Gauthier ; Raymond Martin ; Bernard Vallet ; Mariano Martinez) | Classement de la montagne (Raymond Martin) |Classement par équipes (Mercier) 1981 : 6 équipes, 48 coureurs.| Premier au général : Bernard Hinault (1er) | 6 étapes (Bernard Hinault, x5 ; Robert Alban) | Classement par équipes (Peugeot) 1982 : 6 équipes, 49 coureurs. | Premier au général : Premier au général (1er) | 6 étapes (Bernard Hinault, x4 ; Pierre-Raymond Villemiane ; Pascal Simon) | Classement de la montagne (Bernard Vallet) | Classement par équipes (Coop-Mercier) 1983 : 6 équipes, 45 coureurs. | Premier au général : Laurent Fignon (1er) | 9 étapes (Coop-Mercier-Mavic ; Dominique Gaigne ; Philippe Chevallier ; Régis Clère ; Pierre Le Bigaut ; Michel Laurent ; Jacques Michaud ; Philippe Leleu ; Laurent Fignon)| Meilleur jeune (Laurent Fignon) 1984 : 7 équipes, 55 coureurs. | Premier au général : Laurent Fignon (1er) | 12 étapes (Benard Hinault ; Marc Madiot ; Renault-Elf ; Laurent Fignon, x5 ; Pascal Jules ; Pascal Poisson ; Pierre-Henri Menthéour ; Frédéric Vichot)| Classement par équipes (Renault) 1985 : 6 équipes, 45 coureurs. | Premier au général : Bernard Hinault (1er) | 6 étapes (Bernard Hinault, x2 ; La Vie Claire ; Francis Castaing ; Frédéric Vichot ; Régis Simon) | Classement par équipes (La Vie Claire) 1986 : 6 équipes, 46 coureurs. | Premier au général : Bernard Hinault (2e)| 6 étapes (Thierry Marie ; Système U ; Bernard Hinault, x3 ; Jean-François Bernard) | Classement de la montagne (Bernard Hinault) | Classement par équipes (La Vie Claire) 1987 : 5 équipes, 41 coureurs. | Premier au général : Jean-François Bernard (3e)| (Christophe Lavainne ; Martial Gayant ; Régis Clère, x2 ; Jean-François Bernard, x2 ; Laurent Fignon) Classement par équipes (Système U) 1988 : 5 équipes, 41 coureurs. | Premier au général : Eric Boyer (5e) | 2 étapes (Jérôme Simon ; Thierry Marie) 1989 : 5 équipes, 40 coureurs. | Premier au général : Laurent Fignon (2e)| 4 étapes (Super U ; Joël Pelier ; Vincent Barteau ; Laurent Fignon) | Meilleur Jeune (Fabrice Philipot)
Jan Ullrich, Bjarne Riis, Richard Virenque et Marco Pantani dans les Alpes en 1997
1990 : 4 équipes, 35 coureurs. | Premier au général : Fabrice Philipot (14e) | 4 étapes (Thierry Marie ; Thierry Claveyrolat ; Charly Mottet, x2) | Classement de la montagne (Thierry Claveyrolat) | Meilleur jeune (Gilles Delion) | Classement par équipes (Z-Peugeot) 1991 : 4 équipes, 40 coureurs. | Premier au général : Charly Mottet (4e) | 5 étapes (Thierry Marie, x2 ; Charly Mottet, x2 ; Thierry Claveyrolat) 1992 : 3 équipes, 36 coureurs. | Premier au général : Pascal Lino (5e) |6 étapes (Dominique Arnould ; Laurent Jalabert ; Gilles Delion ; Laurent Fignon ; Jean-Claude Colotti ; Thierry Marie) | Classement par points (Laurent Jalabert) | 1993 : 4 équipes, 37 coureurs. | Premier au général : Jean-Philippe Dojwa (15e) | 1 étape (Pascal Lino) 1994 : 5 équipes, 33 coureurs. | Premier au général : Luc Leblanc (4e)| 4 étapes (Jacky Durand, Luc Leblanc ; Richard Virenque ; Eddy Seigneur) | Classement de la montagne (Richard Virenque) | Classement par équipes (Festina-Lotus) 1995 : 4 équipes, 34 coureurs.| Premier au général : Laurent Jalabert (4e)| 3 étapes (Jacky Durand ; Laurent Jalabert ; Richard Virenque) | Classement par points (Laurent Jalabert) | Classement de la montagne (Richard Virenque) 1996 : 4 équipes, 37 coureurs. | Premier au général : Richard Virenque (3e) | 4 étapes (Frédéric Moncassin, x2 ; Cyril Saugrain ; Luc Leblanc)| Classement de la montagne (Richard Virenque) | Classement par équipes (Festina-Lotus) 1997 : 7 équipes, 45 coureurs. | Premier au général : Richard Virenque (3e) | 6 étapes (Cédric Vasseur ; Laurent Brochard ; Laurent Desbiens ; Richard Virenque ; Christophe Mengin ; Didier Rous) | Classement de la montagne (Richard Virenque) 1998 : 6 équipes, 38 coureurs. | Premier au général : Christophe Rinero (4e) | 1 étape (Jacky Durand) | Classement de la montagne (Christophe Rinero) | Classement par équipes (Cofidis) 1999 : 6 équipes, 37 coureurs. | Premier français : Richard Virenque (8e) | 0 étape | Classement de la montagne (Richard Virenque) |Meilleur jeune (Benoît Salmon)
Thomas Voeckler, 10 jours en jaune en 2004 et en 2011
2000 : 6 équipes, 35 coureurs. | Premier au général : Christophe Moreau (4e) | 2 étapes (Christophe Agnolutto ; Richard Virenque) 2001 : 8 équipes, 51 coureurs.| Premier au général : François Simon (6e) |3 étapes (Christophe Moreau ; Laurent Jalabert, x2) | Classement de la montagne (Laurent Jalabert) 2002 : 6 équipes, 41 coureurs. | Premier français : David Moncoutié (13e) | 2 étapes (Patrice Halgand ; Richard Virenque) | Classement de la montagne (Laurent Jalabert) 2003 : 6 équipes, 41 coureurs. | Premier au général : Christophe Moreau (8e) | 2 étapes (Richard Virenque ; Jean-Patrick Nazon) | Classement de la montagne (Richard Virenque) 2004 : 6 équipes, 41 coureurs. | Premier au général : Christophe Moreau (12e) | 3 étapes (Jean-Patrick Nazon ; Richard Virenque ; David Moncoutié) | Classement de la montagne (Richard Virenque) 2005 : 5 équipes, 32 coureurs. | Premier au général : Christophe Moreau (11e) | 1 étape (David Moncoutié) 2006 : 6 équipes, 37 coureurs. | Premier au général : Cyril Dessel (6e) | 3 étapes (Jimmy Casper ; Sylvain Calzati ; Pierrick Fédrigo) 2007 : 6 équipes, 33 coureurs. | Premier au général : Stéphane Goubert (26e) | 2 étapes (Cédric Vasseur ; Sandy Casar) 2008 : 6 équipes, 40 coureurs. | Premier au général : Sandy Casar (13e) | 3 étapes (Samuel Dumoulin ; Cyril Dessel ; Sylvain Chavanel) 2009 : 5 équipes, 41 coureurs. | Premier au général : Christophe Le Mével (9e) | 4 étapes (Thomas Voeckler ; Brice Feillu ; Pierrick Fédrigo ; Sandy Casar)
Thibaut Pinot et Romain Bardet, les nouvelles chances françaises
2010 : 4 équipes, 35 coureurs. | Premier au général : John Gadret (17e) | 6 étapes (Sylvain Chavanel, x2 ; Sandy Casar ; Christophe Riblon ; Thomas Voeckler ; Pierrick Fédrigo) | Classement de la montagne (Anthony Charteau) 2011 : 5 équipes, 45 coureurs. | Premier au général : Thomas Voeckler (4e) | 1 étape (Pierre Rolland) | Meilleur jeune (Pierre Rolland) 2012 : 5 équipes, 44 coureurs. | Premier au général : Pierre Rolland (8e) | 5 étapes (Thibaut Pinot ; Thomas Voeckler, x2 ; Pierre Rolland ; Pierrick Fédrigo) | Classement de la montagne (Thomas Voeckler) 2013 : 5 équipes, 42 coureurs. | Premier au général : Romain Bardet (15e) | 1 étape (Christophe Riblon) 2014 : 5 équipes, 44 coureurs. | Premier au général : Jean-Christophe Péraud (2e) | 1 étape (Tony Gallopin) | Meilleur jeune (Thibaut Pinot) | Classement par équipes (AG2R La Mondiale) 2015 : 5 équipes, 41 coureurs. | Premier au général : Romain Bardet (9e) | 3 étapes (Alexis Vuillermoz ; Romain Bardet ; Thibaut Pinot)
Les maillots jaunes français depuis 1919 :
84 porteurs. En gras, les coureurs ayant également remporté l'édition.
1919 : Eugène Christophe (3 jours)
1920 : 1921 : 1922 : Robert Jacquinot (3 jours), Eugène Christophe (3 jours), Jean Alavoine (5 jours) 1923 : Robert Jacquinot (1 jour), Henri Pélissier (6 jours) 1924 : 1925 : 1926 : 1927 : Francis Pélissier (5 jours), Ferdinand Le Drogo (1 jours) 1928 : 1929 : Victor Fontan (2 jours), André Leducq (1 jour)
1930 : Charles Pélissier (1 jour), André Leducq (13 jours) 1931 : Léon Le Calvez (1 jour), Charles Pélissier (2 jours), Antonin Magne (16 jours) 1932 :André Leducq (19 jours) 1933 : Maurice Archambaud (9 jours), Georges Speicher (12 jours) 1934 : Georges Speicher (1 jour), Antonin Magne (22 jours) 1935 : 1936 : Maurice Archambaud (5 jours) 1937 :Roger Lapébie (4 jours) 1938 : André Leducq (1 jour et demi) 1939 : Amédée Fournier (1 jour), Jean Fontenay (1 jour et demi), René Vietto (11 jours)
1947 : René Vietto (15 jours), Jean Robic (1 jour) 1948 : Louison Bobet (9 jours) 1949 : Marcel Dussault ( jour), Jacques Marinelli (6 jours)
1950 : Bernard Gauthier (7 jours) 1951 : Roger Levêque (6 jours), Gilbert Bauvin (1 jour) 1952 : Nello Lauredi (4 jours) 1953 : Roger Hassenforder (4 jours), Jean Robic (1 jour), François Mahé (1 jour), Jean Malléjac (5 jours), Louison Bobet (5 jours) 1954 : Gilbert Bauvin (2 jours), Louison Bobet (14 jours) 1955 : Antonin Rolland (12 jours), Louison Bobet (6 jours) 1956 : André Darrigade (6 jours), Roger Walkowiak (8 jours) 1957 : André Darrigade (1 jour), René Privat (3 jours), Jacques Anquetil (16 jours), Nicolas Barone (1 jour), Jean Forestier (2 jours) 1958 : André Darrigade (5 jours), Gilbert Bauvin (1 jour), Raphaël Géminiani (4 jours) 1959 : André Darrigade (2 jours), Robert Cazala (6 jours), Michel Vermeulin (3 jours)
1960 : Joseph Groussard (1 jour), Henry Anglade (2 jours) 1961 : André Darrigade (une demi-journée), Jacques Anquetil (21 jours) 1962 : André Darrigade (2 jours), Jacques Anquetil (3 jours) 1963 :Jacques Anquetil (5 jours) 1964 : Georges Groussard (9 jours), Jacques Anquetil (6 jours) 1965 : 1966 : Jean-Claude Lebaube (1 jour), Lucien Aimar (6 jours) 1967 :Roger Pingeon (17 jours), Raymond Riotte (1 jour) 1968 : Charly Grosskost (3 jours), Jean-Pierre Genêt (1 jour) 1969 : Désiré Letort (1 jour)
1970 : 1971 : 1972 : Cyrille Guimard (6 jours et demi) 1973 : José Catieau (4 jours) 1974 : 1975 :Bernard Thévenet (8 jours) 1976 : Raymond Delisle (2 jours) 1977 :Bernard Thévenet (8 jours) 1978 : Jacques Bossis (1 jour), Bernard Hinault (3 jours) 1979 : Jean-René Bernaudeau (1 jour), Bernard Hinault (17 jours)
1980 : Bernard Hinault (3 jours et demi), Yvon Bertin (1 jour) 1981 :Bernard Hinault (18 jours et demi) 1982 :Bernard Hinault (12 jours) 1983 : Jean-Louis Gauthier (1 jour), Pascal Simon (7 jours), Laurent Fignon (6 jours) 1984 : Bernard Hinault (1 jour), Vincent Barteau (12 jours), Laurent Fignon (7 jours) 1985 :Bernard Hinault (16 jours) 1986 : Thierry Marie (3 jours), Dominique Gaigne (1 jour), Bernard Hinault (5 jours) 1987 : Charly Mottet (6 jours), Martial Gayant (2 jour), Jean-François Bernard (1 jour) 1988 : 1989 : Laurent Fignon (9 jours)
Village Départ : tous les jours sur France 3 à 12h50, excépté le 10 juillet et lors des jours de repos. L’émission débutera à 10h50 le dimanche 17, le vendredi 22 et le samedi 23 juillet. Les directs : tous les jours sur France 3 dès 13h50 puis sur France 2 à partir de 15h00, sauf exceptions.
À la redécouverte du patrimoine naturel français avec le Tour de France de la biodiversité 2016 :
Étape 1 : Mont-Saint-Michel > Utah Beach Sainte-Marie-du-Mont : Le phoque veau-marin Étape 2 : Saint-Lô > Cherbourg-en-Cotentin : L'oyat Étape 3 : Granville > Angers : Les sternes Étape 4 : Saumur > Limoges : La loutre d'Europe Étape 5 : Limoges > Le Lioran : Le blaireau Étape 6 : Arpajon-sur-Cère > Montauban : Le bourdon Étape 7 : L'Isle-Jourdain > Lac de Payolle : Le renard Étape 8 : Pau > Bagnères-de-Luchon : Le sanglier Étape 9 : Vielha Val d'Aran > Andorre Arcalis : Le vautour percnoptère Étape 10 : Escaldes-Engordany > Revel : L'olivier Étape 11 : Carcassonne > Montpellier : La cigale du frêne Étape 12 : Montpellier > Mont Ventoux : La pie-grièche écorcheur Étape 13 : Bourg-Saint-Andéol > La Caverne du Pont-d'Arc : La fourmi rousse Étape 14 : Montélimar > Villars-les-Dombes Parc des Oiseaux : Le héron cendré Étape 15 : Bourg-en-Bresse > Culoz : La salamandre tachetée Étape 16 : Moirans-en-Montagne > Berne : Le lynx boréal Étape 17 : Berne > Finhaut-Emosson : Spot spécial sur la convention de Berne Étape 18 : Sallanches > Megève : L'aigle royal Étape 19 : Albertville > Saint-Gervais-Mont Blanc Le Bettex : La marmotte Étape 20 : Megève > Morzine : L'algue des neiges Étape 21 : Chantilly > Paris Champs-Elysées : La région Île-de-France
• Jeudi 30 juin. Présentation des équipes : 18h30-20h00 • Tous les jours à partir du samedi 2 juillet (sauf exceptions) : 13h30 : Les Rois de la Pédale 14h15 : Le direct de l’étape 17h30 – 18h30 : Les Rois de la Pédale
Federico Bahamontes, l’Aigle de Tolède, quintuple vainqueur du classement de la montagne.
1970 : Eddy Merckx (Faema-Faemino) 1971 : Lucien Van Impe (Sonolor-Lejeune) 1972 : Lucien Van Impe (Sonolor) 1973 : Pedro Torres (La Casera-Bahamontes) 1974 : Domingo Perurena (KAS) 1975 : Lucien Van Impe (Gitane-Campagnolo) 1976 : Giancarlo Bellini (Brooklyn) 1977 : Lucien Van Impe (Lejeune-BP) 1978 : Mariano Martinez (Jobo-Superia) 1979 : Giovanni Battaglin (Inoxpran)
Lucien Van Impe, premier homme à ramener le maillot à pois à Paris en 1975 ; 6 classements de la montagne au total !
1980 :Raymond Martin (Miko-Mercier-Vivagel) 1981 : Lucien Van Impe (Boston-Mavic) 1982 :Bernard Vallet (La Redoute-Motobecane) 1983 : Lucien Van Impe (Metauromobili-Pinarello) 1984 : Robert Millar (Peugeot) 1985 : Luis Herrara (Varta-Café de Colombia-Mavic) 1986 :Bernard Hinault (La Vie Claire-Radar) 1987 : Luis Herrara (Varta-Café de Colombia) 1988 : Steven Rooks (PDM) 1989 : Gert-Jan Theunisse (PDM)
Pedro Delgado, Steven Rooks et Luis Herrera lors du Tour 1988 : les deux derniers ont gagné le maillot à pois.
Le classement général individuel au temps s’établit par l’addition des temps réalisés par chaque coureur dans les 21 étapes compte tenu des pénalités en temps. En cas d’égalité de temps au classement général, les centièmes de seconde enregistrés par les chronométreurs lors des épreuves contre la montre « individuel » sont réincorporés dans le temps total pour départager les coureurs. En cas de nouvelle égalité, il est fait appel à l’addition des places obtenues à chaque étape et, en dernier ressort, à la place obtenue dans la dernière étape disputée.
b) Classement général individuel par points
Le classement général individuel par points s’obtient par l’addition des points enregistrés dans les classements individuels de chaque étape, selon les barèmes suivants, et compte tenu des pénalités en points :
• pour les étapes en ligne dites sans difficulté particulière (1, 2, 3, 4, 6, 11, 14, 16, 21) : 50-30-20-1816-14-12-10-8-7-6-5-4-3-2 points pour les 15 premiers coureurs classés ; • pour les étapes en ligne dites de parcours accidenté (5, 7, 10, 12) : 30-25-2219-17-15-13-11-9-7-6-5-4-3-2 points aux 15 premiers coureurs classés ; • pour les étapes en ligne dites de grande difficulté (8, 9, 15, 17, 19, 20) : 20-17-1513-11-10-9-8-7-6-5-4-3-2-1 points aux 15 premiers coureurs classés ; En cas d’ex æquo dans un classement d’étape, les coureurs classés sont crédités des points qui leur seraient attribués, divisés par le nombre de concurrents concernés. Les points ainsi obtenus sont arrondis au ½ point supérieur.
• pour les C.L.M. «individuels » (13, 18) : 20-17-15-13-11-10-9-8-7-6-54-3-2-1 points aux 15 premiers coureurs classés ; • pour chaque sprint intermédiaire, 20-17-15-13-11-10-9-87-6-5-4-3-2-1 points aux 15 premiers coureurs classés. En cas d’égalité de points au classement général, les coureurs sont départagés par leur nombre de victoires d’étapes, puis par le nombre de victoires dans les sprints intermédiaires comptant pour le classement général par points et enfin par le classement général individuel au temps. Pour figurer au classement général individuel par points, les lauréats doivent obligatoirement terminer le Tour de France. Dans le cas où un (ou des) coureur (s) est (sont) arrivé (s) hors délais sont repêchés par le Collège des commissaires, ils se verront retirer l’équivalent des points attribués au vainqueur de l’étape concernée à leur classement général individuel par points, même si leur capital en points à ce classement devenait négatif.
c) Classement général du meilleur grimpeur
Le classement général individuel du meilleur grimpeur s’établit par l’addition des points obtenus sur l’ensemble des cols ou côtes, selon les barèmes suivants : • cols hors catégorie: 25-20-16-14-12-108-6-4-2 points respectivement du 1er au 10e coureur classé ; • cols de 1re catégorie : 10-8-6-4-2-1 points respectivement du 1er au 6e coureur classé ; • cols ou côtes de 2e catégorie : 5-3-2-1 points respectivement du 1er au 4e coureur classé ; • cols ou côtes de 3e catégorie : 2-1 points, respectivement aux 2 premiers coureurs classés ; • côtes de 4e catégorie: 1 point au 1er coureur classé.
Les points attribués sont doublés pour l’arrivée des 9e 12e, 17e et 19e étapes. En cas d’égalité de points entre deux coureurs au classement général final du meilleur grimpeur, le coureur ayant obtenu le plus grand nombre de places de premier au sommet des cols hors catégorie est déclaré vainqueur. Dans le cas où les coureurs concernés se retrouvent une nouvelle fois à égalité, les premières places obtenues dans les cols de 1re catégorie servent à les départager. Il peut, éventuellement, être fait appel aux premières places obtenues au sommet des cols ou côtes de 2e catégorie, des cols ou côtes de 3e catégorie ou des côtes de 4e catégorie et, éventuellement, au classement général final au temps. Pour figurer au classement général du meilleur grimpeur, les lauréats doivent obligatoirement terminer le Tour de France.
d) Classement des jeunes
Le classement des jeunes est réservé aux coureurs nés depuis le 1er janvier 1991. Le premier d’entre eux au classement général individuel au temps est le leader journalier des jeunes. À l’issue de la dernière étape, il est déclaré vainqueur du classement des jeunes.
e) Classement général par équipes
Le classement général par équipes s’établit par l’addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe, dans toutes les étapes. Dans les classements d’étape, en cas d’ex æquo, les équipes réalisant le même temps sont départagées par l’addition des places obtenues par leurs trois meilleurs coureurs au classement de cette étape. En cas de nouvelle égalité, les équipes sont départagées par la place de leur meilleur coureur au classement de l’étape. Au classement général, en cas d’ex æquo, les équipes sont départagées par leur nombre de victoires d’étapes par équipe, puis par leur nombre de places de deuxième, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un nombre de places obtenues par l’une ou l’autre permette d’établir leur classement définitif. S’il y a toujours égalité, les équipes sont départagées par la place de leur meilleur coureur au classement général individuel. Toute formation réduite à moins de 3 coureurs est éliminée du classement général par équipes.
Bonifications
Des bonifications sont attribuées dans toutes les arrivées des étapes en ligne et donc à l’exception des étapes contre la montre « individuel ». Elles sont de 10, 6 et 4 secondes aux trois premiers coureurs classés.
Délais d'arrivée
Selon la nature des étapes et leurs difficultés, les délais d’arrivée sont variables en fonction de l’application des coefficients suivants :
Il est accordé un délai d’arrivée établi sur le temps réel du vainqueur augmenté de:
• 3% si la moyenne kilométrique est inférieure ou égale à 36 km/h; • 4% au-delà de 36 km/h jusqu’à 38 km/h; • 5% au-delà de 38 km/h jusqu’à 40 km/h; • 6% au-delà de 40 km/h jusqu’à 42 km/h; • 7% au-delà de 42 km/h jusqu’à 44 km/h; • 8% au-delà de 44 km/h jusqu’à 46 km/h; • 9% au-delà de 46 km/h jusqu’à 48 km/h; • 10% au-delà de 48 km/h jusqu’à 50 km/h; • 11% au-delà de 50 km/h.
Coefficient 2 (étapes de parcours accidenté : 5, 10)
Il est accordé un délai d’arrivée établi sur le temps réel du vainqueur augmenté de :
• 6% si la moyenne kilométrique est inférieure ou égale à 35 km/h; • 7% au-delà de 35 km/h jusqu’à 36 km/h; • 8% au-delà de 36 km/h jusqu’à 37 km/h; • 9% au-delà de 37 km/h jusqu’à 38 km/h; • 10% au-delà de 38 km/h jusqu’à 39 km/h; • 11% au-delà de 39 km/h jusqu’à 40 km/h; • 12% au-delà de 40 km/h jusqu’à 41 km/h; • 13% au-delà de 41 km/h jusqu’à 42 km/h; • 14% au-delà de 42 km/h jusqu’à 43 km/h; • 15% au-delà de 43 km/h jusqu’à 44 km/h; • 16% au-delà de 44 km/h jusqu’à 45 km/h; • 17% au-delà de 45 km/h jusqu’à 46 km/h; • 18% au-dessus de 46 km/h.
Coefficient 3 (étapes de parcours très accidenté : 7, 12)
Il est accordé un délai d’arrivée établi sur le temps réel du vainqueur augmenté de :
• 10% si la moyenne kilométrique est inférieure ou égale à 35 km/h; • 11% au-delà de 35 km/h jusqu’à 36 km/h; • 12% au-delà de 36 km/h jusqu’à 37 km/h; • 13% au-delà de 37 km/h jusqu’à 38 km/h; • 14% au-delà de 38 km/h jusqu’à 39 km/h; • 15% au-delà de 39 km/h jusqu’à 40 km/h; • 16% au-delà de 40 km/h jusqu’à 41 km/h; • 17% au-delà de 41 km/h jusqu’à 42 km/h; • 18% au-delà de 42 km/h jusqu’à 43 km/h; • 19% au-delà de 43 km/h jusqu’à 44 km/h; • 20% au-delà de 44 km/h jusqu’à 45 km/h; • 21% au-delà de 45 km/h jusqu’à 46 km/h; • 22% au-dessus de 46 km/h.
Coefficient 4 (étapes de grande difficulté : 8, 9, 15, 17)
Il est accordé un délai d’arrivée établi sur le temps réel du vainqueur augmenté de :
• 7% si la moyenne kilométrique est inférieure ou égale à 30 km/h; • 8% au-delà de 30 km/h jusqu’à 31 km/h; • 9% au-delà de 31 km/h jusqu’à 32 km/h; • 10% au-delà de 32 km/h jusqu’à 33 km/h; • 11% au-delà de 33 km/h jusqu’à 34 km/h; • 12% au-delà de 34 km/h jusqu’à 35 km/h; • 13% au-delà de 35 km/h jusqu’à 36 km/h; • 14% au-delà de 36 km/h jusqu’à 37 km/h; • 15% au-delà de 37 km/h jusqu’à 38 km/h; • 16% au-delà de 38 km/h jusqu’à 39 km/h; • 17% au-delà de 39 km/h jusqu’à 40 km/h; • 18% au-dessus de 40 km/h.
Coefficient 5 (étapes courtes de grande difficulté : 19, 20)
Il est accordé un délai d’arrivée établi sur le temps réel du vainqueur augmenté de :
• 10% si la moyenne kilométrique est inférieure ou égale à 30 km/h; • 11% au-delà de 30 km/h jusqu’à 31 km/h; • 12% au-delà de 31 km/h jusqu’à 32 km/h; • 13% au-delà de 32 km/h jusqu’à 33 km/h; • 14% au-delà de 33 km/h jusqu’à 34 km/h; • 15% au-delà de 34 km/h jusqu’à 35 km/h; • 16% au-delà de 35 km/h jusqu’à 36 km/h; • 17% au-delà de 36 km/h jusqu’à 37 km/h; • 18% au dessus de 37 km/h.
Coefficient 6 (étape contre la montre « individuel ») À la Caverne du Pont-d’Arc, il est accordé un délai d’arrivée établi sur le meilleur temps augmenté de 25%.
Coefficient 7 (étape contre la montre « individuel » à caractère particulier) À Megève, il est accordé un délai d’arrivée établi sur le meilleur temps augmenté de 33%
36 ans : Firmin Lambot en 1922 34 ans : Henri Pélissier (1923), Gino Bartali (1948) et Cadel Evans (2011)
• Vainqueurs les plus jeunes :
19 ans : Henri Cornet (1904) 21 ans : Romain Maes (1935) 22 ans : François Faber (1909), Octave Lapize (1910), Philippe Thys (1913), Felice Gimondi (1965), Laurent Fignon (1983)
• Plus petits écarts entre le vainqueur et son dauphin :
8 secondes : Greg LeMond et Laurent Fignon (1989) 23 secondes : Alberto Contador et Cadel Evans (2007) 32 secondes : Oscar Pereiro et Andreas Kloden (2006) 38 secondes : Jan Janssen et Herman Van Springel (1968)
• Plus grand écarts entre le vainqueur et son dauphin :
2 heures 49 minutes 21 secondes : Maurice Garin et Lucien Pothier (1903)
• Nombre de victoires d’étapes :
34 : Eddy Merckx 28 : Bernard Hinault 26 : Mark Cavendish 25 : André Leducq 22 : André Darrigade 20 : Nicolas Frantz 19 : François Faber 17 : Jean Alavoine 16 : Charles Pélissier, René Le Grevès et Jacques Anquetil
• Nombre de victoires d’étapes (pour les coureurs français) :
28 : Bernard Hinault 20 : André Darrigade 18 : André Leducq 17 : Jean Alavoine 16 : René Le Grevès et Charles Pelissier 14 : Jacques Anquetil 13 : Louis Trousselier 12 : Louison Bobet 10 : Bernard Thévenet, Henri Pelissier et Maurice Archambaud 9 : Laurent Fignon, Georges Speicher et Emile Georget 8 : René Vietto, Roger Hassenforder et Gustave Garrigou 7 : Raymond Poulidor, Richard Virenque, Cyrille Guimard, Jean-Pierre Danguillaume, Raphaël Geminiani, Jean-Baptiste Dortignacq, Georges Passerieu, Antonin Magne, Lucien Petit-Breton, Félix Goethals
• Nombre de victoire en contre-la-montre :
Bernard Hinault : 20 dont 5 prologues Eddy Merckx : 16 dont 3 prologues Jacques Anquetil : 11
• Record de victoires d’étapes en un Tour :
8 : Charles Pélissier (1930), Eddy Merckx (1974) et Freddy Maertens (1976)
Nombre de participations :
17 : Georges Hincapie (1 abandon), Stuart O’Grady (2 abandons), Jens Voigt (2 abandons, 1 hors-délais) 16 : Joop Zoetemelk (1 victoire) 15 : Lucien Van Impe (1 victoire), Guy Nulens (2 abandons), Viatcheslav Ekimov, Christophe Moreau (3 abandons, 1 exclusion), Sylvain Chavanel (1 abandon, 1 retrait de l’équipe)
• Nombre de porteurs du Maillot Jaune par nation :
Nombre de maillots jaunes (demi-étapes incluses) :
111 : Eddy Merckx (97 jours) 79 : Bernard Hinault (76 jours) 60 : Miguel Indurain (60 jours) 52 : Jacques Anquetil (51 jours) 38 : Antonin Magne
Plus petit nombre de maillot jaune :
1/3 : Marinus Wagtmans (Pays-Bas), le matin du 27 juin 1971 au terme d’un contre-la-montre entre Mulhouse et Bâle.
Plus grand nombre de porteurs du Maillot Jaune sur un Tour :
8 porteurs : en 1958 (André Darrigade, Jos Hoevennars, Wim Van Est, Gilbert Bauvin, errit Voorting, André Darrigade, Raphaël Geminiani, Vito Favero, Raphaël Geminiani, Vito Favero, Charly Gaul) et en 1987 (Jelle Nijdam, Lech Piasecki, Erich Maechler, Charly Mottet, Martial Gayant, Charly Mottet, Jean-François Bernard, Stéphane Roche, Pedro Delgado, Stephen Roche)
Plus petit nombre de porteurs du Maillot Jaune sur un Tour :
1 porteur : Ottevia Bottecchia (1924), Nicolas Frantz (1928) et Romain Maes (1935) 2 porteurs : Louis Mottiat et Philippe Thys (1920), Mottiat et Léon Scieur (1921), Adelin Benoît et Bottecchia (1925), Georges Speicher et Antonin Magne (1934), André Darrigade et Jacques Anquetil (1961), Italo Zilioli et Eddy Merckx (1970), Cyrille Guimard et Eddy Merckx (1972), Dietrich Thurau et Bernard Thévenet (1977), Fabian Cancellara et Bradley Wiggins (2012)
Plus grand nombre de maillots verts :
6 : Erik Zabel (1996 à 2001) 4 : Sean Kelly (1982, 193, 1985, 1989) et Peter Sagan (2012 à 2015)
Nombre de maillots verts par nation :
19 : Belgique 9 : France 7 : Allemagne 4 : Australie, Irlande, Pays-Bas et Slovaquie 3 : Ouzbékistan 2 : Italie, Norvège et Suisse 1 : Espagne et Grande-Bretagne
Plus grand nombre de maillots à pois :
7 : Richard Virenque (1994 à 1997, 1999, 2003 et 2004) 6 : Federico Bahamontes (1954, 1958, 1959, 1962, 1963, 19964) et Lucien Van Impe (1971, 1972, 1975, 1977, 1981, 1983)
Nombre de maillots à pois par nation :
20 : France 16 : Espagne 12 : Italie 11 : Belgique 5 : Colombie 2 : Danemark, Grande-Bretagne, Luxembourg et Pays-Bas 1 : Pologne et Suisse
Plus grand nombre de maillots blancs :
3 : Jan Ullrich (1996 à 1998) et Andy Schleck (2008 à 2010) 2 : Marco Pantani (1994 et 1995) et Nairo Quintana (2013 et 2015)
Nombre de maillots blancs par nation :
7 : France 5 : Espagne, Italie et Pays-Bas 4 : Allemagne et Colombie 3 : Etats-Unis et Luxembourg 2 : Russie 1 : Australie, Mexique etUkraine
Vitesses maximales :
Du Tour, en moyenne : 40,788 km/h (Oscar Pereiro, 2006) Pour une étape : 50,335 km/h (Mario Cippolini, Laval-Blois en 1999) Pour un contre-la-montre ou prologue : 55,446 km/h (Rohan Dennis, Utrecht-Utrecht en 2015) Pour un contre-la-montre par équipes : 57,841 km/h (Orica GreenEDGE, Nice-Nice en 2013)
Très content de pouvoir suivre le Tour avec vous, pour le premier Tour que je vais pouvoir voir depuis 3 ans (et j'irai le voir dans le village d'un certain Jacky D. )
Juste une petite erreur : étape 17, Westra gagne sur le Critérium du Dauphiné, pas le Critérium international
J'ai pas tout lu (j'ai jusqu'au Tour), mais présentation énorme !! Un défaut pour l'instant ! Ce n'est pas quelques millions de téléspectateurs, mais milliard(s?) !