Parce que vieux motard que jamais, voici mon CR du week-end dernier. Vu les révélations croustillantes faites par Trifon (alerte teasing), cela aurait dommage que je fasse l’impasse
SamediJ’arrive comme convenu à 10h30 à 4 cantons avec ma fidèle 106 blanche. Mayoj arrive le premier, puis voilà Trifon qui apparaît et sort sa phrase fétiche « Ohlalala les gars hier je me suis mis une race »
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Ne l’ayant jamais rencontré avant, cela restera donc à jamais les premiers mots que j’ai entendu de sa part
On se met alors en route pour Orchies, où l’ont doit retrouver ce que Trifon qualifie de « futurs mariés » Darth et Darthette. Sur la route, le bulgaro-syldave nous raconte sa soirée de la veille, ce qui inclut évidemment sa rencontre avec Anaïs. S’il est hyper positif car elle est venu le trouver pour lui faire la bise et dire au revoir, il est dégoûté car il n’a aucun moyen de la recontacter.
Enfin ça c’était avant l’intervention de Samuel.
Pour lui remonter le moral, on essaye de trouver des mots rimant avec Anaïs, évidemment cela dérape vite, je vous laisse chercher par vous-même des possibilités.
Nous retrouvons la Twingo-Minardi et ses occupants dans le centre d’Orchies, puis nous suivons ce bolide de légende jusqu’au secteur pavé de la commune, bien déterminés à voir passer le coureur favori de Trifon Ivanov. Cependant un texto envoyé à Darth et Mayoj nous apprend que celui-ci a sérieusement morflé à la main et envisage de bâcher.
Nous l’attendons de pied ferme, bien décidés à lui donner la motivation pour aller au bout de son effort. Après avoir assisté incrédules à une chute dans le fossée, Darth reçoit un texto du japono-maubeugois-philippin Mr Suki qui annonce qu’il est à 4km de notre secteur. On est au taquet, prêt à donner de la voix.
Nous cherchons avec insistance une tenue armée de terre, quand soudain Trifon sort un « oh Akit ». Il vient de nous passer devant sans que l’on s’en rende compte !
Il se passe ensuite plusieurs minutes, une bonne quinzaine je pense, où nous restons sur le bord du pavée en espérant que c’était une erreur et qu’il va arriver. Mais non, c’est bien lui que Trifon a aperçu et que l’on a loupé.
Ne nous voyons pas le rejoindre à la sortie du secteur, le champion que tout Maubeuge recherche est reparti. Le fait que l'on ne l'ai pas reconnu l’oblige à aller au bout
De notre côté, on se met en route vers une ville random du NPDC dont j’ai déjà oublié le nom. Là-bas nous attendent Tipitch et Tipitchette, qui ont déjà déjeuné. A la recherche d’une friterie, nous finissons par aller dans une pizzeria.
Fidèle à son champion favori le requin de Messine, Renteria commande une sicilienne.
La carte n’étant acceptée qu’à partir de 15€, Mayoj se rend lui au distributeur de l’autre côté de larue afin d’obtenir de la monnaie. C’est alors que lorsqu’il traverse en sens inverse, un conducteur belge lui balance le désormais célèbre « t’es pressé salope ». Forcément on est plié, c’était totalement inattendu. Visiblement la réputation de la gazelle de Dunkeque dépasse les frontières et a atteint les compatriotes de Dodo la Saumure
Une fois les pizzas servis, nous allons directement au carrefour de l’arbre. Cette fois nous ne ratons pas Akit, qui est évidemment perché sur le haut du pavé.
Nous le retrouvons à la sortie du secteur, il nous montre ses mains. En effet, elles sont dans un sacré état.
Puisqu’il n’est plus qu’à 15km de l'arrivée, il décide d’aller au bout. Direction Roubaix et son vélodrome. Quel plaisir de découvrir ce lieu de légende du cyclisme, je suis vraiment comme un gosse ! C’est aussi l’occasion de constater que la dégradation du revêtement est importante, je ne m’en n’étais jamais vraiment rendu compte à la TV. Notre timing est parfait puisque notre champion arrive pile en même temps que nous. Mais nous n’avons pas de temps à perdre pour se rendre au karting, situé à Hazebrouck, ville très vite renommée Russel Hazebrouck.
Je lance alors Waze afin qu’il m’indique l’itinéraire, il annonce 40 min de route. C’est bien plus loin que ce que je pensais, pas de temps à perdre. Au cours du trajet je me rends compte que pour la première fois je transporte un gendarme dans mon automobile, j’ai intérêt à être irréprochable. Ca tombe bien, je m’aperçois que je suis à 100 sur une route limitée à 90
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En revanche, contrairement à son collègue Vinzouille, cela ne pose pas de problème à Akit que j’utilise Waze en GPS.
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J’en profite pour faire connaissance avec Akit, qui est vraiment super agréable et simple (n’allez pas lire simplet
.)
Une fois arrivés à Hazebrouck, nous enchaînons de suite sur notre session de karting. Cela commence par 5 minutes de qualification où j’en profite pour prendre progressivement le kart en main, étant débutant
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Puis 12 min de course sont au programme. Mais avant on peut admirer Mayoj, 1er des qualifs et nous charriant foncer droit dans un muret.
Partant 4ème sur la grille, je mets de suite la pression à Darth qui est parti juste devant moi. Je reste au contact à environ 1 seconde pendant toutes la première moitié de la course, mais je n’arrive pas à trouver les gains marginaux me permettant de l’attaquer. Pis, je gère mal la prise d’un tour d’avance sur les retardataires.
Wikipavé en profite pour me distancer, je ne le reverrais plus de la course. Je termine plutôt satisfait de ma première dans un kart. Ça ne vaut pas ma 106 chérie tout de même.
Alors que les responsables avaient bien rappelés qu’il fallait attendre leur signal pour se lever de son kart, je vois Mayoj déjà debout. Je me languis donc de le voir se faire réprimander
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Gaby, le frère de Tipitch, lui se prend un poteau en garant son kart dans les stands, provoquant l’hilarité générale.
On a enfin le signal pour quitter nos bolides. Je me lève…ah mince je suis coincé. Je retente en forçant, toujours pas. Ah oui, j’ai oublié d’enlever ma ceinture
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Je jette des coups d’œil autour de moi, c’est bon personne ne m’a vu, l’honneur est sauf.
Direction le salon du karting où nous commandons des rafraîchissements. Trifon, Darth, Mayoj, Tipitch prennent tous des sodas. Ne voulons pas être le seul à prendre de l'alcool, je commande un Ice Tea avec déception. J'entends alors Akit annoncer vouloir une 1664 blanche. Je me précipite alors pour changer et demander une Maredsous.
Le maubeugeois en profite pour me faire un coup bas : 30 minutes après les faits, il raconte comment j’ai tenté de forcer la sortie de mon kart.
Nos rafraîchissements consommés, nous nous dirigeons vers le bowling voisin. Là-bas, on se divise en 2 groupes, l’un au billard, l’autre au baby. Trifon toujours bien inspiré se retrouve de nouveau avec 2 admins et 1 modo, l’obligeant à s’auto-censurer.
Trois matchs, trois victoires pour le binôme Akit-Mayodebain, les numéros 1 mondiaux du Gruppetto. Après un but marqué Akit se permet un dab approximatif, pour ma part je me contente d’une célébration à la Thuram. Pas de doute nous avons aussi gagné la bataille du style.
Il est alors l’heure pour Tipitch et Tipitchette de nous abandonner. Nous rentrons donc dans la métropole lilloise où Darth nous choisit un restaurant où il a ses habitudes. J’en profite pour prendre ma revanche sur l’autoroute, cette fois je parviens à le doubler dans le (Renault) traffic.
Dans le respect du code de la route bien sûr, monsieur le gendarme étant à la place du mort dans mon bolide. Là bas nous découvrons que les poètes du Bayern ont mis 4-1 à Dortmund. Lors de la commande des apéritifs, Mayoj commande un Monaco. Je découvre décidément une nouvelle facette de la gazelle de Dunkerque, je ne le verrais plus pareil désormais.
Le serveur en profite d’ailleurs pour lui manquer de respect en le qualifiant de demoiselle. Après avoir vu Darth engloutir un burger à 5 steak de manière naturelle, nous terminons la soirée en nous gaussant des blagues très inspirées de ce cher wikipavé. Cela ne s’éternise pas, il faut être en forme pour la grande course du lendemain !
DimancheDimanche matin, le rdv a été fixé avec insistance à 9h45 par Darth. J’arrive tout juste à l’heure. Tout le monde est déjà là, sauf le principal intéressé lui-même [blasé]. Direction le CDA, où nous pouvons profiter des commentaires de Patrick ce Montel sur le marathon de Paris.
Nous regardons la course avec insistance en espérant apercevoir le breton fan d’ortographe, Thor Husvovd. Pas de Gwen Ha Du avant la fin de la retransmission, mais ça enchaîne tout de suite avec la grande course !
Tout de suite Périchon nous fait plaisir en attaquant ! On assiste à un début de course où aucun groupe ne parvient à s’isoler. Un premier lot de parisien nous rejoint à ce moment-là. La bascule sur France Ô a lieu, mais visiblement l’écran géant ne possède pas cette chaîne. A la place un spot de la région
Nord-Pas-deCalais Hauts-de-France.
On discute un peu de Gilles Philibert avec Trifon et là, REVELATION. Il m’explique l’avoir rencontré sur un critérium picard en 2010, avoir discuté avec lui et que ça avait été un chouette type. Trifon a même un autographe du gazier ! L’arnaque est révélée, en réalité le météorologue du forum est donc un fan du belge.
Une nouvelle qui va ravir Svam.
Nous voyons pour la 5ème le spot où Xavier Bertrand nous explique qu’il est génial parce qu’il favorise la réfection des pavés
Du coup, on s’impatiente et on se met en marche vers la friterie, en espérant qu’elle n’est pas fait faillite
On découvre alors qu’en avançant sur le secteur, le pavé est beaucoup plus dégradé par endroit ! Face à l’état de celui-ci, Trifon déclare « vu comment est le haut du pavé ici, je comprends que les mecs aillent sur le bas-côté, il n’y a pas à les disqualifier ici ». Vous avez bien lu messieurs, Trifon tolère le bas-côté !
On finit par arriver à ladite friterie, qui est finalement toujours existante. Le service se fait en 2 fois, il faut d’abord acheter ses tickets, puis aller les échanger contre les denrées tant attendues. Vient alors une scène digne des plus grandes heures de l’émission Strip-Tease. Gérer conjointement la commande d’Holbac et la mienne est bien trop difficile pour le restaurateur
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Il lui faut 5 bonnes minutes pour que son cerveau intègre notre commande : une bière et une frite chacun, avec mayo pour Holbac, sans pour Mayo(deBain). Pour ne pas être déshydraté face à la chaleur j’ai aussi pris une Chimay Bleue.
Je tente de me servir dans les règles de l’art, mais celle-ci mousse encore plus que Diouf.
Je subis les moqueries de mes camarades, CDA et Holbac les premiers. Ils se servent alors les leurs, pour le même résultat. Rira bien qui rira le dernier.
A l’auberge nous retrouvons enfin des images de la course. Ils sont à 10 km du premier secteur et toujours pas d’échappée #AlerteVraiCyclisme
Après avoir déjeuné, pas de temps à perdre si on veut pouvoir assister au passage des juniors. Face à la chaleur j’estime qu’une bière supplémentaire pour la route n’est pas de trop, mais cette fois je ne prends pas de gobelet. Ma bière ne peut pas mousser si je la bois à la bouteille
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Les juniors nous passent devant comme des bolides avant même que l’on ait rejoins le CDA, ça avoine sec.
De retour devant l’écran géant je m'installe dans l’herbe avec Khali et Ninteo. Le fan de Gallopin nous lâche des spoils sur les évos de la simulation. J’essaie de gratter quelques points supplémentaires pour mes leaders mais ce radin est incorruptible. Par contre, il est beaucoup plus généreux avec l’alcool puisqu’il m’offre une bière.
Je grimace lorsqu’il me tend une Heineken en canette à moitié tiède, mais compte-tenu du risque de déshydratation (il fait 23° quand même) je ne peux pas me permettre de refuser.
Du côté de la course, les choses sérieuses se mettent en place, avec Boonen qui tente de faire la différence. Les belges sont chauds à chaque accélération de Tommeke
Mais il met des coups dans l’eau. Sur place j’ai le sentiment d’assister à une vraie belle course animée. Personne ne se détache vraiment, ça bourrine sur chaque secteur, vraiment plaisant. Certains se réfugient à l’ombre, pour ma part je suis #TeamCagnard
A l’heure où j’écris ces lignes, une semaine plus tard, je le paye encore avec une peau qui pèle.
Vient alors le passage des coureurs sous nos yeux. Leur visage sont vraiment impressionnant, rempli de boue. Plus ça avance, plus les visages sont marqués, imposant le respect pour ces champions.
J’exulte lorsque arrive la victoire de GVA, enfin un monument pour lui ! Alors même que le vainqueur est arrivé depuis plusieurs minutes, les coureurs continuent d’arriver au compte-goutte. Il n’y a même pas de vraie gruppetto, pas possible sur un tel parcours et compte-tenu de la course débridée.
Une fois la voiture-balai passée, on fait une photo souvenir avant d’embarquer dans nos voitures respectives. Je dépose mes derniers passagers à 4 cantons, puis je peux rentrer chez moi pour lire les
fines analyses d’éminents spécialistes sur mon forum favori.
Bilan : un bon gros week-end, la découverte de forumeurs de khalité, un baptême de karting, la visite de lieux mythiques du cyclisme et de beaux coups de soleil.
PS : je me rends compte que ça fait un sacré pavé, mais après tout c'était le thème du week-end