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Le 104e Tour de France s’élance le samedi 1er Juillet 2017. Comme chaque année, nous vous proposons notre analyse complète du tracé de l’épreuve pour en détailler les points clés, certains passages pièges et distribuer les bons et les mauvais points du parcours.
Ce Tour de France 2017 s’élance de Düsseldorf en Allemagne puis visitera la Belgique, le Luxembourg avant de rentrer définitivement en France. La particularité de ce tracé est de visiter les cinq massifs montagneux français : Vosges, Jura, Pyrénées, Massif-Central et Alpes, avant un dernier contre-la-montre dans les rues de Marseille. Mais passons à la revue de chacune des 21 étapes de cette édition 2017.

La carte

 

 

 

Les étapes

 

Etape 01 : Düsseldorf 14km CLM

 

La première étape est un contre-la-montre de 14km dans les rues de Düsseldorf. Le parcours est plat et alterne de longues lignes droites entrecoupées de quelques passages techniques. Il semble taillé pour un certain coureur multiple champion du monde de la discipline, Tony Martin. Mais l’allemand s’était manqué sur un parcours similaire à Utrecht en ouverture du Tour 2015. Ce jour-là les favoris du classement général ne s’étaient pas livrés à fond par peur des chutes.

Etape 02 : Düsseldorf > Liège 203.5km

 

La deuxième étape s’élance de Düsseldorf pour une courte boucle autour de la ville puis prend la direction de Liège en Belgique. Malgré la proximité des Ardennes, le parcours est principalement plat avec seulement deux côtes recensées, qui devront décerner le premier maillot à pois. La deuxième côte est distante de plus de 20km de la ligne d’arrivée et ne devrait donc pas gêner la première explication au sprint de ce Tour 2017.

Etape 03 : Verviers > Longwy 212.5km

 

La troisième étape relie Verviers à Longwy et passe par trois pays : Belgique, Luxembourg et France. Le parcours est plus vallonné que la veille avec 5 côtes recensées et surtout l’arrivée placée au sommet de la dernière, la côte des Religieuses (1,6km à 5,8%) à Longwy. Le profil de cette côte, difficile au pied (max 11%) puis plus roulante sur le sommet, n’est pas sans rappeler l’arrivée au Havre en 2015 où le puncheur Stybar avait conclu détaché devant quelques sprinteurs complets.

Etape 04 : Mondorf-les-Bains > Vittel 207.5km

 

La quatrième étape quitte Mondorf-les-Bains (Luxembourg) en direction de Vittel. Cette nouvelle étape de plaine de plus de 200km ne devrait pas échapper aux sprinteurs. Ceux-ci devront toutefois se méfier des nombreux faux-plats présents dans le final qui pourrait user leur train. Le dernier kilomètre est aussi en léger faux-plat (1,7%).

Etape 05 : Vittel > La Planche-des-Belles-Filles 160.5km

 

La cinquième étape repart de Vittel en direction de la Planche-des-Belle-Filles, première arrivée au sommet du Tour 2017 (5,9km à 8,5%). Comme lors de sa première apparition en 2012 (victoire de Froome), la Planche sera montée dans un format course de côte. Sa faible longueur et la rudesse de la pente font qu’elle est avalée à toute allure, ce qui accentue les défaillances des grimpeurs diesel qui peine à inverser les braquets. Pas de quoi cependant figé la hiérarchie des grimpeurs car le Tour est encore long.

Etape 06 : Vesoul > Troyes 216km

 

La sixième étape s’élance de Vesoul pour atteindre Troyes. Cette étape de plaine sera égayée de deux côtes d’un sprint intermédiaire dans le village du Général-de-Gaulle. La journée paraît tranquille et la victoire devrait se jouer au sprint massif sur les avenues de Troyes. Cependant, un danger réside dans la portion de 20 à 10km de la ligne sur une route exposée. Un vent de nord-ouest pourrait y créer des éventails, méfiance.

Etape 07 : Troyes > Nuits-Saint-Georges 213.5km

 

La septième étape repart de Troyes en direction de Nuits-Saint-Georges. L’étape traverse les reliefs de la Bourgogne mais par une voie aisée avant de finir par une boucle plate de 40km autour de l’arrivée. Ce secteur contient quelques routes exposées mais aussi de nombreuses forêts, ce qui atténue le risque général de bordures. Le parcours diffère donc sensiblement de celui Paris-Nice 2011 et la victoire ne devrait une nouvelle fois pas échapper aux sprinteurs.

Etape 08 : Dôle > Les Rousses 187.5km

 

La huitième étape relie Dôle à la station des Rousses sur un parcours de moyenne montagne. Le final de l’étape est different de celui de 2010 avec l’ascension inédite vers la Combe de Laisia (11,7km à 6,4%) suivi d’un plateau alternant les faux plats de 12km. Ce format rappelle celui de l’avant-dernière étape du Giro 2017 vers Asiago qui avait donné lieu à une poursuite haletante entre Dumoulin et le reste des favoris. Toutefois, à la veille d’une étape très difficile, les leaders du Tour devront probablement en garder sous la pédale et la victoire devrait se jouer entre baroudeurs. Le maillot jaune pourrait d’ailleurs changer provisoirement d’épaules.

Etape 09 : Nantua > Chambéry 181.5km

 

La neuvième étape entre Nantua et Chambéry est probablement celle qui a le plus fait parler depuis la présentation du Tour en octobre 2016. Au programme, un départ en côte (11km à 5%) à ne pas négliger puis trois ascensions du massif du Jura, parmi les cols les plus pentus de France : le col de la Biche (10,5km à 9%), le Grand-Colombier par Virieu (8,5km à 9,9%) et le Mont du Chat (8,7km à 10,3%). Ce programme gargantuesque intervient presque trop tôt dans la course. Escaladé une seule fois en 1974, le Mont du Chat se suffit presque à lui même pour creuser des écarts, a fortiori avec 13km de vallée finale pour enfoncer le clou. Dès lors, la Biche et le Grand-Colombier pourraient être réduits au seul rôle d’accentuer la fatigue. A moins qu’un leader de premier plan y soit tôt en difficulté et dès lors la course pourrait exploser de loin.

Repos 1 : Dordogne

Le premier jour de repos permettra de digérer le long transfert entre la Savoie et la Dordogne. Ayant aperçu les Alpes du haut des cols jurassiens, c’est finalement vers les Pyrénées que les coureurs vont devoir regarder en ce début de deuxième semaine.

Etape 10 : Périgueux > Bergerac 181.5km

 

La dixième étape s’élance de Périgueux en direction de Bergerac. Les deux villes ont l’habitude d’être reliées par des contre-la-montre (1961, 1994 et 2014) mais cette fois c’est une étape en ligne qui est proposée aux coureurs. Le parcours 100% périgourdin passe à proximité de la grotte de Lascaux mais évite les bosses, notamment dans le final. Le sprint massif semble inéluctable pour peu que les équipes s’entendent pour rouler sur l’échappée.

Etape 11 : Eymet > Pau 203.5km

 

La onzième étape s’élance de Eymet vers Pau. La capitale du Béarn est une incontournable du Tour de France mais s’il est a accueilli beaucoup d’étapes de montagne, c’est bien une étape de plaine qui s’y conclut cette année comme en 2012. Une différence notable est que le parcours du jour, cap plein sud, est probablement le plus plat de cette édition 2017. Les baroudeurs auront donc peu de chances de succéder à Fédrigo.

Etape 12 : Pau > Peyragudes 214.5km

 

La douzième étape entre Pau et Péyragudes voit l’arrivée du peloton dans les Pyrénées et donc le retour de la haute-montagne. Le début d’étape voit les difficultés monter crescendo jusqu’à l’ascension du Port de Balès (19,3km à 6,1%) qui augure de 50 derniers kilomètres sans un mètre de plat. Le col de Peyresourde (9,7km à 7,8%) s’enchaine en effet directement avant la courte montée vers Peyragudes (2,4km à 8,4%) qui se finira de manière inédite sur l’altiport (max 16%). Cet enchainement final est très intéressant sur le papier même si les deux occurrences passées (Tour 2012, Vuelta 2013) n’avaient pas donné lieu à la grande bagarre souhaitée.

Etape 13 : Saint-Girons > Foix 101km

 

La treizième étape entre Saint-Girons et Foix se distingue par son faible kilométrage : 101km seulement ! Cela doit permettre aux coureurs de se lâcher comme ils l’ont souvent fait ces dernières années sur des formats de ce types. Trois cols sont au programme, Latrape, Agnes et le fameux col de Péguère et sa section finale de 3,3km à 13% qui avait été escamoté en 2012. L’arrivée à Foix est cette fois garantie sans détour, ce qui devrait encourager les attaquants à tenter leur chance.

Etape 14 : Blagnac > Rodez 181.5km

 

La quatorzième étape s’élance de Blagnac en direction de Rodez. C’est une étape de transition classique qui pourrait intéresser les baroudeurs mais aussi les puncheurs. Le final sur la côte de St-Pierre (600m à 9%) est en effet le même qu’en 2015 où Van Avermaet avait triomphé de Sagan.

Etape 15 : Laissac-Séverac-l’Eglise > Le-Puy-en-Velay 189.5km

 

La quinzième étape entre Laissac et Le-Puy-en-Velay explorent les routes du Massif Central. Veille de jour de repos, cette étape de moyenne montagne s’annonce très piégeuse, d’autant plus que probablement peu de favoris l’auront reconnue. Le début d’étape sera animé par la montée de Naves d’Aubrac (8,9km à 6,4%) enchainée avec la côte de Vieurals. Au sommet de cette difficulté, le peloton bifurque sur une route étroite et exposée de 10km. Les Monts d’Aubrac étant une région parfois ventée, attention aux bordures même à 1300m d’altitude ! L’autre secteur clé de l’étape est dans le final avec l’ascension du col inédit de Peyra-Taillade (8,3km à 7,4%) suivi de 40 kilomètres principalement en descente malgré deux courtes bosses. Baroudeur ou favori, le vainqueur au Puy-en-Velay sera forcément un costaud !

Repos 1 : Le-Puy-en-Velay

Le deuxième jour de repos verra les coureurs séjourner dans la Haute-Loire, sans transfert donc. L’occasion de refaire le plein de forces avant une dernière semaine décisive avec les Alpes et l’ultime contre-la-montre.

Etape 16 : Le-Puy-en-Velay > Romans-sur-Isère 165km

 

La seizième étape quitte Le-Puy-en-Velay pour rejoindre Romans-sur-Isère. L’étape se divise en deux parties, une première accidentée dans les Monts d’Ardèche qui devrait voir se former une solide échappée de baroudeurs et une deuxième dans la vallée du Rhône où les équipes de sprinteurs tenteront de rattraper leur retard. Pour les favoris, ce sera une reprise tranquille où il faudra simplement se méfier de l’éventuel mistral dans le final.

Etape 17 : La-Mure > Serre-Chevalier 183km

 

La dix-septième étape s’élance de La Mure en direction de la station de Serre-Chevalier. C’est probablement l’étape reine de ce Tour 2017 avec l’ascension des cols d’Ornon (5.1km à 6.7%), de la Croix-de-Fer (24km à 5.2%), du Télégraphe (11.9 km à 7.1%) et du Galibier (17.7 km à 6.9%). L’arrivée est située dans la vallée au terme d’un faux-plat descendant de 10km, une distance qui reste raisonnable pour un homme seul sorti dans le Galibier. Bref, c’est un programme de choix avec plusieurs kilomètres cumulés en altitude qui pourrait permettre de faire sauter certains verrous.

Etape 18 : Briançon > Col d’Izoard 179.5km

 

La dix-huitème étape relie Briançon au sommet du col voisin de l’Izoard, en passant par les berges de Serre-Ponçon puis le col de Vars (9.3 km à 7.5%) et la fameuse montée de l’Izoard via la Casse-Déserte (14.1 km à 7.3%). Après l’Aubisque en 2007, le Tourmalet en 2010 et le Galibier en 2011, c’est donc au tour du col de l’Izoard de connaître les joies d’une arrivée au sommet à 2345m d’altitude. La montée par ce versant est très difficile et a contribué à créer la légende du col avec son décor unique. Cela veut aussi dire que cette étape pourrait se résumer à une course de côte malheureusement pour le spectacle. La rudesse de l’Izoard pourrait même peser sur les vélléités la veille dans le Galibier dans un scénario catastrophe. A moins que l’inverse ne se produise, avec des grimpeurs contraints d’essayer malgré un terrain a priori peu favorable, comme on l’a récemment vu sur le Dauphiné vers le Plateau de Solaison.

Etape 19 : Embrun > Salon-de-Provence 222.5km

 

La dix-neuvième étape repart de Embrun en direction de Salon-de-Provence. Avec 222,5km, il s’agit de l’étape la plus longue du Tour même si cette caractéristique ne devrait pas peser sur la course. Le parcours vallonné mais globalement descendant pourrait s’offrir aux sprinteurs (surtout en l’absence du final testé sur Paris-Nice 2016) mais les baroudeurs mettront surement le feu en ce vendredi. Il s’agit en effet de leur dernière occasion du Tour. Les favoris se reposeront probablement en vue du lendemain même si le début d’étape accidenté n’est pas sans rappeler les coups de Trafalgar récents menés par Contador.

Etape 20 : Marseille 22.5km CLM

 

La vingtième étape est un contre-la-montre de 22,5km entièrement tracé dans les rues de Marseille. Le profil n’est pas tout plat puisque la montée vers Notre-Dame de la Garde sera proposé aux coureurs. Avec la distance réduite et l’impact accru de la récupération après trois semaines d’effort, ce n’est donc pas une épreuve totalement en défaveur des purs grimpeurs.

Etape 21 : Montgeron > Paris Champs-Elysées 103km

 

La vingt-et-unième et dernière étape de ce Tour 2017 s’élance de Montgeron en direction de Paris et de son avenue des Champs-Elysées. Il y a peu à dire sur ce traditionnel « critérium de clotûre » si ce n’est qu’il intervient après un transfert record depuis Marseille. Les sprinteurs ne laisseront probablement pas passer leur chance de remporter un des bouquets les plus mythiques du cyclisme moderne.

La synthèse

Ce Tour de France 2017 propose 5 étapes de haute-montagne, 3 étapes de moyenne montagne, 2 étapes vallonnées, 9 étapes de plaine et 2 étapes en contre-la-montre individuel (36,5km au total). Seulement 3 arrivées au sommet sont programmées vers la Planche-des-Belles-Filles, Peyragudes et l’Izoard.

Côté montagne, le programme 2017 est plus ramassé que lors de l’édition précédente et ses 10 étapes montagneuses. Ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour la course puisque les grimpeurs auront moins le choix de pouvoir escamoter une étape. Autre avantage, celui d’obtenir des étapes plus denses en col : on pense à Chambéry, Peyragudes, Foix et Serre-Chevalier. Par ailleurs, l’idée directrice du Tour de traverser les 5 massifs aboutit à la dissémination de petits blocs montagneux tout au long des trois semaines. Le parcours ne propose ainsi jamais trois jours consécutifs en montagne. Pour les favoris, cela atténue la fatigue des longs séjours en montagne mais cela permet aussi des fluctuations de forme selon les massifs. Ces mini-massifs sont plutôt bien construits avec une course de côte dans les Vosges, la grosse étape jurassienne avant le repos, un duo Pyrénéen très complémentaire, une étape piège dans le Massif Central… jusqu’aux Alpes où les deux étapes sont clairement tracées à l’envers, ce qui pourrait nuire au spectacle.

Les étapes de montagne pourraient aussi pâtir du faible kilométrage contre-la-montre. Le Tour de France 2017 présente bien 2 exercices mais sur des formats courts, 14 et 22,5km. Le chrono d’ouverture pourrait être escamoté comme en 2015, surtout s’il se dispute sous la pluie, et celui de Marseille se fera bien à fond mais ne désavantage pas totalement les grimpeurs. Peu d’écarts en chrono, cela signifie moins d’écarts à boucher et donc moins de grandes manœuvres en montagne.

Suivant le principe des vases communicants, la plaine est la grande bénéficiaire de la réduction du nombre d’étapes de montagne. Avec 9 étapes pouvant arriver au sprint et 2 arrivées pour puncheurs, la sieste française pourrait atteindre des sommets en juillet, d’autant que toutes ces étapes seront retransmises en intégralité. Ce constat volontontairement grossier pourrait être atténué par la présence des difficultés utiles en plaine : vent, pavés, côtes dans les dix derniers kilomètres, départ accidenté… Mais hormis les étapes de Romans-sur-Isère et de Salon-de-Provence, qui répondent à ce dernier point, ce n’est pas le cas. Le reste des étapes pour sprinteurs répètent le même schéma ennuyeux : un parcours plat, contenant quelques bosses mais loin de l’arrivée et peu exposé au vent (à l’exception peut-être de Troyes ou Nuits-St-Georges). Même les étapes pour puncheurs se contentent d’une simple arrivée en bosse plutôt que d’un parcours plus dense terminant sur le plat, plus enclin à alimenter le spectacle et une éventuelle bagarre entre favoris comme vers Sheffield en 2014. Une autre conséquence de ces étapes peu séduisantes est de compliquer la tâche de Peter Sagan pour aller chercher un sixième maillot vert même si le slovaque a retrouvé toute sa pointe de vitesse depuis 18 mois et qu’il sait aussi s’appuyer sur des barouds en montagne pour collecter ses points.

En conclusion, ce 104e Tour de France présente un tracé mi-figue mi-raisin avec plusieurs très belles étapes de montagne tracées pour les coureurs offensifs d’une part mais aussi un manque criant de contre-la-montre et une accumulation d’étapes de plaine promises au sprint massif. Il faudra espérer que Démare et Bouhanni en claquent enfin une pour que le chauvinisme prenne le pas sur l’ennui de ces sprints à répétitions. En montagne, le plateau fourni et homogène de ce Tour de France 2017 devrait garantir quelques batailles aussi tactiques que physiques.

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Par Svam;

Crédits : photo , carte et profils officiels : ASO
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Re: Tour de France 2017 : analyse du parcours

Messagepar Nico32 » 30 Juin 2017, 18:08

On peut aussi noter que les cinq étapes de plaine en première semaine font toutes plus de 200 kms. Cela peut accumuler un peu de fatigue :o
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Re: Tour de France 2017 : analyse du parcours

Messagepar Cyro » 30 Juin 2017, 21:43

Rien à redire :up
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