Peloton Abu Dhabi

Écrit le par dans la catégorie Analyses, Coup de bordure.

La réforme de l’UCI agite les esprits, la question du modèle économique étant en jeu entre ASO, le puissant organisateur du Tour de France, et Velon, représentant les plus grosses formations du peloton, qui entend toucher sa part des bénéfices.

En sortie de congrès de l’UCI, alors que son président Brian Cookson croyait tenir l’unanimité, ASO a décidé de jeter son pavé dans la mare. En choisissant d’inscrire ses courses en classe HC, y compris l’emblématique Tour de France, l’organisateur entend marquer son désaccord avec la politique menée par l’UCI. Au-delà de la simple réforme du calendrier au plus haut niveau, ce conflit amène des questions sur le modèle global du cyclisme. Les tensions entre ASO et l’UCI sont récurrentes depuis 10 ans à ce sujet, mais de nouveaux acteurs s’invitent à la table des négociations, en particulier l’ambitieux groupement d’équipes professionnelles Velon, pour se partager le gâteau du cyclisme. Cette réforme se trouve ainsi au milieu d’une bataille plus globale pour le partage des richesses, un sujet somme toute assez commun dans le monde du sport de haut niveau et dans la société civile de manière générale.

 

L’ancrage du haut niveau, cheval de bataille de l’UCI

Que proposait donc cette réforme du calendrier pour déclencher une telle réaction ? Assez peu de choses au final. Il s’agissait avant tout pour l’UCI de poursuivre la politique entamée de la sécurisation et de la mise en valeur du plus haut niveau, en accordant des licences World Tour pour trois ans à partir de 2017 et en élargissant celui-ci à de nouvelles courses dont la sélection devait se faire en 2016. Dans les faits, cette réforme ne révolutionne pas le monde cycliste, mais elle est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La proposition faite par l’UCI s’est vue édulcorée au gré des consultations. Brian Cookson en avait fait un cheval de bataille, un sujet de campagne parmi d’autres comme la lutte anti-dopage. Dès son élection en 2013, les premières rumeurs s’étaient répandues sur un calendrier à deux divisions, arrangeant la durée des courses à étapes pour éviter qu’elles ne se chevauchent comme aujourd’hui. Cette réforme devait prendre effet dès 2015, puis 2017, avant de n’aboutir que sur la proposition actuelle. Le président de l’UCI ne fait que poursuivre l’œuvre de ses prédécesseurs sur ce sujet, souhaitant renforcer un World Tour déjà en place depuis 2005. L’UCI souhaite développer le cyclisme autour de l’esprit suivant « Les meilleurs coureurs participent aux meilleurs courses ». Ce modèle passe donc par une division élite restreinte, qui participe à un calendrier lui aussi restreint, un modèle qui renforcerait la lisibilité et l’attrait du cyclisme, auprès des fans comme des investisseurs, première cible visée pour pérenniser son économie.

 

Brian Cookson et l’UCI défendent l’attrait du cyclisme à travers la réforme du calendrier

 

Cette réforme n’est pas du goût de tout le monde, en particulier de ceux qui sont attachées à une certaine forme d’équité sportive. L’arrivée du World Tour fait la place belle à l’argent. Il suffit alors d’acheter son billet pour se garantir de participer aux plus grands évènements, qu’importent les résultats sportifs. Même si l’UCI intègre des critères sportifs dans l’attribution des licences, exigeant un effectif de qualité minimale, et si les organisateurs peuvent encore inviter librement quelques équipes, ceci tend à faire primer l’argent sur le mérite. Pour un sponsor, c’est une sécurité enviable, celle de ne pas prendre le risque de ruiner un coûteux plan de communication faute de visibilité médiatique suffisante en cas de non-participation à certains rendez-vous très importants. Pour une structure plus modeste, c’est à l’inverse la quasi-assurance de rester cantonnée à l’étage inférieur même en cas de bons résultats qui viendraient récompenser une forte motivation et une politique sportive réussie. Il en résulte une forme d’injustice, qui fait écho à la société dans laquelle nous vivons, le pouvoir de l’argent l’emporte sur tout le reste. La question du modèle à adopter reste donc tout à fait d’actualité et devrait encore susciter de nombreux débats, comme dans beaucoup d’autres sports confrontés à des problématiques similaires.

 

Une réforme partagée par certaines équipes professionnelles

L’UCI a cependant trouvé un renfort de poids grâce à Velon. Le mouvement Velon a pris forme tout au long de cette année 2015, regroupant onze équipes World Tour, appartenant donc toutes au plus haut niveau. Ce groupe apprécie le confort d’une division fermée qui permettrait aux sponsors d’investir librement et durablement. Ceci n’est qu’un pas vers leur objectif plus global, qui consiste à ne plus dépendre que des sponsors. Les ambitions de Velon passent aussi par la capacité à générer leurs propres revenus, mais surtout par se voir redistribuer une partie des richesses qu’ils contribuent à générer. L’un des chefs de file, Oleg Tinkov, sulfureux manager de l’équipe du même nom, l’avoue sans détour, il souhaite que son investissement lui rapporte. Oleg Tinkov n’est donc plus un mécène qui espère profiter indirectement de sa générosité, mais un actionnaire qui espère rentabiliser son placement. Velon, en particulier Oleg Tinkov, lorgne donc sur le pactole du Tour de France, qui profite essentiellement à ASO, modèle d’une entreprise particulièrement rentable.

 

Oleg Tinkov souhaite que son investissement devienne rentable, tout comme les autres membres de Velon

 

Velon s’est ainsi montré particulièrement actif pour diversifier ses sources de revenus et les propositions faites ne sont pas toujours du goût de tout le monde. Velon s’est emparé de la niche des caméras embarquées, avec l’objectif de pouvoir vendre ses propres images. Celles-ci sont spectaculaires et offrent une autre vision du cyclisme, au cœur de l’action, comme si l’on pouvait prendre la place des coureurs. Vivre le cyclisme de l’intérieur, une idée séduisante et à priori inoffensive mais qui n’est pas du goût de l’Union Européenne de Cyclisme (UEC). Les dernières fuites sur ce projet font état d’atteintes potentiellement importantes à la liberté individuelle des coureurs, qui pousse l’UEC à demander l’avis des représentants des coureurs et d’envisager une action en justice si nécessaire.

 

La stratégie agressive de Velon ne se limite pas à vendre l’image des coureurs, mais surtout à récupérer l’argent là où il est, en piochant dans la manne des droits TV. Si Velon n’a guère les moyens de faire pression sur le géant ASO, malgré les menaces de boycott proclamées par Oleg Tinkov, elle peut s’attaquer à de petits organisateurs plus vulnérables. Leur récente proposition de marchander leur participation ne fait pas l’unanimité. Contre le versement d’une partie des droits TV, Velon s’engage en contrepartie à garantir la venue d’un certain nombre de têtes d’affiche. Ce chantage fragilise la position des organisateurs qui doivent ainsi choisir entre acheter le plateau en espérant que cela suffise à se rembourser sur les droits TV ainsi générés, ou bien devoir composer sans les stars de Velon. L’exemple le plus flagrant est celui du Tour d’Abu Dhabi, une course de fin de saison disputée sous une chaleur écrasante à l’intérêt sportif discutable. Le plateau était pourtant quasiment digne des plus grands rendez-vous, preuve de l’influence de Velon à modeler la participation des coureurs aux différentes courses du calendrier. Si cela ne suffisait pas, Velon est même prête à organiser ses propres courses et en vendre elle-même les images au bénéfice des équipes, qui s’engageraient en contrepartie à honorer dignement leur participation.

 

Le pouvoir aux organisateurs ?

La démarche a cependant fait le bonheur de RCS, l’organisateur italien de ce Tour d’Abu Dhabi, ainsi que du Giro et des principales courses World Tour italiennes. RCS a ainsi pu concurrencer ASO sur le terrain du Moyen-Orient, en s’offrant une course réussie sur le plan médiatique, à l’image du Qatar et d’Oman, organisées par son rival en février. RCS voit ainsi dans ce partage avec Velon, une aubaine pour dynamiter l’audience de ses courses et ainsi se dresser sur la route du géant ASO. Du côté de la société française, le son de cloche est tout à fait différent. ASO est maitre en son jardin et entend le rester, l’affirmant ainsi à l’UCI et tous ceux qui souhaiteraient les contraindre. ASO n’envisage pas de partager ni de marchander dans l’immédiat. Fort du succès du Tour de France, épreuve phare de la saison et évènement sportif international incontournable, ASO sait qu’il pèse dans les négociations. Si le groupe a fait quelques concessions en acceptant notamment le principe d’un World Tour, les conflits ne sont pas rares avec l’UCI et permettent de maintenir un statut quo.

 

ASO entend avant tout conserver la maitrise des invitations, s’opposant ainsi au projet de ligue fermée. L’organisateur ne souhaite pas se faire imposer la liste des participants mais au contraire, être en mesure d’inviter quiconque lui paraît intéressant ou d’écarter des groupes à la réputation sulfureuse. Ceci permet à la fois de garantir un plateau sportif de qualité, tout en flattant les égos de certains pays qui sont des marchés médiatiques à conquérir. Ainsi, si l’équipe NetApp a régulièrement fait son apparition sur Paris-Roubaix ces dernières années, elle le doit plutôt à son statut d’équipe allemande qu’à la qualité de son effectif. Or à cette époque, il s’agissait de reconquérir le marché allemand que la télévision publique avait déserté suite aux multiples affaires de dopage gangrénant son cyclisme. La stratégie d’ASO passe donc par la mise en valeur médiatique du cyclisme, une mise en valeur qui s’appuie à la fois sur la conservation des liens avec les échelons inférieurs dans les pays de traditions cyclistes et le développement de cette culture dans de nouveaux pays, par des implantations locales ou des invitations. Le reflet de cette politique se voit dans l’offre d’ASO, les plus grandes courses telles que le Tour de France, Paris-Roubaix ou Liège-Bastogne-Liège côtoient des courses du niveau continental comme Paris-Tours, le Critérium International ou la World Ports Classic, ainsi que des courses exotiques, comme le Tour du Qatar, le Tour d’Oman ou le récent critérium japonais. ASO investit même chez les espoirs et dans le cyclisme féminin. A cette stratégie d’ensemble, ASO voit donc d’un mauvais œil la concurrence que lui imposerait un World Tour étendu ou des courses sponsorisées par Velon en face de ses propres rendez-vous qui se retrouveraient alors avec un plateau affaibli et un intérêt moindre.

 

Christian Prudhomme et ASO partagent une autre vision plus proche de l’aspect sportif

 

Même si le Tour de France est un produit très rentable, ASO a nécessairement besoin d’un cyclisme en bonne santé et s’y emploie au travers de ses relations avec les différentes parties prenantes. ASO poursuit donc un objectif similaire à celui de l’UCI quant au développement du cyclisme. Néanmoins, les idées et les moyens employés ne sont pas les mêmes, ce qui aboutit à des désaccords flagrants et des mesures spectaculaires comme cette dernière annonce. Pour un observateur français, attaché à une certaine tradition cycliste, il est certain que la vision d’ASO apparait séduisante. Les courses historiques conservent leur rôle et les spécificités du cyclisme ne sont pas balayées au profit d’un calendrier élitiste et artificiel. Vu comme cela, il serait presque tentant de laisser la gouvernance du cyclisme à ASO, mais ce serait oublier que l’entreprise recherche avant tout son propre profit et n’a pas pour but de représenter tout le monde. Ainsi, si ASO obtient la maitrise complète des invitations et que cela pousse certains sponsors à se retirer, n’ayant plus de visibilité suffisante à leur goût, demandera-t-on à ASO de prendre en charge les coureurs qui se retrouveront sans équipe ? Il est nécessaire que chacun reste à sa place, organisateurs, équipes, coureurs et fédérations, même si cela n’empêche pas d’écouter les uns et les autres pour trouver le meilleur compromis, ce qui l’UCI peine faire dans cette réforme du calendrier.

 

Quel modèle économique pour le cyclisme ?

La question du modèle économique du cyclisme touche de près toutes les parties prenantes, mais surtout les équipes professionnelles et les petits organisateurs. Les uns comme les autres se doivent d’obtenir le budget nécessaire à leur fonctionnement. Celui-ci permet de payer les salaires des coureurs ou du staff, toute la logistique et le matériel nécessaire pour participer aux courses ou les organiser. Le principal revenu de ces acteurs provient de leurs sponsors, qui versent une rente pour s’exposer sur les divers supports médiatiques ou contribuent aux infrastructures (matériel, véhicules, maillots…). Le modèle semble bien précaire, conditionné par la participation d’un sponsor qui peut partir à tout moment s’il juge son investissement peu rentable ou moins stratégique. Les managers se doivent d’enfiler leur plus beau costume pour démarcher de nouveaux investisseurs sous peine de risquer la disparition pure et simple. La situation est donc inconfortable, comme celle que Jean-René Bernaudeau a pu vivre tout au long de l’année 2015 pour assurer le futur de sa formation dans le peloton professionnel. S’il y est arrivé, d’autres ont eu moins de chance par le passé.

 

Si la situation individuelle de chaque équipe peut être délicate, il convient de relativiser cela à l’échelle du peloton. La pénurie de sponsors n’est toujours pas arrivée, bien que le cyclisme ait eu à traverser des moments difficiles où il ne faisait pas toujours bon prêter son nom à une équipe. Le nombre d’équipes est stable, s’affichant même en augmentation chez les continentales professionnelles, le deuxième échelon du haut niveau. Le calendrier voit régulièrement apparaitre de nouvelles courses qui remplacent celles qui ne survivent pas. L’investissement d’un sponsor reste rentable en lui-même, comme le rappelle régulièrement la société AG2R. En choisissant de donner une petite rente annuelle, le sponsor s’offre un espace publicitaire à prix cassé, multipliant les heures d’exposition alors que le même volume aurait coûté beaucoup plus cher dans les médias classiques. L’investissement peut donc avoir des retombées positives, même s’il est plus aléatoire et moins dirigé qu’une campagne de publicité plus classique. Cependant, cette sécurité globale n’empêche pas l’insécurité individuelle, rendant l’avenir incertain, par exemple, pour quiconque souhaiterait bâtir une équipe à succès sur le long terme.

 

Les équipes du peloton sauront-elles toucher d’autres revenus que ceux de leurs sponsors ?

 

Cette réforme du cyclisme et tous les conflits qui s’agitent autour de celle-ci pose surtout la question du modèle économique et de la pérennité du cyclisme. Doit-on privilégier la ligue fermée et sa sécurité ou la hiérarchie sportive qui laisserait sa chance à tous ? Doit-on donner plus de place aux nouveaux marchés ou continuer à croire au potentiel d’un calendrier historique ? Doit-on laisser les bénéfices des images à l’organisateur ou doit-on mieux le répartir entre les participants ? Doit-on continuer sur le modèle du mécénat ou laisser les équipes tirer profit de leur activité ? Ceci pose de nombreuses questions auxquelles il est difficile de répondre simplement. Toujours est-il que les conflits devraient continuer et la question du partage des richesses, des droits TV en particulier, restera d’actualité encore longtemps. Le cyclisme est un sport qu’il est difficile de monnayer. Les courses se déroulent sur la voie publique et il est donc impossible de faire payer leur place aux spectateurs. De même, le marché des produits dérivés existe mais il est difficile à faire gonfler, car les spectateurs s’identifient moins facilement à une équipe qui porte le nom d’une marque et qui peut changer d’une saison à l’autre. Cependant, on peut noter l’initiative de la formation Katusha dans ce ce domaine, qui vise à affirmer sa marque sans se limiter aux classiques produits dérivés. La démarche en est à ses balbutiements et devrait se concrétiser cette année par une ligne de vêtements dédiés au cyclisme. Aujourd’hui, ce cyclisme n’a guère plus à vendre que ses images et là encore, la répartition des droits TV est très inégale. Si les grands rendez-vous attirent, beaucoup de courses peinent à trouver un diffuseur et en tirer profit, ce qui complique le partage. A la stratégie d’ASO qui vise à faire du Tour de France un évènement toujours plus rentable et incontournable, l’UCI répond par une volonté de simplification et d’élargissement du calendrier qui pourrait amener à multiplier les grands rendez-vous et le montant global des droits TV. Le cyclisme a l’inconvénient d’être un sport difficilement lisible, où les favoris ne sont pas les mêmes selon les terrains, où les leaders peuvent se permettre de faire des impasses sur certaines courses et de ne pas tous s’affronter lors de la plus grande course de la saison. Cette spécificité fait son charme, mais aussi sa faiblesse, avec une certaine difficulté à la développer hors de ses frontières traditionnelles, à un public non-initié.

 

La question du modèle économique est donc un sujet sensible. Quelle est selon vous la meilleure formule ? Le cyclisme doit-il conserver ses spécificités ou offrir un modèle plus adaptable ? Est-il en danger ou peut-il perdurer encore pendant longtemps ? Nous vous invitons à donner votre avis dans les commentaires ou sur notre forum sur la réforme idéale du cyclisme masculin.

 

Crédits images : François Nel, Gareth Cooper & Bryn Lennon via Getty Image ; Tinkoff Bank & Youkeys pour Wikimedia Commons

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Re: L’impossible réforme du cyclisme ?

Messagepar Médé33 » 13 Jan 2016, 21:26

Il y a un point où je suis tout à fait d'accord avec Oleg Tinkoff : les équipes doivent parvenir à diversifier leurs sources de revenus. Sur ce point, elles sont à des années lumières, ne serait ce que des équipes de hand ou de volley pourtant moyennes qui peuvent exister en France. En cyclisme, tout ou presque passe par le sponsoring. Cela peut sembler très bien la majeure partie du temps, mais parfois cela donne lieu à des drames humains quand une équipe met la clé sous la porte, comme on l'a vu récemment avec Sojasun, Euskaltel ou Vacansoleil.
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Re: L’impossible réforme du cyclisme ?

Messagepar Felagund » 14 Jan 2016, 11:24

Très bon article, très complet et qui amène un point de vue objectif, sans prendre parti pour ASO, merci !
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Re: L’impossible réforme du cyclisme ?

Messagepar Nico32 » 15 Jan 2016, 13:00

Vraiment un super article, bravo !
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Re: L’impossible réforme du cyclisme ?

Messagepar Mika71 » 16 Jan 2016, 06:49

Médé33 a écrit:Il y a un point où je suis tout à fait d'accord avec Oleg Tinkoff : les équipes doivent parvenir à diversifier leurs sources de revenus. Sur ce point, elles sont à des années lumières, ne serait ce que des équipes de hand ou de volley pourtant moyennes qui peuvent exister en France. En cyclisme, tout ou presque passe par le sponsoring. Cela peut sembler très bien la majeure partie du temps, mais parfois cela donne lieu à des drames humains quand une équipe met la clé sous la porte, comme on l'a vu récemment avec Sojasun, Euskaltel ou Vacansoleil.


Faudrait-il connaître la raison des départs. Pour Euskaltel, ils sont resté un moment dans le vélo. Si ils ont décidé de changé de stratégie, au niveau de la communication. C'est normal de lès voir, se retiré.

De l'autre coté, on a des équipes, dont ça fait longtemps qui sont dans le circuit.
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