Modérateur: Animateurs cyclisme pro
vino_93 a écrit:Pr le régionalisme, ça vient sûrement du fait que l'Italie s'est unifiée tardivement, et que les patois locaux sont longtemps resté en vigueur, notamment dans les milieux ruraux.
PCMilan a écrit:Tu vas vite Je lirais ton post quand j'aurais fini mais aucun remord + sa rage des tactiques italiennes sur les CDM, c'est du bon pour le moment
Le passage ou une nuit à l'hôtel il se fait draguer avant une course, mauvaise idée avant une course mais il fini par craquer et se fait une dose de testostérone pour compenser direct derrière
Panzer a écrit:
J'ai pu finir le livre sur Luis Ocaña, "Reckless", Téméraire en français. Ca lui va bien
C'était un sacré personnage, qu'il ne serait plus trop possible de voir aujourd'hui. L'empreinte que laisse un coureur ne se mesure pas que par le palmarès, mais aussi par l'attitude, la manière de courir. Ocaña faisait parti de ses rares coureurs à ne pas baisser son froc devant Merckx, avec De Vlaeminck, Maertens, Fuente...
Ocaña était obsédé par le Belge et la notion de panache... Attaquer était plus important que gagner pour lui, cela explique en grande partie pourquoi son palmarès n'est pas proportionnel à son talent.
Il était quand même un peu spécial dans sa tête, avec également un positionnement politique plutôt extrême.
vino_93 a écrit:Pr le régionalisme, ça vient sûrement du fait que l'Italie s'est unifiée tardivement, et que les patois locaux sont longtemps resté en vigueur, notamment dans les milieux ruraux.
Ben-wa a écrit:vino_93 a écrit:Pr le régionalisme, ça vient sûrement du fait que l'Italie s'est unifiée tardivement, et que les patois locaux sont longtemps resté en vigueur, notamment dans les milieux ruraux.
Le régionalisme en vélo c'est pas qu'en Italie, regarde les Bretons chez nous, c'est du même accabit
Umb a écrit:Ben-wa a écrit:vino_93 a écrit:Pr le régionalisme, ça vient sûrement du fait que l'Italie s'est unifiée tardivement, et que les patois locaux sont longtemps resté en vigueur, notamment dans les milieux ruraux.
Le régionalisme en vélo c'est pas qu'en Italie, regarde les Bretons chez nous, c'est du même accabit
Oui mais si Barguil mentionne sa "double-citoyenneté" à chaque interview ou presque, on ne peut pas dire que les autres Français soient autant porte-drapeaux de leur région d'origine.
Panzer a écrit:
J'ai pu finir le livre de Di Luca "Bête de victoire" en Italien si je me trompe pas, avec une belle photo de couverture. Ca change de la traduction et de la couverture immonde de la version française
Super livre que j'ai dévoré très rapidement, probablement pas du niveau de celui d'Hamilton, mais ça reste une bonne lecture pour moi. Je n'ai pas été déçu contrairement à celui de Ricco. Di Luca, devant la caméra, à vélo, c'était une grande gueule, un vantard, qui assurait le divertissement sur et en dehors de la route.
Tu pouvais remplacer Di Luca par Ricco, c'était presque pareil.
Tempérament similaire. Aucun remord concernant les pratiques. Des déclarations tapageuses face à la caméra. La même adoration pour Pantani. Le Pirate est vraiment adoré là-bas. Tellement que les théories du complot sont désormais validées par beaucoup de fans, en gros : Pantani est le bouc-émissaire idéal pour la lutte antidopage Italien mené par le CONI, pour justifier tous les moyens mis en place.
J'ai l'impression que c'est ce sentiment qui domine en Italie, et je pense que ça joue énormément dans les mentalités de certains fans mais surtout des jeunes coureurs qui l'ont idolâtré et qui n'arrivent même plus à faire la part des choses, à se rendre compte qu'ils trichent...
Sinon ces anecdotes sur la Nazionale, elles sont bonnes haha ! Cette ambiance pourrie entre Bettini, Bartoli, Di Luca Le coup des manivelles trafiqué sur les JO de Sydney ! Les Italiens qui se roulent dessus sur les différents mondiaux...
Je reste un peu dubitatif sur certaines de ses prises de positions, mais il y en a d'autres qui sont quand même intéressantes.
Je pense qu'il n'a clairement pas tort quand il dit qu'à l'époque être dans les bonnes équipes, c'est avoir une protection supplémentaire face à l'antidopage. D'ailleurs, il révèle que la puissance de son équipe Liquigas en 2005 avait fait camoufler un contrôle anormal...
Il parle beaucoup du régionalisme des Italiens et qu'il était mal vu de ne pas faire ses classes dans les régions du nord de l'Italie, expliquant que les coureurs comme Nibali (même Aru) avaient du très tôt quitter leurs îles pour se fondre dans la masse.
C'est vrai qu'avant d'être Italien, ils se sentent appartenir à leur région. Quelqu'un sait pourquoi ? On associe toujours les coureurs majeurs Italiens à leur région d'origine (Nibali/Sicile, Aru/Sicile, Simoni/Trentin, Bartali/Cipo/Toscane, Coppi/Piémont, Gimondi/Lombardie, Pantani/Ricco/Romagnol etc)...
C'est beaucoup moins le cas en France.
Il dit être le premier Italien du Sud à avoir gagner le Giro, j'ai un doute, quelqu'un peut vérifier ?
Orodreth a écrit:Il est comment le livre d'Hamilton ? Très bon non ?
Murungaru a écrit:Orodreth a écrit:Il est comment le livre d'Hamilton ? Très bon non ?
Yep, intéressant et pleins d'infos/anecdote.
GrandPlateau a écrit:Déjà je trouve ça ouf qu'il soit traduit, Di Luca en France c'est pas le plus connu. Ya tellement d'autres livres de cyclisme qui auraient mérité d'etre traduit.
Mais celui ci parle dopage alors je pense qu'ils ont flairés le bon filon
cat4g a écrit:Tiens, si l'un d'entre vous a un bon livre à me conseiller sur Pantani ? Ce serait sympa merci.
Les 2 que j'ai lus étaient basés sur des clichés/le palmarès. Trop de photos, texte insipide tiré à 80% des journaux.
Je cherche une biographie sans concession. Y compris en Italien.
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